Le Maroc s'apprête à franchir une étape majeure dans le développement de son marché financier avec le lancement prévu d'un marché de produits dérivés avant la fin de l'année 2024. Cette annonce a été faite par Nezha Hayat, présidente de l'Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), lors d'une interview accordée à Bloomberg. Le lancement du marché dérivé contribuera au financement de grands projets d’infrastructures. Parmi ces projets, ceux prévus en prévision de l’organisation du Mondial 2030, mais également des projets stratégiques dans le secteur de l’hydrogène vert.
Nezha Hayat a souligné l'importance cruciale d'élargir le marché financier marocain et d'attirer davantage d'investisseurs particuliers. « Nous devons maintenant nous concentrer sur un élargissement du marché aux petits porteurs, afin de permettre au marché de jouer pleinement son rôle », a-t-elle déclaré. L'objectif est de créer un écosystème financier plus dynamique et inclusif, capable de mobiliser les ressources nécessaires pour les projets d'infrastructure de grande envergure.
Pour soutenir cette initiative, la législation marocaine relative aux OPCVM prévue cette année, vise l'introduction de nouveaux instruments financiers, notamment les fonds négociés en bourse (ETF), les fonds communs de placement libellés en devises étrangères, et les fonds conformes au financement islamique. Cette diversification des produits financiers est conçue pour attirer un large éventail d'investisseurs, tant nationaux qu'internationaux, et pour offrir des options d'investissement plus flexibles.
Un aspect clé de cette stratégie est de permettre aux investisseurs professionnels de lancer des fonds communs de placement avec des régulations moins contraignantes. « Le Royaume devrait permettre aux investisseurs privés de contribuer beaucoup plus au financement de l'économie, en dynamisant le tissu des petits investisseurs particuliers au niveau national et en rehaussant le profil du marché financier local pour les étrangers », a ajouté Nezha Hayat.
Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a indiqué précédemment que le Maroc prévoit de dépenser 200 milliards de dirhams pour les projets stratégiques liés au Mondial 2030. Ces investissements couvrent une gamme étendue de secteurs, notamment les infrastructures de transport, les installations sportives et les services touristiques, essentiels pour accueillir un événement de cette envergure.
Nezha Hayat a souligné l'importance cruciale d'élargir le marché financier marocain et d'attirer davantage d'investisseurs particuliers. « Nous devons maintenant nous concentrer sur un élargissement du marché aux petits porteurs, afin de permettre au marché de jouer pleinement son rôle », a-t-elle déclaré. L'objectif est de créer un écosystème financier plus dynamique et inclusif, capable de mobiliser les ressources nécessaires pour les projets d'infrastructure de grande envergure.
Pour soutenir cette initiative, la législation marocaine relative aux OPCVM prévue cette année, vise l'introduction de nouveaux instruments financiers, notamment les fonds négociés en bourse (ETF), les fonds communs de placement libellés en devises étrangères, et les fonds conformes au financement islamique. Cette diversification des produits financiers est conçue pour attirer un large éventail d'investisseurs, tant nationaux qu'internationaux, et pour offrir des options d'investissement plus flexibles.
Un aspect clé de cette stratégie est de permettre aux investisseurs professionnels de lancer des fonds communs de placement avec des régulations moins contraignantes. « Le Royaume devrait permettre aux investisseurs privés de contribuer beaucoup plus au financement de l'économie, en dynamisant le tissu des petits investisseurs particuliers au niveau national et en rehaussant le profil du marché financier local pour les étrangers », a ajouté Nezha Hayat.
Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a indiqué précédemment que le Maroc prévoit de dépenser 200 milliards de dirhams pour les projets stratégiques liés au Mondial 2030. Ces investissements couvrent une gamme étendue de secteurs, notamment les infrastructures de transport, les installations sportives et les services touristiques, essentiels pour accueillir un événement de cette envergure.