Les autorités militaires nigériennes ont abrogé une loi adoptée en 2015 par le Niger pour lutter contre le trafic illicite des migrants, a appris Anadolu de source officielle.
"Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie ordonne : la loi n°2015-35 du 26 mai 2015, relative au trafic illicite des migrants est abrogée à compter du 26 mai 2015", indique une ordonnance signée par le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) et Chef de l'État, le général Abdourahamane Tiani.
"Les condamnations en application de cette loi ainsi que leurs effets sont effacés à compter du 26 mai 2015", a ajouté l'ordonnance, précisant qu'"aucune réclamation de quelque nature que ce soit sur la base de la présente ordonnance n'est recevable".
En 2015, le Niger et l'Union européenne (UE) avaient signé un accord pour mener une lutte commune contre la migration des jeunes africains voulant se rendre en Europe.
Depuis le coup d'État du 26 juillet dernier contre le président Mohamed Bazoum, les relations entre le Niger et l'Union européenne sont devenues tendues. A l'instar de la France, l'Union européenne refuse toujours de reconnaître les autorités militaires nigériennes et demande la libération du président déchu et son rétablissement.
"Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie ordonne : la loi n°2015-35 du 26 mai 2015, relative au trafic illicite des migrants est abrogée à compter du 26 mai 2015", indique une ordonnance signée par le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) et Chef de l'État, le général Abdourahamane Tiani.
"Les condamnations en application de cette loi ainsi que leurs effets sont effacés à compter du 26 mai 2015", a ajouté l'ordonnance, précisant qu'"aucune réclamation de quelque nature que ce soit sur la base de la présente ordonnance n'est recevable".
En 2015, le Niger et l'Union européenne (UE) avaient signé un accord pour mener une lutte commune contre la migration des jeunes africains voulant se rendre en Europe.
Depuis le coup d'État du 26 juillet dernier contre le président Mohamed Bazoum, les relations entre le Niger et l'Union européenne sont devenues tendues. A l'instar de la France, l'Union européenne refuse toujours de reconnaître les autorités militaires nigériennes et demande la libération du président déchu et son rétablissement.