Après examen approfondi desdites mesures, le comité de crise a reconfirmé, dans un deuxième communiqué parvenu à l’Opinion que : «Le projet de Loi de Finances 2020 présente effectivement des risques majeurs pour le devenir des exportations nationales. Dans ce cadre, le comité de crise s’inquiète de la rupture de la confiance dans le partenariat public-privé pour l’environnement des affaires au Maroc». Les exportateurs déplorent ce qu’ils considèrent le nom respect de certains engagements convenus lors des dernières assises de la fiscalité.
«Au moment où on s’attendaient à la mise en œuvre des incitations fiscales remises à Monsieur le Ministre des Finances lors des Assises sur la Fiscalité, placées sous le thème de l’équité fiscale, nous nous retrouvons d’une manière inéquitable face à l’annulation unilatérale du seul avantage dont on bénéficiaient», souligne un membre de l’ASMEX avant de s’interroger :
«Faut-il rappeler que cet avantage ne faisait que compenser les surcoûts de facteurs de production et contribuait à faire face à la vive concurrence sur les marchés internationaux ?».
Affirmant n’avoir pas été concertés los de la préparation du PLF 2020 et de l’étude d’impact annoncée, les exportateurs annoncent donc leur volonté de ne pas adhérer aux mesures de ce projet. A l’issue de sa réunion du mercredi, le comité de crise a conclu que les exportateurs sont dans la légitimité de demander de surseoir et de reporter, d’au moins 5 ans, l’application de ces mesures. A cet effet, ce même comité urge d’engager des examens et des études approfondies, «dans le cadre d’une concertation avec les exportateurs, pour aboutir à des solutions qui ne gêneraient pas le Maroc vis-à-vis de ses partenaires internationaux, mais qui permettraient d’abord de préserver les emplois nécessaires aux équilibres sociaux et les parts des marchés du Maroc à l’international», conclut le communiqué.
«Au moment où on s’attendaient à la mise en œuvre des incitations fiscales remises à Monsieur le Ministre des Finances lors des Assises sur la Fiscalité, placées sous le thème de l’équité fiscale, nous nous retrouvons d’une manière inéquitable face à l’annulation unilatérale du seul avantage dont on bénéficiaient», souligne un membre de l’ASMEX avant de s’interroger :
«Faut-il rappeler que cet avantage ne faisait que compenser les surcoûts de facteurs de production et contribuait à faire face à la vive concurrence sur les marchés internationaux ?».
Affirmant n’avoir pas été concertés los de la préparation du PLF 2020 et de l’étude d’impact annoncée, les exportateurs annoncent donc leur volonté de ne pas adhérer aux mesures de ce projet. A l’issue de sa réunion du mercredi, le comité de crise a conclu que les exportateurs sont dans la légitimité de demander de surseoir et de reporter, d’au moins 5 ans, l’application de ces mesures. A cet effet, ce même comité urge d’engager des examens et des études approfondies, «dans le cadre d’une concertation avec les exportateurs, pour aboutir à des solutions qui ne gêneraient pas le Maroc vis-à-vis de ses partenaires internationaux, mais qui permettraient d’abord de préserver les emplois nécessaires aux équilibres sociaux et les parts des marchés du Maroc à l’international», conclut le communiqué.