Le chanteur de U2 envisage quelque chose de « bruyant, sans compromis et déraisonnable ». Pourtant abonnés à un rock minimaliste et volontiers atmosphérique depuis longtemps, Bono et sa bande se sont récemment réveillés avec l’envie de faire du rock qui tache ! A entendre le chanteur, le prochain opus de U2 sera un album où la guitare prendra une place centrale. Une déclaration au New York Times d’autant plus inattendue que « Songs Of Ascent », album annoncé depuis 2009, serait quasiment terminé. Mieux encore, Bono estime que U2 a fait fausse route, à tel point qu’ils ont dû réapprendre à composer afin de s’approcher de la rigueur et du tranchant d’un groupe comme… AC/DC !
Rock’n’roll implacable
« On fait tous des erreurs. Le virus du rock progressif nous a contaminés, et on avait besoin d’un vaccin. La discipline de notre processus de composition, ce qui faisait U2 - la mélodie des refrains, les idées claires - avaient disparu », a reconnu l’interprète de « Sunday Bloody Sunday », avant de con er avoir pris des cours de composition a n de revenir à l’essentiel.
Un retour aux sources qui a porté ses fruits, selon lui, dès « Songs Of Innocence » (2014), et qui devrait trouver son paroxysme dans ce futur album résolument rock. « Je ne sais pas qui va produire notre album de rock’n’roll complètement barré. Mais ce qu’on veut, c’est AC/DC, c’est Mutt Lange (producteur connu pour son travail avec le quatuor australien, Def Leppard ou encore Muse) », a ajouté Bono.
« L’approche. La discipline. La discipline de composition. Voilà ce qu’on veut. » Eh bien voilà qui promet, du moins sur le papier. Restera à juger sur pièce ! « En ce moment, je veux écrire le morceau rock’n’roll le plus implacable, énervant, provocant et fuck-o aux charts de la pop de la carrière du groupe. (...) Un album à guitares, bruyant, sans concession et excessif. » Un peu plus loin dans l’interview, Bono explique la raison de ce revirement musical soudain, en réalisant au passage sa petite autocritique. Il explique d’abord avoir « souhaité parler aux charts de la pop sur les deux derniers albums (Songs of Innocence en 2014 et Songs of Expérience en 2017) et avoir échoué », avant d’a rmer que sur leur prédécesseur, No Line on the Horizon (2009), « le virus du rock progressif s’était installé. » Il a déclaré (selon le Guardian) : « Le 9 septembre 2014, nous n’avons pas seulement mis notre bouteille de lait à la porte mais dans tous les frigos de toutes les maisons de la ville. Dans certains cas, nous l’avons versé sur les cornflakes des bonnes gens. Et certaines personnes aiment verser leur propre lait. Et d’autres sont intolérants au lactose… »
Revenant sur la façon dont les choses se sont déroulées, le chanteur affirme : « J’en assume l’entière responsabilité. Pas Guy O, pas Edge, pas Adam, pas Larry, pas Tim Cook, pas Eddy Cue. J’avais pensé que si nous pouvions mettre notre musique à la portée des gens, ils choisiraient peutêtre de s’en approcher. Pas tout à fait. Comme l’a dit un petit malin des réseaux sociaux : ‘’Je me suis réveillé ce matin pour trouver Bono dans ma cuisine, buvant mon café, portant ma robe de chambre, lisant mon journal’’. Ou, moins aimable, ‘’L’album gratuit de U2 est quand même trop cher’’. Mea culpa. »
Rock’n’roll implacable
« On fait tous des erreurs. Le virus du rock progressif nous a contaminés, et on avait besoin d’un vaccin. La discipline de notre processus de composition, ce qui faisait U2 - la mélodie des refrains, les idées claires - avaient disparu », a reconnu l’interprète de « Sunday Bloody Sunday », avant de con er avoir pris des cours de composition a n de revenir à l’essentiel.
Un retour aux sources qui a porté ses fruits, selon lui, dès « Songs Of Innocence » (2014), et qui devrait trouver son paroxysme dans ce futur album résolument rock. « Je ne sais pas qui va produire notre album de rock’n’roll complètement barré. Mais ce qu’on veut, c’est AC/DC, c’est Mutt Lange (producteur connu pour son travail avec le quatuor australien, Def Leppard ou encore Muse) », a ajouté Bono.
« L’approche. La discipline. La discipline de composition. Voilà ce qu’on veut. » Eh bien voilà qui promet, du moins sur le papier. Restera à juger sur pièce ! « En ce moment, je veux écrire le morceau rock’n’roll le plus implacable, énervant, provocant et fuck-o aux charts de la pop de la carrière du groupe. (...) Un album à guitares, bruyant, sans concession et excessif. » Un peu plus loin dans l’interview, Bono explique la raison de ce revirement musical soudain, en réalisant au passage sa petite autocritique. Il explique d’abord avoir « souhaité parler aux charts de la pop sur les deux derniers albums (Songs of Innocence en 2014 et Songs of Expérience en 2017) et avoir échoué », avant d’a rmer que sur leur prédécesseur, No Line on the Horizon (2009), « le virus du rock progressif s’était installé. » Il a déclaré (selon le Guardian) : « Le 9 septembre 2014, nous n’avons pas seulement mis notre bouteille de lait à la porte mais dans tous les frigos de toutes les maisons de la ville. Dans certains cas, nous l’avons versé sur les cornflakes des bonnes gens. Et certaines personnes aiment verser leur propre lait. Et d’autres sont intolérants au lactose… »
Revenant sur la façon dont les choses se sont déroulées, le chanteur affirme : « J’en assume l’entière responsabilité. Pas Guy O, pas Edge, pas Adam, pas Larry, pas Tim Cook, pas Eddy Cue. J’avais pensé que si nous pouvions mettre notre musique à la portée des gens, ils choisiraient peutêtre de s’en approcher. Pas tout à fait. Comme l’a dit un petit malin des réseaux sociaux : ‘’Je me suis réveillé ce matin pour trouver Bono dans ma cuisine, buvant mon café, portant ma robe de chambre, lisant mon journal’’. Ou, moins aimable, ‘’L’album gratuit de U2 est quand même trop cher’’. Mea culpa. »
