Au détour des rues, devant les magasins ou les restaurants, les cimetières ou les mosquées, aux feux rouges et même dans les trains et les bus, on croise tous des hommes et des femmes, des enfants et des vieux, qui se livrent à la mendicité, surtout pendant le mois de Ramadan. Certains supplient et implorent, parfois d’une manière théâtrale, d’autres exercent une pression psychologique, allant même jusqu’à la menace pour obtenir quelques dirhams, suscitant la colère des Marocains. Que se cache-t-il réellement derrière ces comportements ? Pourquoi observe-t-on une croissance du nombre de personnes faisant la manche ? Dans un rapport récemment publié, le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) apporte quelques réponses, que nous avons complétées par des analyses d’experts.
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