Le Projet de Loi de Finances (PLF) pour l’année 2025 s'inscrit dans un environnement économique international marqué par une reprise fragile, perturbée par des tensions géopolitiques et des fluctuations des marchés des matières premières.
Malgré ce contexte, le Maroc affiche une résilience remarquable grâce à une stratégie de diversification économique et de partenariats avec des acteurs mondiaux. Le PLF 2025 vise à consolider cette résilience à travers des réformes structurelles, avec une priorité donnée à l’investissement et à la création d’emplois.
Les priorités du PLF 2025 se déclinent en quatre axes principaux : le renforcement des piliers de l’État social, la consolidation de l’investissement et de l’emploi, la mise en œuvre de réformes structurelles et la soutenabilité des finances publiques. Grâce à ces efforts, l’économie marocaine est attendue à une croissance de 4,6% en 2025, tout en réduisant le déficit budgétaire à 3,5% du PIB.
Une attention particulière sera accordée à la dynamisation de l’emploi dans les secteurs clés tels que l’agriculture, les BTP et le tourisme, ainsi qu’au soutien aux très petites et moyennes entreprises (TPME). Le gouvernement poursuivra également des réformes dans le secteur de l’énergie pour garantir des investissements publics durables, avec un accent particulier sur la gestion de l’eau et la transition énergétique, notamment en explorant les possibilités offertes par l'hydrogène vert.
L’un des piliers centraux du PLF 2025 est la mise en œuvre de la nouvelle Charte de l’Investissement. Cette charte vise à renforcer l’attractivité du Maroc pour les investisseurs étrangers, tout en améliorant la compétitivité nationale. L'accent sera également mis sur la modernisation du système judiciaire, la régionalisation de l'administration, et une meilleure gouvernance des entreprises publiques.
Sur le plan social, le PLF s'inscrit dans la continuité des réformes entreprises dans le cadre du Chantier Royal pour la généralisation de la protection sociale. Le gouvernement poursuivra ses efforts pour étendre l’Assurance Maladie Obligatoire et élargir les régimes de retraite.
La réforme du système éducatif, notamment avec un focus sur l'apprentissage, a pour objectif d'améliorer l'employabilité des jeunes et de répondre aux besoins évolutifs du marché du travail.
Le Maroc se prépare à accueillir deux événements sportifs majeurs : la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde de Football 2030. Ces compétitions représentent des opportunités stratégiques pour attirer des investissements et renforcer la place du Maroc sur la scène internationale. Elles devraient également stimuler la croissance économique et promouvoir le patrimoine culturel du pays.
Le PLF 2025 prévoit également des mesures concrètes pour soutenir le pouvoir d'achat des citoyens face aux impacts de la conjoncture économique nationale et internationale. Une enveloppe de 16,536 milliards de dirhams est allouée pour stabiliser les prix de produits de base tels que le gaz butane, le sucre, la farine et le blé tendre.
Pour faire face à la hausse des coûts de production de l'électricité, des dotations budgétaires de 5 milliards de dirhams en 2022, 4 milliards en 2023 et 2024, et 4 milliards supplémentaires en 2025 ont été accordées à l'ONEE pour limiter l'impact de cette hausse. Concernant l'inflation des produits alimentaires, particulièrement due aux sécheresses récurrentes, le gouvernement mobilise 20 milliards de dirhams pour les campagnes agricoles de 2022-2023 et 2023-2024. Parmi les mesures, l’exonération de la TVA sur certains produits agricoles et le soutien des prix de l’orge et des intrants agricoles sont essentielles pour garantir la stabilité des prix et préserver l’équilibre des filières agricoles.
Le gouvernement accorde une importance capitale à la promotion de l'emploi, en tant que pilier essentiel du développement économique et social, et une priorité dans la construction de l'État social. La stratégie adoptée se traduit par une feuille de route multisectorielle visant à traiter les enjeux structurels du marché de l'emploi sous l'angle de l'offre et de la demande, avec un plan d'action prévu pour 2025.
Celui-ci met l'accent sur trois axes majeurs : stimulation de l'investissement, maintien de l'emploi rural et amélioration des programmes de promotion de l'emploi.
Le premier axe, avec un budget de 12 milliards de dirhams, vise à encourager les investissements créateurs d'emplois dans les secteurs à forte valeur ajoutée. Le gouvernement introduit des mesures incitatives et un soutien accru aux TPME pour renforcer leur résilience et leur dynamisme. Ce dispositif est conçu pour éviter la dispersion des efforts et rationaliser les interventions.
Le second axe, doté d'un milliard de dirhams, s'attache au maintien de l'emploi rural, particulièrement affecté par les mutations agricoles et les aléas climatiques. Le gouvernement a mis en place des mesures d'urgence, notamment l'exonération de la TVA sur les intrants agricoles et la suspension des droits d'importation pour certaines viandes et animaux, afin de stabiliser ce secteur.
Enfin, le troisième axe, également financé à hauteur d'un milliard de dirhams, porte sur l'amélioration de l'efficacité des programmes d'emploi. L'élargissement des contrats d'insertion et le développement du programme TAEHIL sont prévus pour toucher les jeunes non diplômés. L'ajustement des dispositifs de formation, ainsi que la promotion de l'apprentissage, visent à faciliter une insertion professionnelle rapide et pérenne.
