Ces menaces de Moscou interviennent à la veille de la cérémonie d'investiture au Kremlin de Vladimir Poutine, qui entamera officiellement mardi un cinquième mandat, et trois jours avant les célébrations du 9 mai sur la victoire soviétique contre l'Allemagne nazie, élément central du récit patriotique du Kremlin.
Depuis l'attaque à grande échelle contre l'Ukraine en février 2022, le président russe Vladimir Poutine a soufflé le chaud et le froid sur un possible recours à l'arme nucléaire.
Cette fois, les exercices annoncés lundi par le ministère russe de la Défense doivent permettre à l'armée russe de "s'entraîner à la préparation et à l'utilisation d'armes nucléaires non stratégiques", conçues pour être utilisées sur le champ de bataille.
Le ministère a assuré que cela répondait à des "menaces" proférées par des dirigeants occidentaux contre la Russie.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a précisé qu'il s'agissait de "l'intention d'envoyer des contingents armés en Ukraine, c'est-à-dire de placer des soldats de l'Otan face à l'armée russe".
Il a pointé du doigt Emmanuel Macron, dont il a critiqué la "rhétorique très dangereuse", ainsi que des représentants britanniques et américains.
Le président français a récemment évoqué la possibilité d'envoyer des troupes occidentales au sol en Ukraine si Moscou perçait "les lignes de front" et si Kiev le demandait.
Il avait déjà exprimé cette idée en février, suscitant la désapprobation parmi les principaux alliés de Kiev, même si certains ont depuis fait un pas en sa direction notamment face à la poussé russe sur le front est.
Les exercices militaires russes ordonnés par Vladimir Poutine impliqueront l'aviation, la marine et des forces du district militaire Sud, qui est basé tout près de l'Ukraine et couvre des régions ukrainiennes dont Moscou revendique l'annexion, selon le ministère russe de la Défense.
La date et le lieu n'ont pas été précisés, tout comme le nombre de militaires et les équipements mobilisés.
La doctrine nucléaire russe prévoit un recours "strictement défensif" à l'arme atomique, en cas d'attaque de la Russie avec des armes de destruction massive ou en cas d'agression avec des armes conventionnelles "menaçant l'existence même de l'État".
Parallèlement, Moscou a menacé lundi de frapper des cibles britanniques en Ukraine "et au-delà" si Kiev employait des armes livrées par Londres pour frapper le territoire russe.
Dans un communiqué, la diplomatie russe a indiqué que l'ambassadeur britannique Nigel Casey avait été convoqué lundi après des déclarations du ministre britannique des Affaires étrangères David Cameron qui, selon Moscou, portaient "sur le droit de l'Ukraine à frapper le territoire de la Russie à l'aide d'armes britanniques".
"N. Casey a été prévenu que n'importe quelle installation militaire ou équipement britannique en Ukraine et au-delà de ses frontières pourrait être pris pour cible en riposte à des frappes ukrainiennes avec des armements britanniques sur le territoire russe", a indiqué le ministère russe dans ce communiqué.
Selon la diplomatie russe, les propos de David Cameron "contredisent directement les assurances données par la partie britannique lors du transfert de missiles longue portée à l'Ukraine", selon lesquelles ils ne seraient pas utilisés contre le "territoire russe".
L'ambassadeur français Pierre Lévy a également été convoqué lundi par la diplomatie russe, sans qu'une raison officielle n'ait été à ce stade communiquée.
Sur le terrain, une frappe ukrainienne de drones explosifs dans le petit village de Beriozovka, dans la région russe de Belgorod, a par ailleurs fait au moins six morts et 35 blessés lundi, selon le gouverneur local, Viatcheslav Gladkov.
Deux petits camions "qui transportaient des employés vers leur lieu de travail, et une voiture ont été attaquées par l'armée ukrainienne à l'aide de drones kamikazes", a détaillé le responsable sur Telegram.
Plus tard, lundi, il a également annoncé la mort d'une septième personne dans une attaque aérienne distincte dans le village de Nikolskoïé.
La région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, est régulièrement visée par des frappes ukrainiennes, Kiev disant agir ainsi en réponse aux bombardements quotidiens des forces russes sur les villes d'Ukraine depuis plus de deux ans.
