"Plus de 61.000 enfants ont fui une nouvelle vague de violences" dans la province de Cabo Delgado ces deux derniers mois, a déclaré l'organisation caritative dans un communiqué.
De nouveaux troubles ont éclaté dans cette province avant Noël, et se poursuivent de manière sporadique mais soutenue, selon des sources locales et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
L'agence onusienne a précisé lundi que le nombre de personnes déplacées atteignait 112.894 pour la période allant du 22 décembre au 3 mars. Des milliers de familles ont fui en bus, en pirogue ou à pied.
Une psychologue de Médecins sans frontières (MSF), Esperança Chinhanja, basée dans cette province pauvre, a mis en garde contre les conséquences dramatiques des récentes attaques sur la santé mentale.
"Anxiété, crises de panique, insomnie, sentiment d'isolement et pensées récurrentes: certains évoquent aussi des pensées suicidaires", dit-elle.
Depuis octobre 2017, la province riche en gaz dans le nord de l'ancienne colonie portugaise est le théâtre d'une insurrection menée par des jihadistes liés au groupe Etat islamique (EI).
"Des informations récurrentes font état de décapitations et d'enlèvements, dont de nombreuses victimes mineures", souligne Save the children, alors que cette guérilla "ne semble pas près de disparaître".
Avec l'aide de milliers de militaires du Rwanda et des pays voisins de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) depuis 2001, le gouvernement a repris un contrôle fragile sur une grande partie de la province mais les attaques jihadistes se poursuivent.
De nouveaux troubles ont éclaté dans cette province avant Noël, et se poursuivent de manière sporadique mais soutenue, selon des sources locales et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
L'agence onusienne a précisé lundi que le nombre de personnes déplacées atteignait 112.894 pour la période allant du 22 décembre au 3 mars. Des milliers de familles ont fui en bus, en pirogue ou à pied.
Une psychologue de Médecins sans frontières (MSF), Esperança Chinhanja, basée dans cette province pauvre, a mis en garde contre les conséquences dramatiques des récentes attaques sur la santé mentale.
"Anxiété, crises de panique, insomnie, sentiment d'isolement et pensées récurrentes: certains évoquent aussi des pensées suicidaires", dit-elle.
Depuis octobre 2017, la province riche en gaz dans le nord de l'ancienne colonie portugaise est le théâtre d'une insurrection menée par des jihadistes liés au groupe Etat islamique (EI).
"Des informations récurrentes font état de décapitations et d'enlèvements, dont de nombreuses victimes mineures", souligne Save the children, alors que cette guérilla "ne semble pas près de disparaître".
Avec l'aide de milliers de militaires du Rwanda et des pays voisins de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) depuis 2001, le gouvernement a repris un contrôle fragile sur une grande partie de la province mais les attaques jihadistes se poursuivent.