Au cours des exercices, qui ont débuté samedi et devraient durer deux semaines, l’armée turque effectuera des «exercices de tir» dans une zone au large de la ville sud-turque d’Anamur, au nord de l’île de Chypre, a indiqué Ankara dans un message sur NAVTEX, le système télex international de navigation maritime. Ankara avait déjà annoncé jeudi que des exercices militaires auraient lieu mardi et mercredi dans une zone plus à l’est.
Le différend entre la Turquie et la Grèce sur les frontières maritimes et les droits de forage de gaz a relancé la rivalité de longue date Ankara-Athènes, les deux voisins organisant des exercices navals rivaux.
Exercices coordonnés au milieu de tensions
Les forces aériennes et navales turques ont effectué des exercices d’entraînement conjoints dans la mer Égée, au milieu de l’intensification des tensions entre la Turquie et la Grèce dans l’est de la Méditerranée au sujet de l’exploration gazière et pétrolière.
Les nouveaux jeux de guerre ont été lancés deux jours après que la Turquie a intercepté six avions F-16 grecs en Méditerranée, signe de la volatilité de la situation. Des images vidéo publiées par le ministère turc de la Défense vendredi auraient montré des avions de l’armée de l’air turque empêchant les avions grecs d’entrer dans la zone où la Turquie opérait. Les F-16 avaient quitté l’île de Crète et se dirigeaient vers le sud de Chypre, a indiqué la Turquie dans un communiqué.
Le pic actuel des tensions a été causé par le déploiement du navire de recherche turc Oruc Reis dans les eaux grecques le 10 août. Vendredi, l’Union européenne a averti la Turquie qu’elle pourrait faire face à de nouvelles sanctions - y compris des mesures économiques dures - à moins que des progrès ne soient réalisés pour réduire la montée des tensions.
Le vice-président Fuat Oktay a déclaré samedi que «le fait que l’UE appelle au dialogue d’une part et fasse en même temps d’autres plans reflète un manque de sincérité». «La Turquie n’hésitera pas à défendre ses intérêts», a-t-il déclaré.
D’autres faits irritants ont ternis les liens entre Ankara et Athènes, notamment l’intention de la Grèce d’étendre ses eaux territoriales à 12 milles marins des six actuelles. «Vous pensez que nous accepterions une telle chose? a tonné Otkay samedi, faisant référence aux plans de frontière maritime de la Grèce. «Si ce n’est pas casus belli, alors qu’est-ce que c’est?», dit-il en utilisant un terme latin pour un acte ou un événement utilisé pour provoquer ou justifier la guerre, rapporte l’AFP.
Le différend entre la Turquie et la Grèce sur les frontières maritimes et les droits de forage de gaz a relancé la rivalité de longue date Ankara-Athènes, les deux voisins organisant des exercices navals rivaux.
Exercices coordonnés au milieu de tensions
Les forces aériennes et navales turques ont effectué des exercices d’entraînement conjoints dans la mer Égée, au milieu de l’intensification des tensions entre la Turquie et la Grèce dans l’est de la Méditerranée au sujet de l’exploration gazière et pétrolière.
Les nouveaux jeux de guerre ont été lancés deux jours après que la Turquie a intercepté six avions F-16 grecs en Méditerranée, signe de la volatilité de la situation. Des images vidéo publiées par le ministère turc de la Défense vendredi auraient montré des avions de l’armée de l’air turque empêchant les avions grecs d’entrer dans la zone où la Turquie opérait. Les F-16 avaient quitté l’île de Crète et se dirigeaient vers le sud de Chypre, a indiqué la Turquie dans un communiqué.
Le pic actuel des tensions a été causé par le déploiement du navire de recherche turc Oruc Reis dans les eaux grecques le 10 août. Vendredi, l’Union européenne a averti la Turquie qu’elle pourrait faire face à de nouvelles sanctions - y compris des mesures économiques dures - à moins que des progrès ne soient réalisés pour réduire la montée des tensions.
Le vice-président Fuat Oktay a déclaré samedi que «le fait que l’UE appelle au dialogue d’une part et fasse en même temps d’autres plans reflète un manque de sincérité». «La Turquie n’hésitera pas à défendre ses intérêts», a-t-il déclaré.
D’autres faits irritants ont ternis les liens entre Ankara et Athènes, notamment l’intention de la Grèce d’étendre ses eaux territoriales à 12 milles marins des six actuelles. «Vous pensez que nous accepterions une telle chose? a tonné Otkay samedi, faisant référence aux plans de frontière maritime de la Grèce. «Si ce n’est pas casus belli, alors qu’est-ce que c’est?», dit-il en utilisant un terme latin pour un acte ou un événement utilisé pour provoquer ou justifier la guerre, rapporte l’AFP.