Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et l’Eau
Secrétaire général de l’Istiqlal depuis 2017, docteur en science économique (université d’Aix-Marseille en 1992), Nizar Baraka a débuté sa carrière dans l’enseignement, avant d’intégrer le ministère des Finances en 1996 où il gravit les échelons avant d’être nommé directeur adjoint de la direction des études et des prévisions financières en 2006. En 2007, il intègre le gouvernement El Fassi en tant que ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Affaires économiques et générales. En 2012, il décroche le portefeuille de l’Economie et des Finances dans le gouvernement Benkirane, une année plus tard il présente sa démission au Chef du gouvernement, à la suite de la décision de l’Istiqlal de se retirer du gouvernement. En 2013, il succède à Chakib Benmoussa à la tête du Conseil économique, social et environnemental qu’il pilote jusqu’en décembre 2018.
Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce
Membre du bureau exécutif de l’Alliance des économistes istiqlaliens, ex-directeur de cabinet de Nizar Baraka au CESE, Mezzour est un ingénieur diplômé de l’Ecole polytechnique de Zurich. Il débute sa carrière en 1996 en rejoignant l’entreprise suisse ABB, avant d’intégrer le cabinet Deloitte en tant que consultant. Il rentre au Maroc en 2003 en tant que DG de l’entreprise Budget (filiale de Finance.com), il est débauché en 2005 par la Somed, qu’il rejoint en tant que conseiller du président, avant de faire un détour par le service trading puis la direction commerciale de Zellidja (filiale de Somed). Il rejoindra finalement le ministère de l’Industrie et du Commerce en tant que chef de Cabinet de Moulay Hafid Elalamy, après un passage par le secteur de l’importation-distribution d’automobile en tant que directeur général de Suzuki Maroc.
Mohamed Abdeljalil, ministre des Transports et de la Logistique
Lauréat de l’Ecole nationale de ponts et chaussées de Paris en 1991, il intègre l’année qui suit le cabinet parisien d’Arthur Andersen en tant qu’auditeur. Deux ans plus tard, il rejoint la société Bymaro, filiale du groupe Bouygues au Maroc où il gravit les échelons avant d’atteindre le poste de directeur commercial. Il rejoint le secteur public en 2013, en tant que directeur des programmes et des études du ministère des Transports dirigé à l’époque par Karim Ghellab, où il chapeautera des chantiers stratégiques comme le désenclavement des zones isolées, la création de la caisse de financement routière ou encore la libéralisation du transport aérien. En 2005, Mohamed Abdeljalil est nommé directeur général de l’Office d’exploitation des ports (ODEP), qui sera rebaptisé Marsa Maroc en 2006 dont il devient président du directoire en 2007. Depuis Mohamed Abdeljalil a chapeauté la modernisation de Marsa Maroc, avec des projets d’envergure comme son introduction en bourse en 2016.
Aouatif Hayar, ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille
Enseignante-chercheuse et experte internationales reconnue en Smart Cities, Hayar est la seconde femme marocaine à avoir décroché la présidence d’une université (Hassan II de Casablanca). Docteure en traitement du signal et télécommunications de l’Institut national polytechnique de Toulouse, Aouatif Hayar est la première marocaine à obtenir une agrégation en génie électrique de l’Ecole normale supérieure Cachan en 1992. Elle deviendra membre du réseau international de chercheurs de l’Institute of Electrical and Electronics Engineers, dont elle est présidente de la branche casablancaise (Casablanca IEEE Core Smart City). Aouati fHayar est également co-fondatrice du cluster E-Madina. En 2015, elle est sélectionnée dans le top 10 des femmes innovantes en Afrique par l’African Innovation Foundation, elle sera par la suite nommée coordinatrice de Solar Decathlon Africa project. Cette universitaire dirige également plusieurs projets de R&D toujours dans le domaine des Smart Cities, avec la ville de Casablanca, l’IRESEN, le CNRST, la Lydec, GIZ et la fondation HBS.