Les rebelles houthis, qui contrôlent de vastes régions du Yémen, mènent depuis novembre des attaques contre des navires dans la région disant agir en solidarité avec les Palestiniens dans la bande de Gaza, où Israël mène une guerre sanglante contre le Hamas en représailles à l'attaque sans précédent du 7 octobre sur le sol israélien.
Face aux attaques houthies, les Etats-Unis ont mis en place en décembre une force multinationale de protection maritime en mer Rouge, baptisée "Prosperity Guardian", tandis que l'Union européenne a annoncé lundi le lancement officiel d'une mission similaire.
"L'Europe va assurer la liberté de navigation en mer Rouge, en coordination avec nos partenaires internationaux", a écrit la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sur le réseau social X.
Depuis janvier, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont mené des frappes répétées sur des cibles houthies au Yémen sans parvenir à mettre fin à leurs attaques, la dernière frappe ayant eu lieu samedi.
Lundi encore, de nouvelles attaques ont été signalées contre la navigation dans la région.
Les Houthis, soutenus par l'Iran, ont pris pour cible "un navire britannique dans le golfe d'Aden, le RUBYMAR, avec des missiles navals", selon un communiqué du porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree.
La société de sécurité maritime Ambrey a signalé l'attaque d'un "vraquier battant pavillon bélizien, immatriculé au Royaume-Uni et exploité par le Liban" dans le détroit de Bab al-Mandeb, qui relie la mer Rouge au golfe d'Aden.
Le navire se dirigeait vers le nord depuis les Emirats arabes unis et avait pour destination finale la ville bulgare de Varna.
L'agence de sécurité maritime UKMTO, dirigée par la marine britannique, a indiqué qu'un navire se trouvant à 35 milles nautiques (65 kilomètres) du port yéménite de Mokha avait signalé "une explosion à proximité qui a causé des dommages". Elle a précisé plus tard que l'équipage avait évacué et était sain et sauf.
Les Houthis ont également dit avoir abattu un avion américain MQ-9, affirmation à laquelle Washington n'a pas encore répondu.
Lundi, Ambrey a d'autre part rapporté qu'un vraquier américain battant pavillon grec avait signalé avoir subi une "attaque de missiles" dans le golfe d'Aden, avant qu'un autre projectile ne touche l'eau à 10-15 mètres du navire. Aucun blessé ni dégât n'a été signalé dans les deux cas et le navire poursuit sa route vers Aden, dans le sud du Yémen.
UKMTO a pour sa part indiqué que le cargo avait signalé "une explosion à proximité immédiate du navire" avant une seconde en plein air également près du bateau, causant des dégâts superficiels.
Cette attaque n'a jusque-là pas été revendiquée.
Face à la poursuite des attaques, le Qatar a appelé lundi à un cessez-le-feu à Gaza, qui entraînerait l'arrêt des attaques des Houthis qui ont notamment perturbé les livraisons d'hydrocarbures.
Le ministre de l'Energie du Qatar, Saad al-Kaabi, également PDG du géant public qatari des hydrocarbures QatarEnergy, a affirmé que la "racine du problème" en mer Rouge, était "l'invasion israélienne de Gaza".
"J'espère qu'un cessez-le-feu interviendra bientôt, afin de mettre un terme (aux attaques) et à leur impact économique sur le monde entier", a-t-il encore dit.
A Bruxelles, l'UE a officiellement lancé l'opération militaire navale Aspides, dont la mission est prévue pour un an, éventuellement renouvelable.
Elle ne devrait pas être totalement opérationnelle avant "quelques semaines", quand elle disposera de ressources suffisantes, selon un un diplomate européen.
Les Vingt-Sept se sont mis d'accord dès janvier sur le principe d'une mission de surveillance et patrouille maritime en mer Rouge, à condition toutefois que son mandat soit purement défensif.
Elle pourra faire feu pour défendre les navires marchands ou se défendre elle-même, mais ne pourra pas viser des objectifs à terre contre des positions des rebelles houthis au Yémen, selon des diplomates.
