- Comment évaluez-vous la situation actuelle du marché du travail au Maroc ?
- La situation est certes déséquilibrée davantage et la mise en quarantaine, absolue ou relative, des facteurs de production au niveau national et chez nos partenaires, a eu ses répercussions sur le marché du travail national, particulièrement sur la demande du travail. Les enquêtes du Haut-Commissariat au Plan (HCP) confortent cette réalité. Elles indiquent une perte de 265.000.000 heures de travail par semaine sur la même période, soit 53% des heures travaillées au niveau national et plus de la moitié dans les activités hors agriculture, forêt et pêche, ce qui reste alarmant. Dans un contexte de recul de la population active de seulement 0,8%, le renforcement des déséquilibres s’avère alors comme un résultat inévitable, comme observé aux niveaux des taux du chômage et du sous-emploi national et catégoriels.
- Quel est le rôle des programmes de l’emploi dans la qualification et la reconversion professionnelle des jeunes et des actifs, notamment dans une conjoncture de crise sanitaire ?
- Les programmes actifs de l’emploi au Maroc s’intéressent habituellement à l’emploi indépendant (l’entrepreneuriat), la promotion de l’insertion professionnelle (hors auto-insertion) et l’amélioration de l’employabilité. La qualification et la reconversion professionnelle sont alors un pilier majeur des programmes de l’emploi dans la mesure où elles améliorent les chances d’obtenir et de conserver un emploi, de progresser au travail et de s’adapter au changement tout au long de la vie professionnelle.
Par rapport à cette conjoncture de crise sanitaire, la qualification et la reconversion s’avèrent importantes dans la mesure où elles permettent l’acquisition de compétence en vue d’une auto-insertion, souhaitée dans un contexte de retrait des entreprises et de pénurie des emplois.
- Quels sont les moyens à même de favoriser l’inclusion sociale des jeunes privés d’éducation et de formation ?
- Une école de deuxième chance et un accès universel à une formation de qualité, à tout âge et pour tous les jeunes, peut représenter un levier d’élargissement des champs d’inclusion sociale de cette catégorie, qui demeurent plus ou moins étroits en l’absence de capabilités reconnues. Aussi, une meilleure orientation et des chemins multiples permettant le retour en formation des jeunes décrocheurs sont à réfléchir. En outre, une partie du challenge se trouve du côté des opportunités économiques, de la qualification et de la reconversion.
(Avec MAP)
- La situation est certes déséquilibrée davantage et la mise en quarantaine, absolue ou relative, des facteurs de production au niveau national et chez nos partenaires, a eu ses répercussions sur le marché du travail national, particulièrement sur la demande du travail. Les enquêtes du Haut-Commissariat au Plan (HCP) confortent cette réalité. Elles indiquent une perte de 265.000.000 heures de travail par semaine sur la même période, soit 53% des heures travaillées au niveau national et plus de la moitié dans les activités hors agriculture, forêt et pêche, ce qui reste alarmant. Dans un contexte de recul de la population active de seulement 0,8%, le renforcement des déséquilibres s’avère alors comme un résultat inévitable, comme observé aux niveaux des taux du chômage et du sous-emploi national et catégoriels.
- Quel est le rôle des programmes de l’emploi dans la qualification et la reconversion professionnelle des jeunes et des actifs, notamment dans une conjoncture de crise sanitaire ?
- Les programmes actifs de l’emploi au Maroc s’intéressent habituellement à l’emploi indépendant (l’entrepreneuriat), la promotion de l’insertion professionnelle (hors auto-insertion) et l’amélioration de l’employabilité. La qualification et la reconversion professionnelle sont alors un pilier majeur des programmes de l’emploi dans la mesure où elles améliorent les chances d’obtenir et de conserver un emploi, de progresser au travail et de s’adapter au changement tout au long de la vie professionnelle.
Par rapport à cette conjoncture de crise sanitaire, la qualification et la reconversion s’avèrent importantes dans la mesure où elles permettent l’acquisition de compétence en vue d’une auto-insertion, souhaitée dans un contexte de retrait des entreprises et de pénurie des emplois.
- Quels sont les moyens à même de favoriser l’inclusion sociale des jeunes privés d’éducation et de formation ?
- Une école de deuxième chance et un accès universel à une formation de qualité, à tout âge et pour tous les jeunes, peut représenter un levier d’élargissement des champs d’inclusion sociale de cette catégorie, qui demeurent plus ou moins étroits en l’absence de capabilités reconnues. Aussi, une meilleure orientation et des chemins multiples permettant le retour en formation des jeunes décrocheurs sont à réfléchir. En outre, une partie du challenge se trouve du côté des opportunités économiques, de la qualification et de la reconversion.
(Avec MAP)