Les États-Unis, le Qatar et l'Égypte devaient rencontrer une délégation israélienne au Qatar alors que le bilan des morts palestiniens de la guerre qui dure depuis 10 mois approche, voire dépasse les 40.000.
Les discussions du jeudi se tiendraient en présence du directeur de la CIA William Burns, selon une source américaine proche des négociations, ainsi que des chefs du Mossad, le service de renseignement israélien, et du Shin Bet, le service de sécurité intérieure, selon le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le Hamas qui n'a, ni annoncé sa présence ni sa non-participation aux discussions de jeudi, avait déjà réclamé dimanche dernier, la mise en application du plan présenté par Joe Biden pour une trêve à Gaza, "plutôt que de mener plus de négociations".
Il s’agit d’une proposition précédente qui avait le soutien des États-Unis et de la communauté internationale et que le Hamas avait acceptée en principe.
Le 31 mai, le président américain avait annoncé un plan, présenté comme émanant d'Israël, prévoyant, dans une première phase, une trêve de six semaines accompagnée d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et de la libération d'otages retenus dans le territoire palestinien et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Le Hamas a appelé dimanche dernier les médiateurs à "présenter une feuille de route" pour "appliquer" ce plan, "fondé sur la vision du (président américain Joe) Biden et les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU", "plutôt que de mener plus de négociations ou d'amener de nouvelles propositions".
Tel-Aviv a suggéré des « modifications» à un plan censé être présenté par elle, ce qui a conduit l’autre partie, en l’occurrence Hamas, à accuser l'autre de formuler de nouvelles exigences qu'elle ne peut accepter.
Résultat, Hamas a rejeté les dernières exigences d'Israël, qui incluent une présence militaire durable le long de la frontière avec l'Égypte et une ligne coupant Gaza en deux où il fouillerait les Palestiniens rentrant chez eux pour débusquer les militants.
Le porte-parole du Hamas, Osama Hamdan, a déclaré à l'Associated Press que le groupe ne s'intéressait qu'à la mise en œuvre de la proposition de Biden et non à de nouvelles négociations sur son contenu.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, tout en cherchant à nier qu'Israël ait formulé de nouvelles exigences, n’en affirme pas moins, et à plusieurs reprises, qu'Israël restait déterminé à obtenir une « victoire totale », et mise dans ce cas sur une durabilité de son agression contre la bande de Gaza.
Mais le point de désaccord le plus insoluble porte sur la transition entre la première phase du cessez-le-feu – portant sur la libération des femmes, des enfants et d'autres otages vulnérables - et la seconde, lorsque les soldats israéliens captifs seraient libérés et qu'un cessez-le-feu permanent devrait être instauré. Le Hamas craint qu'Israël ne reprenne la guerre après la libération du premier groupe d'otages.
Hamdan a fourni des documents montrant que le Hamas avait accepté une proposition américaine de transition en vertu de laquelle les négociations sur la transition commenceraient le 16ème jour de la première phase et se concluraient la cinquième semaine.
Plus récemment, le Hamas s'est opposé aux nouvelles exigences israéliennes de maintenir une présence le long de la frontière entre Gaza et l'Egypte et une route séparant le nord et le sud de Gaza.
Le Hamas continue d’exiger un retrait militaire israélien complet, un point qui faisait partie de toutes les versions précédentes de la proposition de cessez-le-feu, selon des documents partagés avec l'AP et vérifiés par des responsables impliqués dans les négociations.
Ce nouveau cycle de négociations indirectes se tient alors que les craintes d'une escalade militaire au Moyen-Orient s'amplifient..
Toutefois, le président Joe Biden a reconnu que les négociations pour une trêve deviennent "difficiles", après des mois de blocage.
Mercredi, le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, et le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, ont appelé toutes les parties à ne pas les "saper", un avertissement voilé à l'Iran, au Hamas et à Israël.
