Avec Cristiano Ronaldo, débarrassé du coronavirus, la Juventus a renoué avec la victoire ce week-end mais le retour du Portugais est loin de résoudre tous les problèmes de son "entraîneur-bâtisseur" Andrea Pirlo, avant d'affronter Ferencvaros mercredi soir en Ligue des champions.
Le match contre les modestes Hongrois, à Budapest pour le compte de la 3e journée de C1, doit néanmoins permettre à cette nouvelle Juve de trouver des solutions à l'un de ses chantiers du moment: l'animation offensive, spécialité du "Maestro" Pirlo quand il était joueur.
"En construction"
"Nous sommes en phase de construction", a répété dimanche le jeune technicien (41 ans) après la victoire contre la Spezia (4-1), jugeant à "60, 70%" l'état d'avancement des travaux de sa Juve. "On progresse, des joueurs reviennent, on va avoir le temps de travailler sur quelques situations tactiques", a-t-il assuré.
L'entraîneur novice aura dû attendre novembre pour avoir à disposition l'intégralité de ses joueurs à vocation offensive. Jusqu'ici, il a dû jongler entre les reprises tardives (Paulo Dybala), les transferts bouclés sur la fin du mercato (Alvaro Morata, Federico Chiesa) et la quarantaine de Ronaldo pour cause de coronavirus.
Ce moment des travaux pratiques, Pirlo l'attendait impatiemment pour tenter de donner corps à ses idées, ayant théorisé une équipe offensive, joueuse et en mouvement permanent. Une Juve en couleurs après la version tristounette proposée la saison dernière par Maurizio Sarri.
Cristiano Ronaldo, la base
"Cristiano is back!" Comme toujours, c'est autour de CR7, dont l'absence s'est particulièrement fait sentir contre Barcelone (0-2) la semaine dernière en C1, que tout va s'articuler: à peine sorti de quarantaine et du banc, dimanche, le Portugais a relancé une Juve à la peine avec deux buts contre la Spezia.
En trois matches de championnat disputés (il a manqué deux rencontres de Serie A et les deux matches de C1), le Portugais a déjà empilé cinq buts, de quoi conforter ses ambitions personnelles de devenir meilleur buteur en Italie après l'avoir été en Angleterre avec Manchester United et en Espagne avec le Real Madrid.
La question est maintenant de bien entourer la star de 35 ans. Si Ronaldo est plus clinique que jamais devant le but, ce sont les autres qui doivent apporter la vitesse et l'endurance pour prendre les ailes, presser et se replier rapidement.
La pointe et les jambes
En l'absence de Ronaldo, Morata s'est doucement installé en pointe. Il a mis les deux buts de la Juve en Ligue des champions (à Kiev) et deux autres en Serie A, même si la VAR lui en a refusé beaucoup d'autres pour hors-jeu (six au total, dont trois contre Barcelone!).
Si la vitesse n'est pas non plus son point fort, l'efficacité et l'expérience de l'Espagnol en font actuellement davantage qu'une doublure dans cette équipe encore brouillonne.
Car certains des hommes chargés de dynamiser l'attaque sont eux encore en rodage: l'explosif Dejan Kulusevski cale un peu après des débuts en fanfare, Federico Chiesa cherche encore ses repères sur l'aile gauche où l'a placé Pirlo et Aaron Ramsey peine à s'approcher du but.
Juan Cuadrado, dans un rôle oscillant entre milieu droit et défenseur latéral selon les phases de jeu, est souvent le plus dangereux pour porter le danger dans la surface adverse.
L'énigme Dybala
Transparent - et souvent trop bas sur le terrain - contre Barcelone face à Lionel Messi et pas beaucoup plus à son affaire dimanche contre la Spezia, Paulo Dybala n'a pas encore vraiment commencé sa saison.
L'Argentin, capable de coups de génie, court encore après la forme, après une saison dernière conclue par une blessure qui l'avait empêché de jouer à son niveau contre Lyon cet été, lors de l'élimination en huitièmes retour de Ligue des champions.
