De plus en plus contesté, le mariage des mineurs continue de susciter le débat. Cette fois-ci, elle a été débattue à la Chambre des Conseillers, qui a organisé, ce jeudi, une journée d’études sur la condition des femmes. Malgré les efforts consentis aussi bien par les autorités compétentes que par la société civile, ce phénomène continue de subsister. En intervenant sur ce sujet, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a fait savoir que 7% des mariages conclus au Maroc concernent des filles mineures. Le ministre s’est étonné du fait que ce genre de mariage ait prospéré dans des métropoles comme Casablanca. “Savez vous que le nombre le plus élevé de mariages de filles en dessous de 18 ans est enregistré à Casablanca? Personnellement je ne comprends pas cette situation”, a t-il déploré
D’habitude, on entend souvent parler de mariage des mineurs dans les régions rurales, où le niveau d’instruction est faible par rapport aux zones urbaines. Ainsi, Ouahbi a appelé à mettre fin au mariage des mineurs qui est source d'innombrables fléaux sociaux. Le ministre en a cité quelques-uns tels que le décrochage scolaire et les violences conjugales. Il a également expliqué, chiffres à l'appui, que le mariage des mineurs finit souvent par le divorce.
Abdellatif Ouahbi a appelé à poser le débat en termes clairs. Il convient, selon lui, de savoir la manière dont on peut traiter les filles mariées précocement. “Marier une fille avant l’âge adulte ne signifie guère qu’elle est devenue une femme”, a t-il indiqué, en plaidant ensuite pour un grand effort de réflexion sur cet aspect.
En effet, cette question est souvent débattue au moment où le ministère de la Justice songe à réformer le code de la famille. Les associations de défense des droits de la femme appellent à abroger l’article qui donne aux juges le pouvoir d’appréciation qui leur permet d’autoriser le mariage des filles de 16 ans et plus s’ils le jugent possible. Cette demande a fait l’objet de plusieurs propositions de loi à la Chambre des représentants.
D’habitude, on entend souvent parler de mariage des mineurs dans les régions rurales, où le niveau d’instruction est faible par rapport aux zones urbaines. Ainsi, Ouahbi a appelé à mettre fin au mariage des mineurs qui est source d'innombrables fléaux sociaux. Le ministre en a cité quelques-uns tels que le décrochage scolaire et les violences conjugales. Il a également expliqué, chiffres à l'appui, que le mariage des mineurs finit souvent par le divorce.
Abdellatif Ouahbi a appelé à poser le débat en termes clairs. Il convient, selon lui, de savoir la manière dont on peut traiter les filles mariées précocement. “Marier une fille avant l’âge adulte ne signifie guère qu’elle est devenue une femme”, a t-il indiqué, en plaidant ensuite pour un grand effort de réflexion sur cet aspect.
En effet, cette question est souvent débattue au moment où le ministère de la Justice songe à réformer le code de la famille. Les associations de défense des droits de la femme appellent à abroger l’article qui donne aux juges le pouvoir d’appréciation qui leur permet d’autoriser le mariage des filles de 16 ans et plus s’ils le jugent possible. Cette demande a fait l’objet de plusieurs propositions de loi à la Chambre des représentants.