Mais si Israël continue à chaque fois d’apposer de nouvelles exigences à son propre plan, cela voudrait dire qu’il n’est nullement intéressé par un arrêt des hostilités mais cherche plutôt à obtenir la reddition pure et simple du Hamas.
Les discussions du jeudi se tiendraient en présence du directeur de la CIA William Burns, selon une source américaine proche des négociations, ainsi que des chefs du Mossad, le service de renseignement israélien, et du Shin Bet, le service de sécurité intérieure, selon le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le Hamas qui n'a, ni annoncé sa présence ni sa non-participation aux discussions de jeudi, avait déjà réclamé dimanche dernier, la mise en application du plan présenté par Joe Biden pour une trêve à Gaza, "plutôt que de mener plus de négociations".
Il s’agit d’une proposition précédente qui avait le soutien des États-Unis et de la communauté internationale et que le Hamas avait acceptée en principe.
Le 31 mai, le président américain avait annoncé un plan, présenté comme émanant d'Israël, prévoyant, dans une première phase, une trêve de six semaines accompagnée d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et de la libération d'otages retenus dans le territoire palestinien et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Le Hamas a appelé dimanche dernier les médiateurs à "présenter une feuille de route" pour "appliquer" ce plan, "fondé sur la vision du (président américain Joe) Biden et les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU", "plutôt que de mener plus de négociations ou d'amener de nouvelles propositions".
Tel-Aviv a suggéré des « modifications» à un plan censé être présenté par elle, ce qui a conduit l’autre partie, en l’occurrence Hamas, à accuser l'autre de formuler de nouvelles exigences qu'elle ne peut accepter.
Résultat, Hamas a rejeté les dernières exigences d'Israël, qui incluent une présence militaire durable le long de la frontière avec l'Égypte et une ligne coupant Gaza en deux où il fouillerait les Palestiniens rentrant chez eux pour débusquer les militants.
Le porte-parole du Hamas, Osama Hamdan, a déclaré à l'Associated Press que le groupe ne s'intéressait qu'à la mise en œuvre de la proposition de Biden et non à de nouvelles négociations sur son contenu.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, tout en cherchant à nier qu'Israël ait formulé de nouvelles exigences, n’en affirme pas moins, et à plusieurs reprises, qu'Israël restait déterminé à obtenir une « victoire totale », et mise dans ce cas sur une durabilité de son agression contre la bande de Gaza.
Mais le point de désaccord le plus insoluble porte sur la transition entre la première phase du cessez-le-feu – portant sur la libération des femmes, des enfants et d'autres otages vulnérables - et la seconde, lorsque les soldats israéliens captifs seraient libérés et qu'un cessez-le-feu permanent devrait être instauré. Le Hamas craint qu'Israël ne reprenne la guerre après la libération du premier groupe d'otages.
Hamdan a fourni des documents montrant que le Hamas avait accepté une proposition américaine de transition en vertu de laquelle les négociations sur la transition commenceraient le 16ème jour de la première phase et se concluraient la cinquième semaine.
Plus récemment, le Hamas s'est opposé aux nouvelles exigences israéliennes de maintenir une présence le long de la frontière entre Gaza et l'Egypte et une route séparant le nord et le sud de Gaza.
Le Hamas continue d’exiger un retrait militaire israélien complet, un point qui faisait partie de toutes les versions précédentes de la proposition de cessez-le-feu, selon des documents partagés avec l'AP et vérifiés par des responsables impliqués dans les négociations.
Ce nouveau cycle de négociations indirectes se tient alors que les craintes d'une escalade militaire au Moyen-Orient s'amplifient..
Toutefois, le président Joe Biden a reconnu que les négociations pour une trêve deviennent "difficiles", après des mois de blocage.
Mercredi, le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, et le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, ont appelé toutes les parties à ne pas les "saper", un avertissement voilé à l'Iran, au Hamas et à Israël.
