Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a indiqué samedi que 921 personnes avaient été tuées dans le territoire palestinien depuis la reprise des bombardements israéliens le 18 mars, dont 25 au cours des dernières 24 heures.
Le ministère ajoute dans un communiqué que le bilan total depuis le début de la guerre, déclenchée par l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, se monte désormais à 50.277 morts dans la bande de Gaza.
De son côté, l’ONU a fait état de 142.000 Palestiniens déplacés en une semaine.
La reprise de la guerre génocidaire dans la bande de Gaza par l’armée israélienne a provoqué un nouveau déplacement forcé de la population palestinienne.
‘’En seulement une semaine, 142.000 personnes ont été déplacées, et ce nombre devrait augmenter’’, a fait savoir mercredi 26 mars, Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, cité par Le journal de Montréal.
Il a rappelé que 90% de la population de l’enclave palestinienne assiégée a déjà été déplacée au moins une fois entre le 7 octobre 2023 et l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas en janvier 2025.
‘’Les espaces existant pour la survie des familles se réduisent’’, a-t-il souligné devant la presse à New York, notant que 17% de la bande de Gaza fait désormais l’objet d’un ordre d’évacuation de la part de l’armée israélienne.
‘’Les bombardements incessants et les ordres quotidiens d’évacuation, associés à la poursuite du blocage de l’entrée’’ de l’aide humanitaire depuis un mois, et au ‘’refus systématique des mouvements humanitaires à l’intérieur du territoire’’ ont ‘’un impact dévastateur sur la totalité des deux millions d’habitants’’, a-t-il insisté, déplorant que toutes les ressources à Gaza ‘’sont en train de s’épuiser’’.
Le ministère ajoute dans un communiqué que le bilan total depuis le début de la guerre, déclenchée par l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, se monte désormais à 50.277 morts dans la bande de Gaza.
De son côté, l’ONU a fait état de 142.000 Palestiniens déplacés en une semaine.
La reprise de la guerre génocidaire dans la bande de Gaza par l’armée israélienne a provoqué un nouveau déplacement forcé de la population palestinienne.
‘’En seulement une semaine, 142.000 personnes ont été déplacées, et ce nombre devrait augmenter’’, a fait savoir mercredi 26 mars, Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, cité par Le journal de Montréal.
Il a rappelé que 90% de la population de l’enclave palestinienne assiégée a déjà été déplacée au moins une fois entre le 7 octobre 2023 et l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas en janvier 2025.
‘’Les espaces existant pour la survie des familles se réduisent’’, a-t-il souligné devant la presse à New York, notant que 17% de la bande de Gaza fait désormais l’objet d’un ordre d’évacuation de la part de l’armée israélienne.
‘’Les bombardements incessants et les ordres quotidiens d’évacuation, associés à la poursuite du blocage de l’entrée’’ de l’aide humanitaire depuis un mois, et au ‘’refus systématique des mouvements humanitaires à l’intérieur du territoire’’ ont ‘’un impact dévastateur sur la totalité des deux millions d’habitants’’, a-t-il insisté, déplorant que toutes les ressources à Gaza ‘’sont en train de s’épuiser’’.
Israël menace d'élargir encore son offensive à Gaza
Par ailleurs, le Premier ministre Netanyahu a déclaré mercredi dernier à la Knesset que plus le Hamas persistera dans son refus de libérer les otages, plus la pression exercée sur lui sera forte, précisant que «cela inclut la prise de territoire, et d'autres mesures» qu’il n’a pas détaillées, rapporte le quotidien israélien Haaretz.
Le quotidien israélien ajoute qu’une source diplomatique arabe a déclaré à Al-Araby Al-Jadeed, que des pays de la région et Israël auraient convenu d'exercer une pression supplémentaire dans le but de contraindre à des concessions essentielles Hamas. Ce dernier aurait rejeté une proposition de cessez-le-feu en échange de l'exil de ses hauts responsables de Gaza. Plus tard mercredi, Hamas a déclaré, toujours selon Haaretz, que des négociations de cessez-le-feu étaient en cours et qu'il était ouvert à toute discussion.
Basem Naim, responsable du Hamas, a déclaré que «personne n'acceptera une situation où l'accord ne serait qu'une accalmie temporaire, au cours de laquelle les otages… seraient libérés en échange de nourriture et de boissons, après quoi les combats reprendraient, accompagnés de plans d'expulsion».
La situation humanitaire est particulièrement dramatique à Gaza depuis qu'Israël a fermé le 2 mars les points de passage pour l'aide humanitaire, espérant faire plier le Hamas pour qu'il rende les otages toujours entre ses mains.
De son côté, le ministre de la guerre israélien Israël Katz a déclaré que "l'armée va mener bientôt des opérations avec une force maximale sur de nouvelles zone de Gaza", alors que Hamas a affirmé mercredi que les derniers otages pourraient être tués si Israël tentait de les libérer par la force et poursuivait ses frappes.