Il y a quelques mois, on prédisait ici-même à la jeune franco-maroco-canadienne un avenir radieux au Canada où elle vit et poursuit des études en génie informatique. A vingt-et-un ans, Faouzia Ouihya traverse l’Atlantique pour goûter aux délices de l’un des concours musicaux les plus prisés du monde.
Son salut, elle le doit au duo réalisé avec John Legend, son idole. Voici le parcours qu’on évoquait : elle écrit «Minefields» avant de solliciter l’implication de la star américaine. Legend est emballé. Après quelques retouches, il envoie sa version remodelée et chantée à Faouzia. La magie technique permet aux deux artistes d’enregistrer, à distance, la chanson et en faire un clip avant de la reprendre en acoustique. Cette collaboration lui permet de participer à de grandes émissions télévisées de variété comme le «The Today Show» et «The Kelly Clarkson Show», deux rendez-vous à succès de la chaîne américaine NBC.
«Cette chanson souligne à quel point on ferait n’importe quoi pour être auprès de ses proches», dit l’artiste (née au Maroc) dans une interview accordée au journal francophone canadien La Presse.
Paradigm, Warner, Atlantic
Passée par plusieurs concours, Faouzia reste marquée par l’International Songwriting Competition où elle remporte le grand prix grâce à la chanson «The Sound» qu’elle coécrit en 2016 avec le chanteur canadien Matt Epp. Depuis, bien des choses se sont produites dans la carrière de Faouzia.
En 2018, le Dj français d’origine marocaine David Guetta l’invite sur son album «7» où elle interprète «Battle» qui lui ouvre les portes du showbiz. Sur Facebook, elle est aimée par des centaines de milliers de personnes.
Depuis quelque temps, elle est représentée par l’agence Paradigm qui compte dans ses rangs Aaron Neville, Bobby McFerrin, Coldplay, Huey Lewis and the News… Elle a désormais un contrat avec la Warner via sa filiale Atlantic Records. Tout sourit pour la belle Faouzia qui a toujours baigné dans les mélanges musicaux : «Mes parents faisaient jouer de la musique arabe et de la chanson française alors que moi, j’écoutais de la musique en anglais. Mes inspirations sont multiples. J’aime les voix de divas comme Céline Dion, Oum Kelthoum, Fairuz et Beyoncé», explique-t-elle.
Faouzia sort ensuite un minidisque intitulé «Stripped» dans lequel elle reprend quelques-unes de ses chansons en mode piano-voix. Et c’est là où on la compare à Adele d’autant qu’elle lui emprunte «Hello». Depuis, ses chansons tournent régulièrement sur les ondes marocaines.
Faouzia se targue d’avoir plus d’une centaine de titres au frigo… Avec ses nombreuses collaborations, on est tenté de dire que la chanteuse a commencé par la fin ou le chemin inverse. A cannes, elle concourt dans le rayon «révélation féminine internationale de l’année».
Lorsqu’on a déjà dans son répertoire des duos avec Legend et Guetta en étant auteur-compositeur, les portes s’ouvrent-elles plus facilement que lorsqu’on se bat avec un premier single ou même un premier album ? On peut répondre naïvement par l’affirmative, seulement là c’est le public qui décide et non un jury.
Mais à se référer à ce qu’elle avançait à ses débuts dans Plurielle, Faouzia pense à des trophées d’un tout autre genre: «Je dirai que je suis simplement en train de vivre mon rêve qui n’est autre que ma musique soit écoutée et appréciée par toutes les catégories d’âge. Je savais que mon amour et ma passion pour la musique arriveraient à toucher le coeur des gens et ça, je pense que c’est mon plus grand succès. Ma recette est la persévérance, la passion. Et surtout croire en soi, ne jamais penser que le but est atteint.»
Faouzia donne également de la voix en arabe. Appel du pays ou ancrage culturel ? «Le Maroc est mon pays natal, ce sont mes racines, ma famille. C’est aussi mon identité. Malgré le fait que j’ai toujours vécu au Canada depuis mon plus jeune âge, la culture marocaine et l’art marocain ont toujours été présents dans mon milieu familial, qu’il s’agisse du traditionnel sofa du salon ou les saveurs et les odeurs de la cuisine marocaine.» Pour le moment, il y a cette échéance française. Un prix ne sera pas de refus.