Au point que l'association avec Ronaldo, qui était souvent la seule assurance offensive de la Juve la saison dernière, ne sera peut-être pas encore au programme mercredi soir, dans l'attente de jours meilleurs, a laissé entendre Pirlo.
Le match contre les modestes Hongrois, à Budapest pour le compte de la 3e journée de C1, doit néanmoins permettre à cette nouvelle Juve de trouver des solutions à l'un de ses chantiers du moment: l'animation offensive, spécialité du "Maestro" Pirlo quand il était joueur.
"En construction"
"Nous sommes en phase de construction", a répété dimanche le jeune technicien (41 ans) après la victoire contre la Spezia (4-1), jugeant à "60, 70%" l'état d'avancement des travaux de sa Juve. "On progresse, des joueurs reviennent, on va avoir le temps de travailler sur quelques situations tactiques", a-t-il assuré.
L'entraîneur novice aura dû attendre novembre pour avoir à disposition l'intégralité de ses joueurs à vocation offensive. Jusqu'ici, il a dû jongler entre les reprises tardives (Paulo Dybala), les transferts bouclés sur la fin du mercato (Alvaro Morata, Federico Chiesa) et la quarantaine de Ronaldo pour cause de coronavirus.
Ce moment des travaux pratiques, Pirlo l'attendait impatiemment pour tenter de donner corps à ses idées, ayant théorisé une équipe offensive, joueuse et en mouvement permanent. Une Juve en couleurs après la version tristounette proposée la saison dernière par Maurizio Sarri.
Cristiano Ronaldo, la base
"Cristiano is back!" Comme toujours, c'est autour de CR7, dont l'absence s'est particulièrement fait sentir contre Barcelone (0-2) la semaine dernière en C1, que tout va s'articuler: à peine sorti de quarantaine et du banc, dimanche, le Portugais a relancé une Juve à la peine avec deux buts contre la Spezia.
En trois matches de championnat disputés (il a manqué deux rencontres de Serie A et les deux matches de C1), le Portugais a déjà empilé cinq buts, de quoi conforter ses ambitions personnelles de devenir meilleur buteur en Italie après l'avoir été en Angleterre avec Manchester United et en Espagne avec le Real Madrid.
La question est maintenant de bien entourer la star de 35 ans. Si Ronaldo est plus clinique que jamais devant le but, ce sont les autres qui doivent apporter la vitesse et l'endurance pour prendre les ailes, presser et se replier rapidement.
La pointe et les jambes
En l'absence de Ronaldo, Morata s'est doucement installé en pointe. Il a mis les deux buts de la Juve en Ligue des champions (à Kiev) et deux autres en Serie A, même si la VAR lui en a refusé beaucoup d'autres pour hors-jeu (six au total, dont trois contre Barcelone!).
Si la vitesse n'est pas non plus son point fort, l'efficacité et l'expérience de l'Espagnol en font actuellement davantage qu'une doublure dans cette équipe encore brouillonne.
Car certains des hommes chargés de dynamiser l'attaque sont eux encore en rodage: l'explosif Dejan Kulusevski cale un peu après des débuts en fanfare, Federico Chiesa cherche encore ses repères sur l'aile gauche où l'a placé Pirlo et Aaron Ramsey peine à s'approcher du but.
Juan Cuadrado, dans un rôle oscillant entre milieu droit et défenseur latéral selon les phases de jeu, est souvent le plus dangereux pour porter le danger dans la surface adverse.
L'énigme Dybala
Transparent - et souvent trop bas sur le terrain - contre Barcelone face à Lionel Messi et pas beaucoup plus à son affaire dimanche contre la Spezia, Paulo Dybala n'a pas encore vraiment commencé sa saison.
L'Argentin, capable de coups de génie, court encore après la forme, après une saison dernière conclue par une blessure qui l'avait empêché de jouer à son niveau contre Lyon cet été, lors de l'élimination en huitièmes retour de Ligue des champions.
Au point que l'association avec Ronaldo, qui était souvent la seule assurance offensive de la Juve la saison dernière, ne sera peut-être pas encore au programme mercredi soir, dans l'attente de jours meilleurs, a laissé entendre Pirlo.