Alors que les étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie protestent depuis septembre dernier contre plusieurs aspects “flous” et “arbitraires” dans la politique de formation médicale, les ministres de tutelle viennent d’exprimer une réaction ferme face à cette situation "qu'il ne faut pas laisser perdurer" .
Les ministres ont affirmé que la décision de réduire la durée de formation de 7 à 6 ans dans les facultés de médecine est irrévocable car elle “sert l’intérêt de tous”. Celle-ci ''ne porte nullement atteinte à la valeur scientifique et morale des diplômes'', ont-ils poursuivi. Néanmoins, les deux responsables ont promis d’appliquer des mesures fermes, au cas où la situation persiste.
La tutelle a décidé d'annoncer les résultats du premier semestre, arrivé à son terme jeudi 22 février et d'organiser une session de rattrapage la fin de l’année universitaire, étant donné que les examens déjà programmés à deux reprises par les facultés, ont été boycottés durant les deux mois de gaspillage du temps universitaire. Il y a lieu de rappeler que le boycott des examens du premier semestre a connu ainsi un succès avec un taux de participation de 96% à l'échelle nationale à l’exception des étudiants étrangers.
S’agissant du deuxième semestre, les cours et les stages débuteront immédiatement après les examens du premier semestre. Ainsi, “les étudiants doivent se présenter aux terrains de stage, trois absences sont passibles d’une rupture du stage”, a insisté, pour sa part, Abdellatif Miraoui.
Tertio, “Ces mesures ont été prises après l’échec de toutes les tentatives de dialogue”, a déploré Miraoui, précisant que "les deux ministères ont tenu 14 séances de dialogue avec les représentants des étudiants entre janvier 2023 et février 2024, suite au boycott des cours et de la formation dans ces facultés". Pourtant, “les représentants des étudiants n'ont pas réagi positivement aux efforts déployés par la tutelle pour revenir à la table de dialogue et ont rejeté tous les appels aux réunions, adressés les 20 décembre et 12 février", a dit le responsable, considérant cela comme “une preuve concrète et claire de "leur intention de détourner du dialogue et de boycotter les examens".
Cette réaction officielle intervient face à la grogne des étudiants qui protestent contre la réforme de la formation des médecins. En janvier dernier, des milliers d'étudiants en médecine et en pharmacie ont manifesté devant le Parlement à Rabat, venant des 11 facultés de médecine et de pharmacie du Royaume.
Les étudiants revendiquent un encadrement pédagogique et hospitalier de haut niveau, ainsi que de nouveaux terrains de stage. Les futurs blouses blanches dénoncent également l’encombrement des facultés et des services hospitaliers, la réduction des années de formation de 7 à 6 années, mais surtout l’absence de visibilité quant au déroulement de la 6ème année de formation, censée leur permettre de choisir leur spécialité. Ils dénoncent aussi l’absence de matériaux et des équipements nécessaires au bon déroulement de leur pratique médicale et le retard «injustifié» dans la publication du cahier des charges pédagogique pour le troisième cycle.
Les ministres ont affirmé que la décision de réduire la durée de formation de 7 à 6 ans dans les facultés de médecine est irrévocable car elle “sert l’intérêt de tous”. Celle-ci ''ne porte nullement atteinte à la valeur scientifique et morale des diplômes'', ont-ils poursuivi. Néanmoins, les deux responsables ont promis d’appliquer des mesures fermes, au cas où la situation persiste.
La tutelle a décidé d'annoncer les résultats du premier semestre, arrivé à son terme jeudi 22 février et d'organiser une session de rattrapage la fin de l’année universitaire, étant donné que les examens déjà programmés à deux reprises par les facultés, ont été boycottés durant les deux mois de gaspillage du temps universitaire. Il y a lieu de rappeler que le boycott des examens du premier semestre a connu ainsi un succès avec un taux de participation de 96% à l'échelle nationale à l’exception des étudiants étrangers.
S’agissant du deuxième semestre, les cours et les stages débuteront immédiatement après les examens du premier semestre. Ainsi, “les étudiants doivent se présenter aux terrains de stage, trois absences sont passibles d’une rupture du stage”, a insisté, pour sa part, Abdellatif Miraoui.
Tertio, “Ces mesures ont été prises après l’échec de toutes les tentatives de dialogue”, a déploré Miraoui, précisant que "les deux ministères ont tenu 14 séances de dialogue avec les représentants des étudiants entre janvier 2023 et février 2024, suite au boycott des cours et de la formation dans ces facultés". Pourtant, “les représentants des étudiants n'ont pas réagi positivement aux efforts déployés par la tutelle pour revenir à la table de dialogue et ont rejeté tous les appels aux réunions, adressés les 20 décembre et 12 février", a dit le responsable, considérant cela comme “une preuve concrète et claire de "leur intention de détourner du dialogue et de boycotter les examens".
Cette réaction officielle intervient face à la grogne des étudiants qui protestent contre la réforme de la formation des médecins. En janvier dernier, des milliers d'étudiants en médecine et en pharmacie ont manifesté devant le Parlement à Rabat, venant des 11 facultés de médecine et de pharmacie du Royaume.
Les étudiants revendiquent un encadrement pédagogique et hospitalier de haut niveau, ainsi que de nouveaux terrains de stage. Les futurs blouses blanches dénoncent également l’encombrement des facultés et des services hospitaliers, la réduction des années de formation de 7 à 6 années, mais surtout l’absence de visibilité quant au déroulement de la 6ème année de formation, censée leur permettre de choisir leur spécialité. Ils dénoncent aussi l’absence de matériaux et des équipements nécessaires au bon déroulement de leur pratique médicale et le retard «injustifié» dans la publication du cahier des charges pédagogique pour le troisième cycle.