Le Raja arrive. Il s’approche. Il se pointe. Il se hisse au podium. Il progresse physiquement et tactiquement. Son capital de confiance progresse au fil des matchs. Il met la pression sur les autres prétendants, notamment l’éternel voisin et rival, le Wydad. Son adversaire de la soirée ne peut aucunement remettre en question sa défaite. La tactique adoptée cherchait aux meilleurs des cas: ne pas encaisser de but et ramener un nul blanc. Cela n’a pas été concrétisé. Pire, le Youssoufia de Berrechid a été submergé par un Raja étincelant en seconde partie du jeu.
Sellami un retour gagnant
Humainement Sellami est très proche de ses joueurs. Psychologiquement, grâce à sa présence sur le banc des Verts, le groupe a gagné en sérénité et sûreté. En première mi-temps, alors qu’ils étaient en difficultés et qu’ils n’arrivaient ni à imposer leur jeu ni à s’imposer, les Rajaouis n’ont pas paniqué. Mieux encore, ils ont varié leur jeu une fois qu’ils avaient constaté que l’adversaire défendait en bloc compact composé de trois lignes défensives très proches les unes des autres. Ils ont opté alors pour les longues relances en profondeur dans le dos des défenseurs du Youssoufia. Ils n’étaient pas loin d’ouvrir le score. La meilleure occasion a été ratée par Bekkari à la 40ème minute. Il a mal cadré son tir alors qu’il avait de meilleurs choix.
Azmani trop prudent, trop attentiste !
Trop prudent, trop défensif, trop attentiste, adoptant une progression serrée et lente, il ne pouvait que faire subir le jeu à ses joueurs. Malgré leur technicité, leur mobilité, ils ont manqué de créativité offensive se contentant de fermer les couloirs et repoussant les assauts. Si le schéma a bien fonctionné en première mi-temps, il est tombé en panne dès le premier but de Hafidi. Obligés de revenir au score, les joueurs se sont découverts libérant des couloirs devant les Rajaouis qui, avec peu de réussite, auraient pu inscrire plus qu’un second but. Mais ils avaient perdu la fraicheur de la première partie. Ils avaient du mal à se créer des occasions. Même en ayant joué 180 minutes, avec le schéma adopté son équipe aurait été incapable de revenir et renverser le match.
Un coaching vert gagnant
Sellami a laissé au repos sur le banc des joueurs décisifs: Hafidi, Aarjoune et Ahadad. Il a offert ainsi à de jeunes éléments l’opportunité de se « remplirles jambes », de gagner en minutes de jeu, en masse musculaire, en aptitudes cardiovasculaires et en confiance. Il sait que la compétition est encore longue et très exigeante. Il est conscient que l’effectif doit tourner. Il joue la prudence. Mais dès la reprise, il a fait appel à ses jokers faisant basculer le match en sa faveur. Sur son premier ballon touché, Hafidi a déclenché un bolide. Chadli n’a pas pu empêcher le ballon de dépasser la ligne de but malgré son intervention. Quelques minutes après, Ahadad a consolidé l’avance casablancaise en étant à l’origine et à la finalisation de l’action. L’addition aurait pu être plus corsée. Le Raja n’a pas volé sa victoire. En seconde partie, il a été dominateur et efficace face à un adversaire incapable de suivre qui jouait son premier match officiel après la reprise « covidienne »
Sellami un retour gagnant
Humainement Sellami est très proche de ses joueurs. Psychologiquement, grâce à sa présence sur le banc des Verts, le groupe a gagné en sérénité et sûreté. En première mi-temps, alors qu’ils étaient en difficultés et qu’ils n’arrivaient ni à imposer leur jeu ni à s’imposer, les Rajaouis n’ont pas paniqué. Mieux encore, ils ont varié leur jeu une fois qu’ils avaient constaté que l’adversaire défendait en bloc compact composé de trois lignes défensives très proches les unes des autres. Ils ont opté alors pour les longues relances en profondeur dans le dos des défenseurs du Youssoufia. Ils n’étaient pas loin d’ouvrir le score. La meilleure occasion a été ratée par Bekkari à la 40ème minute. Il a mal cadré son tir alors qu’il avait de meilleurs choix.
Azmani trop prudent, trop attentiste !
Trop prudent, trop défensif, trop attentiste, adoptant une progression serrée et lente, il ne pouvait que faire subir le jeu à ses joueurs. Malgré leur technicité, leur mobilité, ils ont manqué de créativité offensive se contentant de fermer les couloirs et repoussant les assauts. Si le schéma a bien fonctionné en première mi-temps, il est tombé en panne dès le premier but de Hafidi. Obligés de revenir au score, les joueurs se sont découverts libérant des couloirs devant les Rajaouis qui, avec peu de réussite, auraient pu inscrire plus qu’un second but. Mais ils avaient perdu la fraicheur de la première partie. Ils avaient du mal à se créer des occasions. Même en ayant joué 180 minutes, avec le schéma adopté son équipe aurait été incapable de revenir et renverser le match.
Un coaching vert gagnant
Sellami a laissé au repos sur le banc des joueurs décisifs: Hafidi, Aarjoune et Ahadad. Il a offert ainsi à de jeunes éléments l’opportunité de se « remplirles jambes », de gagner en minutes de jeu, en masse musculaire, en aptitudes cardiovasculaires et en confiance. Il sait que la compétition est encore longue et très exigeante. Il est conscient que l’effectif doit tourner. Il joue la prudence. Mais dès la reprise, il a fait appel à ses jokers faisant basculer le match en sa faveur. Sur son premier ballon touché, Hafidi a déclenché un bolide. Chadli n’a pas pu empêcher le ballon de dépasser la ligne de but malgré son intervention. Quelques minutes après, Ahadad a consolidé l’avance casablancaise en étant à l’origine et à la finalisation de l’action. L’addition aurait pu être plus corsée. Le Raja n’a pas volé sa victoire. En seconde partie, il a été dominateur et efficace face à un adversaire incapable de suivre qui jouait son premier match officiel après la reprise « covidienne »