L'armée israélienne a annoncé dimanche poursuivre parallèlement ses opérations dans "le nord, le centre et le sud" de la bande de Gaza, et avoir "éliminé des dizaines de palestiniens dans des combats au sol rapprochés et des frappes aériennes".
La veille, une frappe a fait 73 morts "et un grand nombre de blessés", selon la Défense civile de la bande de Gaza, dans une zone habitée de Beit Lahia, dans le nord du territoire palestinien, où Israël mène une nouvelle opération terrestre et aérienne.
Avant cette frappe, "plus de 400 morts" palestiniens ont été recensés dans le nord de la bande de Gaza depuis le début de l'offensive lancée par l'armée israélienne le 6 octobre dans ce secteur.
"Des nouvelles épouvantables en provenance du nord de Gaza, où les Palestiniens continuent de subir des horreurs indescriptibles sous le siège des forces israéliennes", a affirmé Joyce Msuya, la cheffe intérimaire de l'ONU pour l'aide humanitaire.
Le Hamas a affirmé qu'il continuerait à se battre dans le territoire assiégé malgré la mort de son chef, Yahya Sinouar, tué mercredi par des soldats israéliens et considéré comme le cerveau de l'attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 contre Israël, qui a déclenché la guerre.
Au moins 42.519 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués jusqu'à présent dans l'offensive israélienne menée en représailles dans la bande de Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
L'armée israélienne n'a pas fait de commentaire immédiat sur les frappes de Beit Lahiya, et indique qu'elle "continuait à opérer à travers Gaza, à la fois par des frappes aériennes et des opérations terrestres".
Le nombre croissant des blessés aggrave la situation catastrophique du système de santé
Parmi les morts figurent deux parents et leurs quatre enfants, ainsi qu'une femme, son fils, sa belle-fille et leurs quatre enfants, selon Raheem Kheder, un médecin. Ce dernier a déclaré que la frappe a rasé un immeuble de plusieurs étages et au moins quatre maisons voisines. Mounir al-Bursh, directeur général du ministère de la Santé, a déclaré que le nombre de blessés suite aux frappes aggravait "une situation déjà catastrophique pour le système de santé" dans le nord de Gaza, dans un message sur X.
La connexion Internet a été coupée dans le nord de Gaza samedi soir et n'avait pas encore été rétablie dimanche à midi, ce qui rend difficile la collecte d'informations sur les frappes.
Israël mène depuis deux semaines une opération de grande envergure dans le camp de réfugiés urbain de Jabaliya, également dans le nord de Gaza.
L'armée prétend avoir lancé l'opération contre les militants du Hamas qui s'y étaient regroupés.
Le nord de l’enclave palestinienne a déjà subi les plus lourdes destructions de la guerre et est encerclé par les forces israéliennes depuis la fin de l'année dernière, après l'attaque du 7 octobre 2023, du Hamas contre Israël.
Israël a ordonné à toute la population du nord de Gaza, y compris la ville de Gaza, d'évacuer vers le sud dans les premières semaines de la guerre et a réitéré ces instructions plus tôt ce mois-ci.
La plupart de la population a fui l'année dernière, mais environ 400.000 personnes seraient restées dans le nord.
Les Palestiniens qui ont fui le nord au début de la guerre n'ont pas été autorisés à revenir.
La guerre a détruit de vastes zones de Gaza et déplacé environ 90% de sa population de 2,3 millions de personnes.
La veille, une frappe a fait 73 morts "et un grand nombre de blessés", selon la Défense civile de la bande de Gaza, dans une zone habitée de Beit Lahia, dans le nord du territoire palestinien, où Israël mène une nouvelle opération terrestre et aérienne.
Avant cette frappe, "plus de 400 morts" palestiniens ont été recensés dans le nord de la bande de Gaza depuis le début de l'offensive lancée par l'armée israélienne le 6 octobre dans ce secteur.
"Des nouvelles épouvantables en provenance du nord de Gaza, où les Palestiniens continuent de subir des horreurs indescriptibles sous le siège des forces israéliennes", a affirmé Joyce Msuya, la cheffe intérimaire de l'ONU pour l'aide humanitaire.
Le Hamas a affirmé qu'il continuerait à se battre dans le territoire assiégé malgré la mort de son chef, Yahya Sinouar, tué mercredi par des soldats israéliens et considéré comme le cerveau de l'attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 contre Israël, qui a déclenché la guerre.
Au moins 42.519 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués jusqu'à présent dans l'offensive israélienne menée en représailles dans la bande de Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
L'armée israélienne n'a pas fait de commentaire immédiat sur les frappes de Beit Lahiya, et indique qu'elle "continuait à opérer à travers Gaza, à la fois par des frappes aériennes et des opérations terrestres".
