Cette étude, qui s’inscrit dans le cadre des Hautes Instructions de SM le Roi dans Son Discours à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche Verte, a pour objectifs de renforcer le secteur maritime, pilier essentiel de l’économie et du commerce extérieur, et de doter le Maroc d’une souveraineté maritime et alimentaire, souligne un communiqué de l’ASMEX (Association Marocaine des Exportateurs).
L’étude vise aussi de capitaliser sur les infrastructures portuaires existantes ou en chantier et notamment le port Tanger-Med, le Port Nador West Med et le port Dakhla Atlantique, et de développer les relations entre le Maroc et les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel, sans oublier l’Europe du Sud et la Méditerranée de l’Est, ajoute le communiqué.
Afin de pouvoir réaliser ces objectifs, l’étude prévoit quatre étapes : (1) Diagnostic, benchmarks, consultations et identification des options stratégiques, (2) Analyse et comparaison, (3) Elaboration d’un plan de mise en œuvre, (4) Accompagnement de l’Administration à la mise en œuvre.
« M. Mantrach a rappelé que suite au Discours Royal, l’ASMEX a adressé un télégramme au Cabinet Royal, et un courrier au Chef du Gouvernement avec des copies aux ministres techniques, pour exprimer son entière adhésion à l’appel lancé par Sa Majesté le Roi, qui a abordé l’initiative Afrique Atlantique, en tant qu’espace géopolitique propice à la promotion de la coopération et du développement », indique le communiqué.
« Ce discours, qui illustre la vision clairvoyante et la hauteur de vue du Souverain, constitue une feuille de route claire pour un rayonnement continental et international puisqu’il vise, entre autres, à désenclaver les pays du Sahel et leur donner une ouverture sur l’Atlantique qui impliquera un développement tant sur le plan socio-économique qu’humain », affirme l’ASMEX.
Pour se faire, poursuit la même source, M. Mantrach a suggéré la création de corridors intelligents de transport international avec le pavillon marocain entièrement dématérialisé à destination des pays africains et tenant compte du fort potentiel de l’accord de libre-échange continental « ZLECAf » tout en massifiant les volumes pour améliorer la compétitivité des produits marocains.
Il a été également recommandé de créer des plateformes logistiques dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest à fort potentiel pour assurer le stockage, la transformation et la distribution des produits marocains sous douane.
« La présence de l’ASMEX dans les composantes de l’écosystème de facilitation des procédures et de la logistique a pour principal objectif de contribuer à fluidifier les flux des échanges commerciaux tout en assurant leur compétitivité sur les marchés de destination », est-il souligné.
Le Président du Pôle logistique de l’ASMEX a rappelé également que la majorité des lignes actuelles sont opérées par des compagnies étrangères et ne s’arrêtent au Maroc que lorsqu’elles ont un intérêt commercial.
Le besoin d’un pavillon qui siège au Maroc avec des lignes directes sur des marchés stratégiques est crucial. Toutefois, le levier logistique devrait être réglé.
Dans ce sens, l’accent a été mis lors de cette réunion sur quelques problèmes rencontrés par les exportateurs marocains, tels le coût du fret élevé en raison du monopôle des armateurs étrangers, et l’absence d’une régularité des fréquences des lignes, notamment à destination de l’Afrique.
L’étude vise aussi de capitaliser sur les infrastructures portuaires existantes ou en chantier et notamment le port Tanger-Med, le Port Nador West Med et le port Dakhla Atlantique, et de développer les relations entre le Maroc et les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel, sans oublier l’Europe du Sud et la Méditerranée de l’Est, ajoute le communiqué.
Afin de pouvoir réaliser ces objectifs, l’étude prévoit quatre étapes : (1) Diagnostic, benchmarks, consultations et identification des options stratégiques, (2) Analyse et comparaison, (3) Elaboration d’un plan de mise en œuvre, (4) Accompagnement de l’Administration à la mise en œuvre.
« M. Mantrach a rappelé que suite au Discours Royal, l’ASMEX a adressé un télégramme au Cabinet Royal, et un courrier au Chef du Gouvernement avec des copies aux ministres techniques, pour exprimer son entière adhésion à l’appel lancé par Sa Majesté le Roi, qui a abordé l’initiative Afrique Atlantique, en tant qu’espace géopolitique propice à la promotion de la coopération et du développement », indique le communiqué.
« Ce discours, qui illustre la vision clairvoyante et la hauteur de vue du Souverain, constitue une feuille de route claire pour un rayonnement continental et international puisqu’il vise, entre autres, à désenclaver les pays du Sahel et leur donner une ouverture sur l’Atlantique qui impliquera un développement tant sur le plan socio-économique qu’humain », affirme l’ASMEX.
Pour se faire, poursuit la même source, M. Mantrach a suggéré la création de corridors intelligents de transport international avec le pavillon marocain entièrement dématérialisé à destination des pays africains et tenant compte du fort potentiel de l’accord de libre-échange continental « ZLECAf » tout en massifiant les volumes pour améliorer la compétitivité des produits marocains.
Il a été également recommandé de créer des plateformes logistiques dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest à fort potentiel pour assurer le stockage, la transformation et la distribution des produits marocains sous douane.
« La présence de l’ASMEX dans les composantes de l’écosystème de facilitation des procédures et de la logistique a pour principal objectif de contribuer à fluidifier les flux des échanges commerciaux tout en assurant leur compétitivité sur les marchés de destination », est-il souligné.
Le Président du Pôle logistique de l’ASMEX a rappelé également que la majorité des lignes actuelles sont opérées par des compagnies étrangères et ne s’arrêtent au Maroc que lorsqu’elles ont un intérêt commercial.
Le besoin d’un pavillon qui siège au Maroc avec des lignes directes sur des marchés stratégiques est crucial. Toutefois, le levier logistique devrait être réglé.
Dans ce sens, l’accent a été mis lors de cette réunion sur quelques problèmes rencontrés par les exportateurs marocains, tels le coût du fret élevé en raison du monopôle des armateurs étrangers, et l’absence d’une régularité des fréquences des lignes, notamment à destination de l’Afrique.
Propositions de l’ASMEX
Pour un pavillon national compétitif, l’ASMEX a suggéré de réserver le transport des produits stratégiques au pavillon marocain pour récupérer sa souveraineté logistique. « Dans ce cadre, l’ASMEX a ouvert des négociations avec plusieurs ports européens, dont notamment Anvers, Algésiras, Barcelone et Alméria, afin de diversifier les portes d’entrée aux marchés de l’Union Européenne aux exportateurs marocains et contourner les risques conjoncturels engendrés à l’encontre des produits marocains (derniers blocages des produits agricoles marocains, suite aux manifestations des agriculteurs de certains pays).Cette diversification ne pourrait se renforcer qu’avec la constitution d’une flotte nationale ». LASMEX recommande aussi de mettre en place des garanties de l’Etat pour les investissements dans la flotte maritime étant donné son caractère capitalistique, et de remettre les primes d’équipement pour encourager les privés à investir dans ce secteur.
Elle suggère également de diversifier et de simplifier l’accès à la qualité d’armateur marocain pour attirer des investisseurs nationaux et étrangers, et ainsi constituer une flotte marchande marocaine importante, de permettre aux opérateurs économiques d’affréter des navires à temps pour faciliter la création de lignes reliant le Maroc à des marchés étrangers, de réserver le cabotage national au pavillon marocain, d’encourager la formation de courtiers d’affrètement, et de revoir et assouplir la fiscalité, de revoir les conventions sociales…