Malgré ce contexte, le Maroc affiche une résilience remarquable grâce à une stratégie de diversification économique et de partenariats avec des acteurs mondiaux. Le PLF 2025 vise à consolider cette résilience à travers des réformes structurelles, avec une priorité donnée à l’investissement et à la création d’emplois.
Quatre axes stratégiques
Les priorités du PLF 2025 se déclinent en quatre axes principaux : le renforcement des piliers de l’État social, la consolidation de l’investissement et de l’emploi, la mise en œuvre de réformes structurelles et la soutenabilité des finances publiques. Grâce à ces efforts, l’économie marocaine est attendue à une croissance de 4,6% en 2025, tout en réduisant le déficit budgétaire à 3,5% du PIB.
Une attention particulière sera accordée à la dynamisation de l’emploi dans les secteurs clés tels que l’agriculture, les BTP et le tourisme, ainsi qu’au soutien aux très petites et moyennes entreprises (TPME). Le gouvernement poursuivra également des réformes dans le secteur de l’énergie pour garantir des investissements publics durables, avec un accent particulier sur la gestion de l’eau et la transition énergétique, notamment en explorant les possibilités offertes par l'hydrogène vert.
L’un des piliers centraux du PLF 2025 est la mise en œuvre de la nouvelle Charte de l’Investissement. Cette charte vise à renforcer l’attractivité du Maroc pour les investisseurs étrangers, tout en améliorant la compétitivité nationale. L'accent sera également mis sur la modernisation du système judiciaire, la régionalisation de l'administration, et une meilleure gouvernance des entreprises publiques.
Sur le plan social, le PLF s'inscrit dans la continuité des réformes entreprises dans le cadre du Chantier Royal pour la généralisation de la protection sociale. Le gouvernement poursuivra ses efforts pour étendre l’Assurance Maladie Obligatoire et élargir les régimes de retraite.
La réforme du système éducatif, notamment avec un focus sur l'apprentissage, a pour objectif d'améliorer l'employabilité des jeunes et de répondre aux besoins évolutifs du marché du travail.
Le Maroc se prépare à accueillir deux événements sportifs majeurs : la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde de Football 2030. Ces compétitions représentent des opportunités stratégiques pour attirer des investissements et renforcer la place du Maroc sur la scène internationale. Elles devraient également stimuler la croissance économique et promouvoir le patrimoine culturel du pays.
Soutien au pouvoir d'achat
Le PLF 2025 prévoit également des mesures concrètes pour soutenir le pouvoir d'achat des citoyens face aux impacts de la conjoncture économique nationale et internationale. Une enveloppe de 16,536 milliards de dirhams est allouée pour stabiliser les prix de produits de base tels que le gaz butane, le sucre, la farine et le blé tendre.
Pour faire face à la hausse des coûts de production de l'électricité, des dotations budgétaires de 5 milliards de dirhams en 2022, 4 milliards en 2023 et 2024, et 4 milliards supplémentaires en 2025 ont été accordées à l'ONEE pour limiter l'impact de cette hausse. Concernant l'inflation des produits alimentaires, particulièrement due aux sécheresses récurrentes, le gouvernement mobilise 20 milliards de dirhams pour les campagnes agricoles de 2022-2023 et 2023-2024. Parmi les mesures, l’exonération de la TVA sur certains produits agricoles et le soutien des prix de l’orge et des intrants agricoles sont essentielles pour garantir la stabilité des prix et préserver l’équilibre des filières agricoles.
Priorité à l'emploi
Le gouvernement accorde une importance capitale à la promotion de l'emploi, en tant que pilier essentiel du développement économique et social, et une priorité dans la construction de l'État social. La stratégie adoptée se traduit par une feuille de route multisectorielle visant à traiter les enjeux structurels du marché de l'emploi sous l'angle de l'offre et de la demande, avec un plan d'action prévu pour 2025.
Celui-ci met l'accent sur trois axes majeurs : stimulation de l'investissement, maintien de l'emploi rural et amélioration des programmes de promotion de l'emploi.
Le premier axe, avec un budget de 12 milliards de dirhams, vise à encourager les investissements créateurs d'emplois dans les secteurs à forte valeur ajoutée. Le gouvernement introduit des mesures incitatives et un soutien accru aux TPME pour renforcer leur résilience et leur dynamisme. Ce dispositif est conçu pour éviter la dispersion des efforts et rationaliser les interventions.
Le second axe, doté d'un milliard de dirhams, s'attache au maintien de l'emploi rural, particulièrement affecté par les mutations agricoles et les aléas climatiques. Le gouvernement a mis en place des mesures d'urgence, notamment l'exonération de la TVA sur les intrants agricoles et la suspension des droits d'importation pour certaines viandes et animaux, afin de stabiliser ce secteur.
Enfin, le troisième axe, également financé à hauteur d'un milliard de dirhams, porte sur l'amélioration de l'efficacité des programmes d'emploi. L'élargissement des contrats d'insertion et le développement du programme TAEHIL sont prévus pour toucher les jeunes non diplômés. L'ajustement des dispositifs de formation, ainsi que la promotion de l'apprentissage, visent à faciliter une insertion professionnelle rapide et pérenne.