Plusieurs pays ont fait part de leur intention de participer à cette mission baptisée "Aspides" ("bouclier" en grec ancien), notamment la Belgique, l'Italie, l'Allemagne ou la France. L'Espagne a indiqué qu'elle n'y participerait pas.
Face aux attaques houthies, les Etats-Unis ont mis en place en décembre une force multinationale de protection maritime en mer Rouge, baptisée "Prosperity Guardian", tandis que l'Union européenne a annoncé lundi le lancement officiel d'une mission similaire.
"L'Europe va assurer la liberté de navigation en mer Rouge, en coordination avec nos partenaires internationaux", a écrit la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sur le réseau social X.
Depuis janvier, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont mené des frappes répétées sur des cibles houthies au Yémen sans parvenir à mettre fin à leurs attaques, la dernière frappe ayant eu lieu samedi.
Lundi encore, de nouvelles attaques ont été signalées contre la navigation dans la région.
Les Houthis, soutenus par l'Iran, ont pris pour cible "un navire britannique dans le golfe d'Aden, le RUBYMAR, avec des missiles navals", selon un communiqué du porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree.
La société de sécurité maritime Ambrey a signalé l'attaque d'un "vraquier battant pavillon bélizien, immatriculé au Royaume-Uni et exploité par le Liban" dans le détroit de Bab al-Mandeb, qui relie la mer Rouge au golfe d'Aden.
Le navire se dirigeait vers le nord depuis les Emirats arabes unis et avait pour destination finale la ville bulgare de Varna.
L'agence de sécurité maritime UKMTO, dirigée par la marine britannique, a indiqué qu'un navire se trouvant à 35 milles nautiques (65 kilomètres) du port yéménite de Mokha avait signalé "une explosion à proximité qui a causé des dommages". Elle a précisé plus tard que l'équipage avait évacué et était sain et sauf.
Les Houthis ont également dit avoir abattu un avion américain MQ-9, affirmation à laquelle Washington n'a pas encore répondu.
Lundi, Ambrey a d'autre part rapporté qu'un vraquier américain battant pavillon grec avait signalé avoir subi une "attaque de missiles" dans le golfe d'Aden, avant qu'un autre projectile ne touche l'eau à 10-15 mètres du navire. Aucun blessé ni dégât n'a été signalé dans les deux cas et le navire poursuit sa route vers Aden, dans le sud du Yémen.
UKMTO a pour sa part indiqué que le cargo avait signalé "une explosion à proximité immédiate du navire" avant une seconde en plein air également près du bateau, causant des dégâts superficiels.
Cette attaque n'a jusque-là pas été revendiquée.
Face à la poursuite des attaques, le Qatar a appelé lundi à un cessez-le-feu à Gaza, qui entraînerait l'arrêt des attaques des Houthis qui ont notamment perturbé les livraisons d'hydrocarbures.
Le ministre de l'Energie du Qatar, Saad al-Kaabi, également PDG du géant public qatari des hydrocarbures QatarEnergy, a affirmé que la "racine du problème" en mer Rouge, était "l'invasion israélienne de Gaza".
"J'espère qu'un cessez-le-feu interviendra bientôt, afin de mettre un terme (aux attaques) et à leur impact économique sur le monde entier", a-t-il encore dit.
A Bruxelles, l'UE a officiellement lancé l'opération militaire navale Aspides, dont la mission est prévue pour un an, éventuellement renouvelable.
Elle ne devrait pas être totalement opérationnelle avant "quelques semaines", quand elle disposera de ressources suffisantes, selon un un diplomate européen.
Les Vingt-Sept se sont mis d'accord dès janvier sur le principe d'une mission de surveillance et patrouille maritime en mer Rouge, à condition toutefois que son mandat soit purement défensif.
Elle pourra faire feu pour défendre les navires marchands ou se défendre elle-même, mais ne pourra pas viser des objectifs à terre contre des positions des rebelles houthis au Yémen, selon des diplomates.
Plusieurs pays ont fait part de leur intention de participer à cette mission baptisée "Aspides" ("bouclier" en grec ancien), notamment la Belgique, l'Italie, l'Allemagne ou la France. L'Espagne a indiqué qu'elle n'y participerait pas.