Pochette du vinyle contenant « Mamunia » réalisé par les Wings en 1973.
Au début de l’année 1973, l’ancien Beatle est en villégiature avec sa femme Linda dans le palace marrakchi. Un prélude à l’enregistrement du troisième album de leur groupe Wings « Band on the Run ». McCartney souhaite immortaliser ce séjour dès qu’on lui a expliqué que « Mamounia » se traduit par « refuge ». L’auteur-compositeur-interprète utilise le terme comme une métaphore de la renaissance. Et la liberté.
Les couplets de la chanson utilisent la pluie comme hyperbole des moments difficiles auxquels les gens sont confrontés. Le message de la chanson n'est pas de se plaindre de ces moments difficiles car tout le monde en fait face mais de se concentrer sur le refuge. « Mamunia », ainsi orthographiée, est écrite par Paul et Linda. Elle sort pour la première fois en tant que face B du single « Jet » aux États-Unis, mais est remplacée par « Let Me Roll It » lorsque « Mamunia » est finalement jugée apte pour une future face A possible. Une chanson pop lumineuse et aérée, célébrant les bonnes choses de la vie et tout aussi délicieuse. Une sorte de perle de sagesse naïve.
C‘est la première chanson enregistrée pour l’opus « Band on the Run » à Lagos, au Nigeria. Paul McCartney chante, joue de la guitare et de la basse, Denny Laine, un ancien des Moody Blues, gratte également en exécutant les chœurs avec Linda. L'un des roadies de McCartney joue de la grosse caisse. Comme « Bluebird », « Mamunia » est principalement acoustique. Le critique musical Robert Christgau décrit l'intro de la chanson comme « Afro-soul ». L’album qui renferme cette pièce reste le plus grand succès commercial de Paul McCartney après la séparation des Beatles, numéro 1 des deux côtés de l'Atlantique et meilleure vente de l'année 1974 aux États-Unis.
Les couplets de la chanson utilisent la pluie comme hyperbole des moments difficiles auxquels les gens sont confrontés. Le message de la chanson n'est pas de se plaindre de ces moments difficiles car tout le monde en fait face mais de se concentrer sur le refuge. « Mamunia », ainsi orthographiée, est écrite par Paul et Linda. Elle sort pour la première fois en tant que face B du single « Jet » aux États-Unis, mais est remplacée par « Let Me Roll It » lorsque « Mamunia » est finalement jugée apte pour une future face A possible. Une chanson pop lumineuse et aérée, célébrant les bonnes choses de la vie et tout aussi délicieuse. Une sorte de perle de sagesse naïve.
C‘est la première chanson enregistrée pour l’opus « Band on the Run » à Lagos, au Nigeria. Paul McCartney chante, joue de la guitare et de la basse, Denny Laine, un ancien des Moody Blues, gratte également en exécutant les chœurs avec Linda. L'un des roadies de McCartney joue de la grosse caisse. Comme « Bluebird », « Mamunia » est principalement acoustique. Le critique musical Robert Christgau décrit l'intro de la chanson comme « Afro-soul ». L’album qui renferme cette pièce reste le plus grand succès commercial de Paul McCartney après la séparation des Beatles, numéro 1 des deux côtés de l'Atlantique et meilleure vente de l'année 1974 aux États-Unis.
Un mythe par la photographie
Si « Band on the Run », contrairement à « Red Rose Speedway », n’adopte pas le format de l’album stricto sensu, il n’en contient pas moins un poster de polaroïds pris par Linda qui témoignent avec naturel du travail des trois musiciens. Dix années plus tôt, c’est son futur mari qui joue au photographe. Des clichés inédits des Beatles à leurs débuts sont rendues publiques au compte-gouttes avant une exposition événement qui a lieu du 28 juin au 28 octobre à la National Portrait Gallery de Londres. Au total, plus de 250 photographies seront visibles dans le cadre de l'exposition « Paul McCartney photographs 1963-64 : Eyes Of The Storm ». Parmi les clichés, on découvre Ringo Starr riant aux éclats, John Lennon à Paris, un autoportrait de Paul McCartney dans un miroir ou encore George Harrison torse nu en Floride.
Les photos, prises entre novembre 1963 et février 1964, offrent un regard unique sur les débuts des Beatles alors qu'ils passaient de sensation britannique à phénomène mondial.
Les photos, prises entre novembre 1963 et février 1964, offrent un regard unique sur les débuts des Beatles alors qu'ils passaient de sensation britannique à phénomène mondial.
