La mission de l'Union européenne en mer Rouge a repoussé onze attaques des rebelles houthis depuis son lancement mi-février à la suite d'attaques contre des navires marchands, a annoncé lundi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
La mission Aspides, bouclier en grec ancien, "a escorté 68 navires marchands et repoussé 11 attaques" des rebelles houthis, a déclaré Borrell lors d'une conférence de presse, au côté du contre-amiral grec Vasileios Gryparis, qui commande cette mission.
Lors de ces attaques, neuf drones aériens, un drone maritime et quatre missiles balistiques ont été interceptés, a précisé le contre-amiral Gryparis.
Aspides est "la preuve évidente de notre volonté et de notre capacité à renforcer la sécurité internationale et à protéger les routes maritimes et les marchandises", a ajouté M. Borrell.
Quatre navires militaires européens sont impliqués dans cette mission à laquelle 19 pays participent, dont la France, l'Allemagne, l'Italie, la Grèce ou la Belgique.
Le trafic maritime dans cette zone, où 13% du commerce mondial transitait avant le début des attaques houthies, a diminué de moitié, a précisé M. Borrell. "Actuellement, seule la moitié des 70 navires empruntant le canal de Suez continuent à le faire, il était donc nécessaire d'intervenir", a-t-il ajouté.
La mission Aspides se veut purement défensive. Elle est autorisée à faire feu pour défendre les navires marchands ou se défendre elle-même, mais ne peut pas viser des objectifs à terre contre des positions des rebelles houthis au Yémen.
La mission Aspides, bouclier en grec ancien, "a escorté 68 navires marchands et repoussé 11 attaques" des rebelles houthis, a déclaré Borrell lors d'une conférence de presse, au côté du contre-amiral grec Vasileios Gryparis, qui commande cette mission.
Lors de ces attaques, neuf drones aériens, un drone maritime et quatre missiles balistiques ont été interceptés, a précisé le contre-amiral Gryparis.
Aspides est "la preuve évidente de notre volonté et de notre capacité à renforcer la sécurité internationale et à protéger les routes maritimes et les marchandises", a ajouté M. Borrell.
Quatre navires militaires européens sont impliqués dans cette mission à laquelle 19 pays participent, dont la France, l'Allemagne, l'Italie, la Grèce ou la Belgique.
Le trafic maritime dans cette zone, où 13% du commerce mondial transitait avant le début des attaques houthies, a diminué de moitié, a précisé M. Borrell. "Actuellement, seule la moitié des 70 navires empruntant le canal de Suez continuent à le faire, il était donc nécessaire d'intervenir", a-t-il ajouté.
La mission Aspides se veut purement défensive. Elle est autorisée à faire feu pour défendre les navires marchands ou se défendre elle-même, mais ne peut pas viser des objectifs à terre contre des positions des rebelles houthis au Yémen.