Fin décembre 2023, Belgorod, la capitale régionale, avait été endeuillée par une frappe ukrainienne ayant fait 25 morts et une centaine de blessés, le bombardement le plus meurtrier sur le sol russe depuis le début du conflit.
Depuis l'attaque à grande échelle contre l'Ukraine en février 2022, le président russe Vladimir Poutine a soufflé le chaud et le froid sur un possible recours à l'arme nucléaire.
Cette fois, les exercices annoncés lundi par le ministère russe de la Défense doivent permettre à l'armée russe de "s'entraîner à la préparation et à l'utilisation d'armes nucléaires non stratégiques", conçues pour être utilisées sur le champ de bataille.
Le ministère a assuré que cela répondait à des "menaces" proférées par des dirigeants occidentaux contre la Russie.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a précisé qu'il s'agissait de "l'intention d'envoyer des contingents armés en Ukraine, c'est-à-dire de placer des soldats de l'Otan face à l'armée russe".
Il a pointé du doigt Emmanuel Macron, dont il a critiqué la "rhétorique très dangereuse", ainsi que des représentants britanniques et américains.
Le président français a récemment évoqué la possibilité d'envoyer des troupes occidentales au sol en Ukraine si Moscou perçait "les lignes de front" et si Kiev le demandait.
Il avait déjà exprimé cette idée en février, suscitant la désapprobation parmi les principaux alliés de Kiev, même si certains ont depuis fait un pas en sa direction notamment face à la poussé russe sur le front est.
Les exercices militaires russes ordonnés par Vladimir Poutine impliqueront l'aviation, la marine et des forces du district militaire Sud, qui est basé tout près de l'Ukraine et couvre des régions ukrainiennes dont Moscou revendique l'annexion, selon le ministère russe de la Défense.
La date et le lieu n'ont pas été précisés, tout comme le nombre de militaires et les équipements mobilisés.
La doctrine nucléaire russe prévoit un recours "strictement défensif" à l'arme atomique, en cas d'attaque de la Russie avec des armes de destruction massive ou en cas d'agression avec des armes conventionnelles "menaçant l'existence même de l'État".
Parallèlement, Moscou a menacé lundi de frapper des cibles britanniques en Ukraine "et au-delà" si Kiev employait des armes livrées par Londres pour frapper le territoire russe.
Dans un communiqué, la diplomatie russe a indiqué que l'ambassadeur britannique Nigel Casey avait été convoqué lundi après des déclarations du ministre britannique des Affaires étrangères David Cameron qui, selon Moscou, portaient "sur le droit de l'Ukraine à frapper le territoire de la Russie à l'aide d'armes britanniques".
"N. Casey a été prévenu que n'importe quelle installation militaire ou équipement britannique en Ukraine et au-delà de ses frontières pourrait être pris pour cible en riposte à des frappes ukrainiennes avec des armements britanniques sur le territoire russe", a indiqué le ministère russe dans ce communiqué.
Selon la diplomatie russe, les propos de David Cameron "contredisent directement les assurances données par la partie britannique lors du transfert de missiles longue portée à l'Ukraine", selon lesquelles ils ne seraient pas utilisés contre le "territoire russe".
L'ambassadeur français Pierre Lévy a également été convoqué lundi par la diplomatie russe, sans qu'une raison officielle n'ait été à ce stade communiquée.
Sur le terrain, une frappe ukrainienne de drones explosifs dans le petit village de Beriozovka, dans la région russe de Belgorod, a par ailleurs fait au moins six morts et 35 blessés lundi, selon le gouverneur local, Viatcheslav Gladkov.
Deux petits camions "qui transportaient des employés vers leur lieu de travail, et une voiture ont été attaquées par l'armée ukrainienne à l'aide de drones kamikazes", a détaillé le responsable sur Telegram.
Plus tard, lundi, il a également annoncé la mort d'une septième personne dans une attaque aérienne distincte dans le village de Nikolskoïé.
La région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, est régulièrement visée par des frappes ukrainiennes, Kiev disant agir ainsi en réponse aux bombardements quotidiens des forces russes sur les villes d'Ukraine depuis plus de deux ans.
Fin décembre 2023, Belgorod, la capitale régionale, avait été endeuillée par une frappe ukrainienne ayant fait 25 morts et une centaine de blessés, le bombardement le plus meurtrier sur le sol russe depuis le début du conflit.