La ministre a révélé qu’en 2024, 64 213 entreprises ont été créées, contre 9 223 ayant déclaré faillite, ce qui correspond à environ 100 défaillances pour 700 créations.
Les statistiques de la Direction Générale des Impôts mettent en évidence une hausse notable du nombre d’entreprises actives, passant de 448 000 en 2021 à 620 000 en 2024, reflétant une dynamique favorable dans la création d’entreprises, avec une augmentation de 5,7 % du volume des transactions.
Cependant, les entreprises en faillite rencontrent des obstacles majeurs, notamment liés à la procédure de cessation de paiement. Celles-ci accumulent souvent des dettes envers la CNSS et le fisc, avant d’abandonner leurs obligations et de basculer vers le secteur informel.
Le principal défi reste de préserver les emplois créés par ces entreprises, alors que l’impact social des faillites demeure préoccupant. En effet, les défaillances d’entreprises privent l’État de recettes fiscales importantes et conduisent à la perte d’emploi pour des milliers de salariés, souvent sans accès aux indemnités de chômage, conditionnées par un nombre minimum de jours déclarés (260 jours au cours des 12 derniers mois et 780 jours sur 36 mois). Un critère difficile à remplir lorsque certains employeurs réduisent les heures de travail avant de déclarer faillite, privant ainsi les salariés de cette protection.
La ministre a souligné les mesures fiscales dans le cadre du PLF 2025, avec une enveloppe de 14 milliards de dirhams, visant à soutenir les entreprises et à atténuer leurs difficultés. Ces mesures incluent la réforme de la CNSS, destinée à protéger les droits des employés et à proposer des solutions pour les entreprises en difficulté. Par ailleurs, des programmes de financement comme "Tamwilkoum", le Fonds Mohammed VI pour l’investissement, et le programme "Ana Mou9awil" ont été mis en avant.
Malgré les efforts du gouvernement pour encourager la création d’emplois et d’entreprises, le rapport d’Inforisk, intégré dans celui du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), indique une hausse de 14 % des faillites au premier semestre 2024 par rapport à la même période en 2023, avec 7600 entreprises ayant déclaré leur cessation d’activité auprès des juridictions compétentes.
Pour remédier à cette situation, la ministre propose de faciliter l’accès des entreprises en difficulté aux marchés publics, tandis que les représentants syndicaux plaident pour une réforme du système d’indemnisation pour perte d’emploi et la création d’une assurance dédiée aux entreprises confrontées à des situations de cessation de paiement. En outre, les 14 milliards de dirhams prévus dans le PLF 2025 seront alloués non seulement à la stimulation de l’investissement et au soutien à l’emploi, mais aussi au renforcement de l’appui aux très petites, petites et moyennes entreprises (TPME).
Les statistiques de la Direction Générale des Impôts mettent en évidence une hausse notable du nombre d’entreprises actives, passant de 448 000 en 2021 à 620 000 en 2024, reflétant une dynamique favorable dans la création d’entreprises, avec une augmentation de 5,7 % du volume des transactions.
Cependant, les entreprises en faillite rencontrent des obstacles majeurs, notamment liés à la procédure de cessation de paiement. Celles-ci accumulent souvent des dettes envers la CNSS et le fisc, avant d’abandonner leurs obligations et de basculer vers le secteur informel.
Le principal défi reste de préserver les emplois créés par ces entreprises, alors que l’impact social des faillites demeure préoccupant. En effet, les défaillances d’entreprises privent l’État de recettes fiscales importantes et conduisent à la perte d’emploi pour des milliers de salariés, souvent sans accès aux indemnités de chômage, conditionnées par un nombre minimum de jours déclarés (260 jours au cours des 12 derniers mois et 780 jours sur 36 mois). Un critère difficile à remplir lorsque certains employeurs réduisent les heures de travail avant de déclarer faillite, privant ainsi les salariés de cette protection.
La ministre a souligné les mesures fiscales dans le cadre du PLF 2025, avec une enveloppe de 14 milliards de dirhams, visant à soutenir les entreprises et à atténuer leurs difficultés. Ces mesures incluent la réforme de la CNSS, destinée à protéger les droits des employés et à proposer des solutions pour les entreprises en difficulté. Par ailleurs, des programmes de financement comme "Tamwilkoum", le Fonds Mohammed VI pour l’investissement, et le programme "Ana Mou9awil" ont été mis en avant.
Malgré les efforts du gouvernement pour encourager la création d’emplois et d’entreprises, le rapport d’Inforisk, intégré dans celui du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), indique une hausse de 14 % des faillites au premier semestre 2024 par rapport à la même période en 2023, avec 7600 entreprises ayant déclaré leur cessation d’activité auprès des juridictions compétentes.
Pour remédier à cette situation, la ministre propose de faciliter l’accès des entreprises en difficulté aux marchés publics, tandis que les représentants syndicaux plaident pour une réforme du système d’indemnisation pour perte d’emploi et la création d’une assurance dédiée aux entreprises confrontées à des situations de cessation de paiement. En outre, les 14 milliards de dirhams prévus dans le PLF 2025 seront alloués non seulement à la stimulation de l’investissement et au soutien à l’emploi, mais aussi au renforcement de l’appui aux très petites, petites et moyennes entreprises (TPME).