Après près de 4 heures de tractations, les administrateurs de la CGEM ont désigné Mohammed Bachiri, actuel Président de la Commission Solutions sectorielles et directeur général de Somaca en tant que Président par intérim de la CGEM pendant trois mois. «Nous avions trois propositions et nous avons choisi celle qui permettrait la continuité dans la sérénité et éviter la division», a souligné David Toledano qui a présidé le Conseil d’administration convoqué d’urgence après la démission de Salaheddine Mezouar.
Ce choix n’a pas manqué de soulever, en coulisses, certaines réserves tenant compte du fait que Bachiri n’est pas à proprement parler un patron dans le sens d’homme d’affaires, chef et fondateur de sa propre entreprise, mais plutôt le directeur général salarié d’une société détenue par le groupe Français Renault. Quoiqu’il en soit, ces réserves murmurées en coulisses lors du conseil d’administration et affirmées en aparté au lendemain de cette décision, n’ont pas empêché sa nomination en tant que patron par intérim des patrons marocains.
Pérennité, sérénité et intérêt général
Lors de cette session, « la parole a été donnée à tout le monde pour explorer toutes les pistes de réflexion », a affirmé Salaheddine Kadmiri, le Médiateur à qui a été confié le rôle d’arbitre des élections pour mener à bien le processus électoral. Celui-ci constituera une équipe composée du secrétaire général, de la présidente de la commission juridique ainsi que d’un comité regroupant trois membres : un président de fédération, un président de région et un président de commission. Cest Salaheddine Kadmiri qui devra les nommer incessamment. Maintenant que le processus de gouvernance est défini et mis en place, le président par intérim a du pain sur la planche. Il aura pour mission de gérer les affaires courantes, représenter le patronat, mener des actions de lobbying auprès du gouvernement, préparer les élections du nouveau président de la CGEM.
«Nous ferons notre possible pour que la CGEM reprenne son travail dans la pérennité, la sérénité et l’intérêt général», a déclaré Mohamed Bachiri, juste après sa nomination.
Le Conseil d’administration a ensuite arrêté au 22 janvier 2020 la tenue de la prochaine Assemblée Générale Ordinaire et Élective (AGOE) ayant pour objet notamment l’élection du Président(e) et du Vice-président (e) général(e) de la CGEM conformément aux dispositions de l’article 21 des statuts.
Situation inédite
L’appel à candidature sera lancé le 31 octobre. La date limite du dépôt de dossiers est arrêtée au vendredi 13 décembre. Cinq jours après, l’équipe chapeautée par Salaheddine Kadmiri devra annoncer la liste des candidatures retenues. Les binômes éligibles auront un mois pour mener leur campagne avant le vote décisif du 22 janvier prochain.
Cette situation inédite a été provoquée suite à la démission inattendue de Salaheddine Mezouar. Ce dernier a été rappelé à l’ordre de manière virulente par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères suite aux déclarations du patron des patrons sur l’Algérie. Pour rappel, ce Conseil d’administration s’est réuni à la demande de plus de 65% des membres de droit de la CGEM, dépassant le requis conformément aux stipulations des articles 24.1 et 24.2 des statuts de la Confédération.
Hajar LEBABI
Ce choix n’a pas manqué de soulever, en coulisses, certaines réserves tenant compte du fait que Bachiri n’est pas à proprement parler un patron dans le sens d’homme d’affaires, chef et fondateur de sa propre entreprise, mais plutôt le directeur général salarié d’une société détenue par le groupe Français Renault. Quoiqu’il en soit, ces réserves murmurées en coulisses lors du conseil d’administration et affirmées en aparté au lendemain de cette décision, n’ont pas empêché sa nomination en tant que patron par intérim des patrons marocains.
Pérennité, sérénité et intérêt général
Lors de cette session, « la parole a été donnée à tout le monde pour explorer toutes les pistes de réflexion », a affirmé Salaheddine Kadmiri, le Médiateur à qui a été confié le rôle d’arbitre des élections pour mener à bien le processus électoral. Celui-ci constituera une équipe composée du secrétaire général, de la présidente de la commission juridique ainsi que d’un comité regroupant trois membres : un président de fédération, un président de région et un président de commission. Cest Salaheddine Kadmiri qui devra les nommer incessamment. Maintenant que le processus de gouvernance est défini et mis en place, le président par intérim a du pain sur la planche. Il aura pour mission de gérer les affaires courantes, représenter le patronat, mener des actions de lobbying auprès du gouvernement, préparer les élections du nouveau président de la CGEM.
«Nous ferons notre possible pour que la CGEM reprenne son travail dans la pérennité, la sérénité et l’intérêt général», a déclaré Mohamed Bachiri, juste après sa nomination.
Le Conseil d’administration a ensuite arrêté au 22 janvier 2020 la tenue de la prochaine Assemblée Générale Ordinaire et Élective (AGOE) ayant pour objet notamment l’élection du Président(e) et du Vice-président (e) général(e) de la CGEM conformément aux dispositions de l’article 21 des statuts.
Situation inédite
L’appel à candidature sera lancé le 31 octobre. La date limite du dépôt de dossiers est arrêtée au vendredi 13 décembre. Cinq jours après, l’équipe chapeautée par Salaheddine Kadmiri devra annoncer la liste des candidatures retenues. Les binômes éligibles auront un mois pour mener leur campagne avant le vote décisif du 22 janvier prochain.
Cette situation inédite a été provoquée suite à la démission inattendue de Salaheddine Mezouar. Ce dernier a été rappelé à l’ordre de manière virulente par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères suite aux déclarations du patron des patrons sur l’Algérie. Pour rappel, ce Conseil d’administration s’est réuni à la demande de plus de 65% des membres de droit de la CGEM, dépassant le requis conformément aux stipulations des articles 24.1 et 24.2 des statuts de la Confédération.
Hajar LEBABI