Le journaliste a fait savoir qu’il ne souhaitait pas effectuer un procès à distance lors d’une séance qui s’est effectuée par visioconférence. En effet, M. Radi a déclaré qu’il pensait qu’il aurait un procès en présentiel en le transférant de la prison locale d’Oukacha-Casablanca, où il est incarcéré depuis juillet 2020, au tribunal correctionnel de Casablanca. Le choix de tenir l’audience à distance a motivé Radi à annoncer son retrait de la séance.
Le procureur général adjoint a expliqué ne pas avoir autorisé la présence du prévenu lors de son audience, en raison du contexte pandémique et des procédures qui sont mises en place. Toutefois, la défense et les proches du journaliste ont fustigé cette décision, ajoutant qu’ils n’en avaient pas été prévenus. De même pour le bâtonnier Abderrahmane Benamrou qui estime qu’un procès à distance ne respecte pas la procédure pénale, poursuivant que l’audience doit s’effectuer en présence de la cour.
À la suite de l’audience, plusieurs individus, ainsi que l’entourage d’Omar Radi se sont réunis devant la cour d’appel de Casablanca, en scandant des slogans qui réclament la libération du journaliste en grève de la faim depuis le 9 avril. Les manifestants ont exprimé leur colère au sujet de l’emprisonnement de M. Radi qui selon eux serait lié à ses opinions politiques qu’il affichait librement.
Pour l’heure, le procès a été retardé jusqu’au 18 mai prochain.
Le procureur général adjoint a expliqué ne pas avoir autorisé la présence du prévenu lors de son audience, en raison du contexte pandémique et des procédures qui sont mises en place. Toutefois, la défense et les proches du journaliste ont fustigé cette décision, ajoutant qu’ils n’en avaient pas été prévenus. De même pour le bâtonnier Abderrahmane Benamrou qui estime qu’un procès à distance ne respecte pas la procédure pénale, poursuivant que l’audience doit s’effectuer en présence de la cour.
À la suite de l’audience, plusieurs individus, ainsi que l’entourage d’Omar Radi se sont réunis devant la cour d’appel de Casablanca, en scandant des slogans qui réclament la libération du journaliste en grève de la faim depuis le 9 avril. Les manifestants ont exprimé leur colère au sujet de l’emprisonnement de M. Radi qui selon eux serait lié à ses opinions politiques qu’il affichait librement.
Pour l’heure, le procès a été retardé jusqu’au 18 mai prochain.