Son salut, elle le doit au duo réalisé avec John Legend, son idole. Voici le parcours qu’on évoquait : elle écrit «Minefields» avant de solliciter l’implication de la star américaine. Legend est emballé. Après quelques retouches, il envoie sa version remodelée et chantée à Faouzia. La magie technique permet aux deux artistes d’enregistrer, à distance, la chanson et en faire un clip avant de la reprendre en acoustique. Cette collaboration lui permet de participer à de grandes émissions télévisées de variété comme le «The Today Show» et «The Kelly Clarkson Show», deux rendez-vous à succès de la chaîne américaine NBC.
«Cette chanson souligne à quel point on ferait n’importe quoi pour être auprès de ses proches», dit l’artiste (née au Maroc) dans une interview accordée au journal francophone canadien La Presse.
Paradigm, Warner, Atlantic
Passée par plusieurs concours, Faouzia reste marquée par l’International Songwriting Competition où elle remporte le grand prix grâce à la chanson «The Sound» qu’elle coécrit en 2016 avec le chanteur canadien Matt Epp. Depuis, bien des choses se sont produites dans la carrière de Faouzia.
En 2018, le Dj français d’origine marocaine David Guetta l’invite sur son album «7» où elle interprète «Battle» qui lui ouvre les portes du showbiz. Sur Facebook, elle est aimée par des centaines de milliers de personnes.
Depuis quelque temps, elle est représentée par l’agence Paradigm qui compte dans ses rangs Aaron Neville, Bobby McFerrin, Coldplay, Huey Lewis and the News… Elle a désormais un contrat avec la Warner via sa filiale Atlantic Records. Tout sourit pour la belle Faouzia qui a toujours baigné dans les mélanges musicaux : «Mes parents faisaient jouer de la musique arabe et de la chanson française alors que moi, j’écoutais de la musique en anglais. Mes inspirations sont multiples. J’aime les voix de divas comme Céline Dion, Oum Kelthoum, Fairuz et Beyoncé», explique-t-elle.
Faouzia sort ensuite un minidisque intitulé «Stripped» dans lequel elle reprend quelques-unes de ses chansons en mode piano-voix. Et c’est là où on la compare à Adele d’autant qu’elle lui emprunte «Hello». Depuis, ses chansons tournent régulièrement sur les ondes marocaines.
Faouzia se targue d’avoir plus d’une centaine de titres au frigo… Avec ses nombreuses collaborations, on est tenté de dire que la chanteuse a commencé par la fin ou le chemin inverse. A cannes, elle concourt dans le rayon «révélation féminine internationale de l’année».
Lorsqu’on a déjà dans son répertoire des duos avec Legend et Guetta en étant auteur-compositeur, les portes s’ouvrent-elles plus facilement que lorsqu’on se bat avec un premier single ou même un premier album ? On peut répondre naïvement par l’affirmative, seulement là c’est le public qui décide et non un jury.
Mais à se référer à ce qu’elle avançait à ses débuts dans Plurielle, Faouzia pense à des trophées d’un tout autre genre: «Je dirai que je suis simplement en train de vivre mon rêve qui n’est autre que ma musique soit écoutée et appréciée par toutes les catégories d’âge. Je savais que mon amour et ma passion pour la musique arriveraient à toucher le coeur des gens et ça, je pense que c’est mon plus grand succès. Ma recette est la persévérance, la passion. Et surtout croire en soi, ne jamais penser que le but est atteint.»
Faouzia donne également de la voix en arabe. Appel du pays ou ancrage culturel ? «Le Maroc est mon pays natal, ce sont mes racines, ma famille. C’est aussi mon identité. Malgré le fait que j’ai toujours vécu au Canada depuis mon plus jeune âge, la culture marocaine et l’art marocain ont toujours été présents dans mon milieu familial, qu’il s’agisse du traditionnel sofa du salon ou les saveurs et les odeurs de la cuisine marocaine.» Pour le moment, il y a cette échéance française. Un prix ne sera pas de refus.
Sina MAJJAH