Avec la détection, le 18 janvier au port de Tanger Med, d’un premier cas de contamination par la nouvelle souche de la Covid-19 apparue au Royaume Uni, les autorités marocaines se retrouvent à nouveau obligées de sonner l’alerte générale. Preuve en est, la décision d’interdire à titre préventif l’accès au territoire national aux avions et personnes en provenance d’Australie, Brésil, Nouvelle Zélande et d’Irlande. Un pays d’où venait justement le cas asymptomatique actuellement en isolement à Casablanca.
Une nouvelle souche qui fait craindre pour le milieu scolaire
Pour l’heure aucune autre mesure concernant cette nouvelle souche n’a été communiquée par les autorités. « Ce qui est dérangeant avec cette nouvelle variante, c’est qu’elle favorise la propagation du virus avec une vitesse de 70% de plus que la variante découverte à Wuhan en décembre 2019. Une nouvelle souche qui n’est pas pour autant plus virulente en termes de mortalité et de létalité », a précisé Moulay Mustapha Ennaji, directeur du laboratoire de virologie de l’Université Hassan II de Casablanca. La virulence de cette nouvelle souche, bien que sa létalité ne soit pas aggravée, fait craindre pour certains secteurs, notamment l’éducation. Les enfants représentent, en effet, des vecteurs de propagation par excellence, ce qui pourrait justifier la campagne de dépistage massif lancée la semaine dernière par les autorités sanitaires et qui vise quelque 30.000 collégiens et lycéens dans les régions les plus touchées par l’épidémie.
Avec cette nouvelle donne, le basculement vers l’enseignement à distance se profile donc comme une option très envisageable. Contactée par L’Opinion, la tutelle botte en touche et rappelle que ce genre de mesures dépend des recommandations du Comité Technique et Scientifique.
Parallèlement, les spécialistes estiment que l’apparition d’une nouvelle variante de la Covid-19 ne devrait pas atténuer l’efficacité d’une campagne de vaccination. « Cette nouvelle souche n’affecte pas la composition du vaccin. Les formules élaborées à ce jour demeurent efficaces et protectrices », a rassuré Ennaj. Il n’empêche qu’une recrudescence des cas de contagion est à craindre et avait déjà appelée à une « application rigoureuse des gestes barrières ».
Le vaccin en suspens
En attendant, toujours aucune nouvelle des campagnes de vaccinations massives annoncées pour la fin 2020. Le gouvernement avait, rappelons-le, confirmé l’acquisition de 65 millions de doses, dont les premières livraisons étaient prévues pour la fin décembre. La tutelle avait par ailleurs annoncé la réception de 10 millions de doses du vaccin développé par le chinois Sinopharm et 7 millions de doses développées par AstraZenaca.
A l’heure où nous rédigeons ces lignes, l’incertitude est toujours de mise sur la marche à suivre de l’Exécutif sur la question. Incertitude alimentée par la démission récente du Top management de Sinopharm, les complications entourant le fret, depuis l’Inde, des doses développées par AstraZeneca, voire les inquiétudes exprimées par la communauté scientifique (notamment occidentale) sur l’efficacité des formules de vaccins développées par les laboratoires chinois et russes face aux nouvelles souches brésiliennes, anglaises et sud-africaines.
Cependant, Pfizer-BioNTech se veut rassurant en annonçant sa capacité à s’adapter à toute mutation dans l’espace de 6 semaines.
Une nouvelle souche qui fait craindre pour le milieu scolaire
Pour l’heure aucune autre mesure concernant cette nouvelle souche n’a été communiquée par les autorités. « Ce qui est dérangeant avec cette nouvelle variante, c’est qu’elle favorise la propagation du virus avec une vitesse de 70% de plus que la variante découverte à Wuhan en décembre 2019. Une nouvelle souche qui n’est pas pour autant plus virulente en termes de mortalité et de létalité », a précisé Moulay Mustapha Ennaji, directeur du laboratoire de virologie de l’Université Hassan II de Casablanca. La virulence de cette nouvelle souche, bien que sa létalité ne soit pas aggravée, fait craindre pour certains secteurs, notamment l’éducation. Les enfants représentent, en effet, des vecteurs de propagation par excellence, ce qui pourrait justifier la campagne de dépistage massif lancée la semaine dernière par les autorités sanitaires et qui vise quelque 30.000 collégiens et lycéens dans les régions les plus touchées par l’épidémie.
Avec cette nouvelle donne, le basculement vers l’enseignement à distance se profile donc comme une option très envisageable. Contactée par L’Opinion, la tutelle botte en touche et rappelle que ce genre de mesures dépend des recommandations du Comité Technique et Scientifique.
Parallèlement, les spécialistes estiment que l’apparition d’une nouvelle variante de la Covid-19 ne devrait pas atténuer l’efficacité d’une campagne de vaccination. « Cette nouvelle souche n’affecte pas la composition du vaccin. Les formules élaborées à ce jour demeurent efficaces et protectrices », a rassuré Ennaj. Il n’empêche qu’une recrudescence des cas de contagion est à craindre et avait déjà appelée à une « application rigoureuse des gestes barrières ».
Le vaccin en suspens
En attendant, toujours aucune nouvelle des campagnes de vaccinations massives annoncées pour la fin 2020. Le gouvernement avait, rappelons-le, confirmé l’acquisition de 65 millions de doses, dont les premières livraisons étaient prévues pour la fin décembre. La tutelle avait par ailleurs annoncé la réception de 10 millions de doses du vaccin développé par le chinois Sinopharm et 7 millions de doses développées par AstraZenaca.
A l’heure où nous rédigeons ces lignes, l’incertitude est toujours de mise sur la marche à suivre de l’Exécutif sur la question. Incertitude alimentée par la démission récente du Top management de Sinopharm, les complications entourant le fret, depuis l’Inde, des doses développées par AstraZeneca, voire les inquiétudes exprimées par la communauté scientifique (notamment occidentale) sur l’efficacité des formules de vaccins développées par les laboratoires chinois et russes face aux nouvelles souches brésiliennes, anglaises et sud-africaines.
Cependant, Pfizer-BioNTech se veut rassurant en annonçant sa capacité à s’adapter à toute mutation dans l’espace de 6 semaines.
Amine ATER