Publiée sur le Journal of Achievements in Materials and Manufacturing Engineering et menée par des étudiants chercheurs appartenant à différents départements, cette étude vise l’évaluation de la qualité de l’eau et sa pollution à Mohammedia.
Les données collectées, qui ont fait l’objet de cette analyse, ont été obtenues à partir de rapports institutionnels et d’enquêtes sur le terrain. Elles ont également été vérifiées par rapport à des travaux de recherche antérieurement publiés.
Les 49 points d’eau qui ont été analysés se divisent en quatre catégories: les eaux souterraines, les eaux de surface, les eaux usées et les emplacements de lixiviats (soit des liquides résiduels produits par la percolation de l’eau au travers des déchets/eaux usées des décharges).
La qualité de l’eau dans cette étude a été évaluée par rapport aux normes internationales de qualité de l’eau potable, notamment le Pollution index of groundwater (indice de pollution des eaux souterraines) et le Water pollution index (indice de pollution de l’eau). Selon les conclusions de cette étude, la composition chimique des eaux souterraines est principalement affectée par les paramètres hydrogéologiques, les conditions climatiques et les activités anthropiques, entre autres.
Les données recueillies confirment que les eaux souterraines de Mohammedia se sont dégradées en raison de la forte minéralisation et de la forte teneur en nitrates générées par l’activité agricole, sans oublier, entre autres sources de pollution, l’infiltration des lixiviats produits par les deux décharges de la ville (la décharge désinfectée et la décharge contrôlée actuelle).Dans les Oueds El Maleh et Nfifikh, la qualité de l’eau est généralement moyenne à bonne, du fait de l’absence de sources de pollution, surtout aux points qui précèdent ces cours d’eau.
L’évaluation de la qualité des eaux souterraines basée sur une analyse physico-chimique révèle ainsi un niveau de pollution faible à insignifiant pour la zone d’enfouissement près de Oued Nfifikh.
De plus, même sur la base de différents niveaux piézométriques (mesures de la compressibilité des liquides) dans cette zone d’enfouissement, la qualité de l’eau présente des variations insignifiantes. Cette étude a été limitée en raison d’une analyse non uniforme des ressources en eau souterraine et en eau de surface en fonction de la localisation et d’autres paramètres.
D’autres études sont donc nécessaires pour évaluer la qualité de l’eau à Mohammedia en vue d’aider à développer des politiques durables en matière de développement urbain et d’utilisation des ressources hydriques, conclut l’étude.
Les données collectées, qui ont fait l’objet de cette analyse, ont été obtenues à partir de rapports institutionnels et d’enquêtes sur le terrain. Elles ont également été vérifiées par rapport à des travaux de recherche antérieurement publiés.
Les 49 points d’eau qui ont été analysés se divisent en quatre catégories: les eaux souterraines, les eaux de surface, les eaux usées et les emplacements de lixiviats (soit des liquides résiduels produits par la percolation de l’eau au travers des déchets/eaux usées des décharges).
La qualité de l’eau dans cette étude a été évaluée par rapport aux normes internationales de qualité de l’eau potable, notamment le Pollution index of groundwater (indice de pollution des eaux souterraines) et le Water pollution index (indice de pollution de l’eau). Selon les conclusions de cette étude, la composition chimique des eaux souterraines est principalement affectée par les paramètres hydrogéologiques, les conditions climatiques et les activités anthropiques, entre autres.
Les données recueillies confirment que les eaux souterraines de Mohammedia se sont dégradées en raison de la forte minéralisation et de la forte teneur en nitrates générées par l’activité agricole, sans oublier, entre autres sources de pollution, l’infiltration des lixiviats produits par les deux décharges de la ville (la décharge désinfectée et la décharge contrôlée actuelle).Dans les Oueds El Maleh et Nfifikh, la qualité de l’eau est généralement moyenne à bonne, du fait de l’absence de sources de pollution, surtout aux points qui précèdent ces cours d’eau.
L’évaluation de la qualité des eaux souterraines basée sur une analyse physico-chimique révèle ainsi un niveau de pollution faible à insignifiant pour la zone d’enfouissement près de Oued Nfifikh.
De plus, même sur la base de différents niveaux piézométriques (mesures de la compressibilité des liquides) dans cette zone d’enfouissement, la qualité de l’eau présente des variations insignifiantes. Cette étude a été limitée en raison d’une analyse non uniforme des ressources en eau souterraine et en eau de surface en fonction de la localisation et d’autres paramètres.
D’autres études sont donc nécessaires pour évaluer la qualité de l’eau à Mohammedia en vue d’aider à développer des politiques durables en matière de développement urbain et d’utilisation des ressources hydriques, conclut l’étude.
Eau souterraine : source hydrique importante
Les eaux souterraines représentent environ 30% de l’eau douce du monde. Des 70% restants, près de 69% est capturé dans les calottes glaciaires et montagnes (neige, glaciers) et seulement 1% se trouve dans les rivières et les lacs.
Les eaux souterraines représentent en moyenne un tiers de l’eau douce consommée par les humains, mais dans certaines régions du monde, ce pourcentage peut atteindre jusqu’à 100%. Dans l’illustration ci-dessous un aperçu est donné de la distribution de l’eau de la Terre. Les aquifères peuvent être constitués de différents matériaux : sables et graviers non consolidés, roches sédimentaires perméables telles que les grès ou calcaires, roches volcaniques et cristallines fracturées, etc.
Les eaux souterraines représentent en moyenne un tiers de l’eau douce consommée par les humains, mais dans certaines régions du monde, ce pourcentage peut atteindre jusqu’à 100%. Dans l’illustration ci-dessous un aperçu est donné de la distribution de l’eau de la Terre. Les aquifères peuvent être constitués de différents matériaux : sables et graviers non consolidés, roches sédimentaires perméables telles que les grès ou calcaires, roches volcaniques et cristallines fracturées, etc.