Mark Zuckerberg, le patron de Meta (Facebook, Instagram), a annoncé dimanche 19 février le lancement de « Meta Verified », un abonnement payant à partir de 11,99 dollars par mois (11,20 euros) pour authentifier son compte sur les plates-formes du groupe.
La formule, qui sera d’abord déployée en Australie et en Nouvelle- Zélande cette semaine, ressemble à celle mise en place, par Elon Musk sur Twitter (à partir de 7 dollars par mois, soit 6,5 euros), d’offre de services de vérification de l’identité et avec des avantages comme un « accès direct au service client ». « L’idée est d’améliorer l’authenticité [des profils] et la sécurité sur nos services », a précisé Mark Zuckerberg dans un message diffusé sur son compte Facebook.
Sur Facebook et Instagram, les abonnés auront un badge montrant que leur identité a été vérifiée, ainsi que des protections pour leur compte (notamment contre l’usurpation d’identité), l’accès au service client et plus de visibilité, d’après un porte-parole de Meta. Les contenus des créateurs abonnés à « Meta Verified » seront ainsi diffusés plus largement et apparaîtront en haut des résultats des recherches et des recommandations.
L’abonnement est réservé aux individus et aux professionnels de plus de 18 ans, et il n’est pas ouvert aux comptes d’entreprises. Le slogan de Facebook, lancé en 2004, a longtemps été : « C’est gratuit (et ça le restera toujours) » – il avait été remplacé par « C’est rapide et facile » en août 2019.
Facebook a ainsi établi le modèle dominant des grandes plates-formes en ligne : les utilisateurs profitent de services gratuits moyennant la récolte des informations personnelles sur eux pour les cibler avec de la publicité personnalisée.
Plébiscités par les annonceurs, Google et Meta sont rapidement devenus les acteurs dominants du secteur. Mais, en 2022, Meta a vu ses recettes publicitaires décliner pour la première fois depuis que le groupe est entré en bourse, en 2012. Son bénéfice net annuel est ressorti à 23,2 milliards de dollars, 41 % de moins que l’année précédente.
Quelque 3,74 milliards de personnes utilisent au moins un des services de l’entreprise (réseaux sociaux et messageries) tous les mois. Mais entre l’inflation qui rogne les budgets des annonceurs et la concurrence d’autres applications comme TikTok, ces utilisateurs ne rapportent plus autant qu’avant à Meta.
L’entreprise souffre aussi des changements réglementaires instaurés par Apple, qui brident les capacités des réseaux sociaux à récolter les données des utilisateurs pour vendre des espaces publicitaires ultraciblés. Ces facteurs ont déjà poussé d’autres réseaux, de Reddit à Snapchat, à lancer des formules payantes. Racheté par Elon Musk à l’automne 2022, Twitter a mis en place « Blue », un abonnement pour authentifier son compte, faire apparaître ses tweets en priorité et voir moins de publicité, entre autres avantages.
La formule, qui sera d’abord déployée en Australie et en Nouvelle- Zélande cette semaine, ressemble à celle mise en place, par Elon Musk sur Twitter (à partir de 7 dollars par mois, soit 6,5 euros), d’offre de services de vérification de l’identité et avec des avantages comme un « accès direct au service client ». « L’idée est d’améliorer l’authenticité [des profils] et la sécurité sur nos services », a précisé Mark Zuckerberg dans un message diffusé sur son compte Facebook.
Sur Facebook et Instagram, les abonnés auront un badge montrant que leur identité a été vérifiée, ainsi que des protections pour leur compte (notamment contre l’usurpation d’identité), l’accès au service client et plus de visibilité, d’après un porte-parole de Meta. Les contenus des créateurs abonnés à « Meta Verified » seront ainsi diffusés plus largement et apparaîtront en haut des résultats des recherches et des recommandations.
L’abonnement est réservé aux individus et aux professionnels de plus de 18 ans, et il n’est pas ouvert aux comptes d’entreprises. Le slogan de Facebook, lancé en 2004, a longtemps été : « C’est gratuit (et ça le restera toujours) » – il avait été remplacé par « C’est rapide et facile » en août 2019.
Facebook a ainsi établi le modèle dominant des grandes plates-formes en ligne : les utilisateurs profitent de services gratuits moyennant la récolte des informations personnelles sur eux pour les cibler avec de la publicité personnalisée.
Plébiscités par les annonceurs, Google et Meta sont rapidement devenus les acteurs dominants du secteur. Mais, en 2022, Meta a vu ses recettes publicitaires décliner pour la première fois depuis que le groupe est entré en bourse, en 2012. Son bénéfice net annuel est ressorti à 23,2 milliards de dollars, 41 % de moins que l’année précédente.
Quelque 3,74 milliards de personnes utilisent au moins un des services de l’entreprise (réseaux sociaux et messageries) tous les mois. Mais entre l’inflation qui rogne les budgets des annonceurs et la concurrence d’autres applications comme TikTok, ces utilisateurs ne rapportent plus autant qu’avant à Meta.
L’entreprise souffre aussi des changements réglementaires instaurés par Apple, qui brident les capacités des réseaux sociaux à récolter les données des utilisateurs pour vendre des espaces publicitaires ultraciblés. Ces facteurs ont déjà poussé d’autres réseaux, de Reddit à Snapchat, à lancer des formules payantes. Racheté par Elon Musk à l’automne 2022, Twitter a mis en place « Blue », un abonnement pour authentifier son compte, faire apparaître ses tweets en priorité et voir moins de publicité, entre autres avantages.