Le nombre croissant des blessés aggrave la situation catastrophique du système de santé
Parmi les morts figurent deux parents et leurs quatre enfants, ainsi qu'une femme, son fils, sa belle-fille et leurs quatre enfants, selon Raheem Kheder, un médecin. Ce dernier a déclaré que la frappe a rasé un immeuble de plusieurs étages et au moins quatre maisons voisines. Mounir al-Bursh, directeur général du ministère de la Santé, a déclaré que le nombre de blessés suite aux frappes aggravait "une situation déjà catastrophique pour le système de santé" dans le nord de Gaza, dans un message sur X.
La connexion Internet a été coupée dans le nord de Gaza samedi soir et n'avait pas encore été rétablie dimanche à midi, ce qui rend difficile la collecte d'informations sur les frappes.
Israël mène depuis deux semaines une opération de grande envergure dans le camp de réfugiés urbain de Jabaliya, également dans le nord de Gaza.
L'armée prétend avoir lancé l'opération contre les militants du Hamas qui s'y étaient regroupés.
Le nord de l’enclave palestinienne a déjà subi les plus lourdes destructions de la guerre et est encerclé par les forces israéliennes depuis la fin de l'année dernière, après l'attaque du 7 octobre 2023, du Hamas contre Israël.
Israël a ordonné à toute la population du nord de Gaza, y compris la ville de Gaza, d'évacuer vers le sud dans les premières semaines de la guerre et a réitéré ces instructions plus tôt ce mois-ci.
La plupart de la population a fui l'année dernière, mais environ 400.000 personnes seraient restées dans le nord.
Les Palestiniens qui ont fui le nord au début de la guerre n'ont pas été autorisés à revenir.
La guerre a détruit de vastes zones de Gaza et déplacé environ 90% de sa population de 2,3 millions de personnes.
Ben Gvir et 1390 colons ont pris d'assaut la mosquée Al-Aqsa
Plus d'un millier de colons israéliens ont pris d'assaut, dimanche matin, la mosquée Al-Aqsa à Al Qods occupée, à l'occasion de la fête juive de "Souccot", sous protection de la police israélienne.
Le Département des dotations islamiques de Jérusalem, responsable de l’administration d’Al-Aqsa, a déclaré dans un communiqué que « la Porte des Maghrébins avait été fermée après que 1 390 extrémistes juifs ont pris d'assaut la mosquée Al-Aqsa, sous la protection de la police d’occupation ».
Des témoins oculaires ont rapporté à l’agence Anadolu que les colons accomplissaient des prières talmudiques dans les couloirs et les esplanades de la mosquée, dans un contexte de restrictions sévères à l'entrée des musulmans.
Les mêmes sources ont également indiqué que le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a pris part à l'assaut de l'esplanade au niveau du mur d’Al-Buraq, à l'ouest de la mosquée Al-Aqsa, transportant des offrandes de plantes, et accomplissant des prières talmudiques avec les colons et les rabbins.
Une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux montrant Bin Gvir prenant d'assaut la cour du mur Al-Buraq.
Ben Gvir "a assisté aux prières de l'Aïd sur la place du Mur d’Al Buraq et a rendu visite aux immigrants juifs à l'entrée du Mont du Temple, où il a rencontré des centaines de Juifs venus prier sur la montagne".
Les médias hébreux, notamment le journal Maariv et le site Internet Walla, ont rapporté que Ben Gvir avait pris d'assaut la mosquée Al-Aqsa.
Le Département des dotations islamiques de Jérusalem, responsable de l’administration d’Al-Aqsa, a déclaré dans un communiqué que « la Porte des Maghrébins avait été fermée après que 1 390 extrémistes juifs ont pris d'assaut la mosquée Al-Aqsa, sous la protection de la police d’occupation ».
Des témoins oculaires ont rapporté à l’agence Anadolu que les colons accomplissaient des prières talmudiques dans les couloirs et les esplanades de la mosquée, dans un contexte de restrictions sévères à l'entrée des musulmans.
Les mêmes sources ont également indiqué que le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a pris part à l'assaut de l'esplanade au niveau du mur d’Al-Buraq, à l'ouest de la mosquée Al-Aqsa, transportant des offrandes de plantes, et accomplissant des prières talmudiques avec les colons et les rabbins.
Une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux montrant Bin Gvir prenant d'assaut la cour du mur Al-Buraq.
Ben Gvir "a assisté aux prières de l'Aïd sur la place du Mur d’Al Buraq et a rendu visite aux immigrants juifs à l'entrée du Mont du Temple, où il a rencontré des centaines de Juifs venus prier sur la montagne".
Les médias hébreux, notamment le journal Maariv et le site Internet Walla, ont rapporté que Ben Gvir avait pris d'assaut la mosquée Al-Aqsa.