L’Observatoire marocain de la très petite et moyenne entreprise (OMTPME) vient de publier son rapport annuel sur un pan dans ce secteur d’activité en pleine mutation. Du nombre de dissolutions des Entreprises personnes morales à celui des emplois déclarés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) en passant par le nombre des entreprises ayant changé de taille, tout y est. Une vraie radioscopie TPME qui présage une consolidation des acquis.
Pour ce qui est du premier volet, il ressort que le nombre de dissolutions des Entreprises personnes morales (EPM) s’est élevé à 9.740 en 2022, en hausse de près de 18% par rapport à 2021. Cette hausse importante du nombre d’entreprises en cours de dissolution en 2022, explique l’Observatoire, est due à la conjoncture économique difficile.
Selon le rapport, l’évolution des dissolutions, entre 2021 et 2022, montre que les régions du Sud ont subi la hausse la plus importante, soit 91,2%, suivies de la région Marrakech-Safi (80,4%) et de la région de Béni Mellal-Khénifra (40,5%). Par ailleurs, Tanger-Tétouan-Al Hoceima est la seule région où le nombre de dissolutions a baissé de 22,1%.
Au plan sectoriel, lit-on dans le document, les dissolutions d’entreprises, en 2022, étaient plus nombreuses dans le « commerce, réparation d’automobiles et de motocycles » et la « construction » qui ont concentré 52,9% du nombre total, tandis que l’« hébergement et restauration » a connu l’évolution la plus importante comparativement à 2021, soit plus de 37%, ce secteur étant parmi ceux les plus impactés par les crises sanitaire et économique de 2020.
Pour ce qui est du premier volet, il ressort que le nombre de dissolutions des Entreprises personnes morales (EPM) s’est élevé à 9.740 en 2022, en hausse de près de 18% par rapport à 2021. Cette hausse importante du nombre d’entreprises en cours de dissolution en 2022, explique l’Observatoire, est due à la conjoncture économique difficile.
Selon le rapport, l’évolution des dissolutions, entre 2021 et 2022, montre que les régions du Sud ont subi la hausse la plus importante, soit 91,2%, suivies de la région Marrakech-Safi (80,4%) et de la région de Béni Mellal-Khénifra (40,5%). Par ailleurs, Tanger-Tétouan-Al Hoceima est la seule région où le nombre de dissolutions a baissé de 22,1%.
Au plan sectoriel, lit-on dans le document, les dissolutions d’entreprises, en 2022, étaient plus nombreuses dans le « commerce, réparation d’automobiles et de motocycles » et la « construction » qui ont concentré 52,9% du nombre total, tandis que l’« hébergement et restauration » a connu l’évolution la plus importante comparativement à 2021, soit plus de 37%, ce secteur étant parmi ceux les plus impactés par les crises sanitaire et économique de 2020.
Evolution importante
Pour ce qui de la ventilation, le document indique que des dissolutions par classe d’âge révèle que plus de la moitié des entreprises personnes morales n’avaient pas atteint les 5 ans d’existence, soit une augmentation de 5,5 points par rapport à 2021. En outre, les entreprises ayant un âge n’excédant pas 2 ans ont vu leur part s’élever de 13,3% à 18%, alors que les entreprises âgées de 5 à 10 ans et de 10 à 20 ans ont vu leur part diminuer respectivement de 2,9 points et de 3,2 points par rapport à l’année précédente.
Concernant le deuxième volet, l’Observatoire rapporte, dans son édition 2023, que le nombre d’entreprises ayant changé leur taille s’est établi, entre 2020 et 2021, à 17.233 unités. A cet égard, l’instance des TPE fait ressortir que 7.360 microentreprises sont devenues des très petites entreprises (TPE), 2.563 TPE des PME (petites et moyennes entreprises), et 229 PME des GE (grandes entreprises).
En revanche, fait savoir l’OMTPME dans ce rapport qui porte sur les exercices 2021 et 2022, que 51 GE sont devenues des PME, 1.505 PME des microentreprises ou TPE, et 3.266 TPE des microentreprises.Par région, ce rapport révèle que Casablanca-Settat, qui a généré 32,4% du PIB (produit intérieur brut) en 2021, conserve son statut de premier pôle économique en accueillant 37,1% de l’effectif total des entreprises personnes morales actives (EPMA),
Cette région est suivie de celles de Rabat-Salé-Kénitra et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima avec des parts établies respectivement à 14,7% et 11,5%.Par ailleurs, les régions de Fès-Meknès, Souss-Massa, Béni Mellal-Khénifra et Drâa-Tafilalet ont vu l’effectif de leurs EPMA progresser de plus de 10%, soit un taux supérieur à la moyenne nationale.Selon les secteurs, le commerce et la construction continuent à concentrer, en 2021, plus de 50% de l’effectif des EPMA, soit une progression annuelle de 7,5%.
Progression annuelle
D’autre part, l’effectif des EPMA opérant dans le secteur tertiaire a augmenté de manière importante, il en est ainsi du commerce, de la « santé humaine et action sociale », des « transports et entreposage » et des « autres activités de services », le secteur tertiaire ayant contribué pour 52% au PIB national.La part des EPMA opérant dans le secteur manufacturier, qui a généré 15% du PIB, s’est élevée à 6,3%.
Quant au troisième chapitre portant sur l’examen annuel des emplois déclarés à la CNSS, il ressort une progression annuelle plus marquée de 8,9% en 2022, contre 5,4% en 2021. Ainsi, sur la période 2017-2019, les emplois déclarés à la CNSS ont connu une hausse annuelle moyenne de 4,7%, précise l’OMTPME.
Cette évolution, soutient l’Observatoire, résulte, en plus des impacts de la conjoncture économique, de l’effort de sensibilisation entrepris par cette institution auprès des entreprises pour effectuer leurs déclarations dans le respect de la réglementation. Dans ces conditions, les emplois occupés par les TPME ont représenté 76,4% de l’effectif total déclaré contre 73,1% en 2021. Cette évolution s’explique par la contribution des microentreprises dont la part s’est accrue à 29,7%, après 23,3% en 2021.
Enfin, font observer les auteurs du rapport, l’examen des salaires déclarés au titre de 2022 montre que 75,8% des employés ont perçu une rémunération n’excédant pas 4.000 dirhams et 44% une rémunération inférieure au SMIG. Ce dernier chiffre s’expliquerait par l’ampleur de l’emploi temporaire et à temps partiel, conclut le document.
Bon à savoir
L’Agence Nationale pour la Promotion de la PME (Maroc PME) a pour principales missions, à la lumière de la loi 53-00 formant la charte de la petite et moyenne entreprise, du Cadre contractuel Etat-Agence pour l’appui à l’entrepreneuriat et à la compétitivité des entreprises la régissant et de son avenant, le développement de la compétitivité et de la croissance des TPME moyennant des actions d’accompagnement, de conseil et d’assistance technique et des soutiens à l’investissement ciblés et sur mesure, générateur de valeur ajoutée et d’emploi.Cette mission porte également sur le renforcement de l’écosystème entrepreneurial à travers le développement de dispositifs d’accompagnement entrepreneurial et de renforcement des capacités d’intervention des acteurs locaux.
Enfin, Maroc PME élabore la politique de développement et la mise en œuvre des partenariats avec le secteur public ou privé ou les deux, pour la promotion des programmes d’appui et d’accompagnement au profit des entreprises et pour développer l’initiative entrepreneuriale.
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