Mais si Israël continue à chaque fois d’apposer de nouvelles exigences à son propre plan, cela voudrait dire qu’il n’est nullement intéressé par un arrêt des hostilités mais cherche plutôt à obtenir la reddition pure et simple du Hamas.
Selon CNN, les Américains pressent les Israéliens pour parvenir à un accord
La chaîne de télévision d’information en continu américaine CNN a cité une source israélienne bien informée confirmant que « les responsables américains ont dit à leurs homologues israéliens que le moment était venu de parvenir à un accord pour empêcher le déclenchement d’une guerre régionale ».
Selon ce que rapporte la chaîne US, la source a indiqué que « personne ne sait ce que veut le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ».
Et d’ajouter que « Netanyahu a contrecarré à plusieurs reprises les tentatives visant à parvenir à un accord de cessez-le-feu, malgré la pression croissante exercée par l’entité d’occupation pour renvoyer les prisonniers de la bande de Gaza ».
Dans l’entité d’occupation, la Douzième chaîne a cité un membre de l’équipe de négociation israélienne affirmant « qu’il ne sert à rien de se rendre, jeudi, aux pourparlers sur les prisonniers, si le Premier ministre Benjamin Netanyahu n’étend pas la mission de l’équipe de négociation ».
Concernant la participation du Hamas aux prochains pourparlers de Doha, le journal américain The New York Times a cité mardi le responsable du mouvement au Liban, Ahmed Abdel Hadi, affirmant que le Hamas « ne participera pas au cycle de pourparlers de cessez-le-feu qui aura lieu le jeudi 15 août ».
Et de souligner : « cela envoie un signal fort selon lequel toute avancée dans les négociations est encore loin ».
Abdel Hadi a déclaré que « le Hamas a décidé de ne pas participer aux pourparlers parce que ses dirigeants ne croyaient pas que le gouvernement israélien, dirigé par Benjamin Netanyahu, négociait de bonne foi ».
Il a renchéri que « Netanyahu n’est pas intéressé à parvenir à un accord qui mettrait complètement fin à l’agression », qualifiant le Premier ministre d’occupation de « trompeur et évasif qui souhaite prolonger la guerre, voire l’étendre au niveau régional ».
Le New York Times a également cité deux responsables proches des pourparlers, qui ont indiqué que « le Hamas resterait prêt à traiter avec des médiateurs après la réunion », soulignant que cela se produirait « si Israël apportait une réponse sérieuse à la dernière proposition que le mouvement avait accepté début juillet ».
Selon ce que rapporte la chaîne US, la source a indiqué que « personne ne sait ce que veut le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ».
Et d’ajouter que « Netanyahu a contrecarré à plusieurs reprises les tentatives visant à parvenir à un accord de cessez-le-feu, malgré la pression croissante exercée par l’entité d’occupation pour renvoyer les prisonniers de la bande de Gaza ».
Dans l’entité d’occupation, la Douzième chaîne a cité un membre de l’équipe de négociation israélienne affirmant « qu’il ne sert à rien de se rendre, jeudi, aux pourparlers sur les prisonniers, si le Premier ministre Benjamin Netanyahu n’étend pas la mission de l’équipe de négociation ».
Concernant la participation du Hamas aux prochains pourparlers de Doha, le journal américain The New York Times a cité mardi le responsable du mouvement au Liban, Ahmed Abdel Hadi, affirmant que le Hamas « ne participera pas au cycle de pourparlers de cessez-le-feu qui aura lieu le jeudi 15 août ».
Et de souligner : « cela envoie un signal fort selon lequel toute avancée dans les négociations est encore loin ».
Abdel Hadi a déclaré que « le Hamas a décidé de ne pas participer aux pourparlers parce que ses dirigeants ne croyaient pas que le gouvernement israélien, dirigé par Benjamin Netanyahu, négociait de bonne foi ».
Il a renchéri que « Netanyahu n’est pas intéressé à parvenir à un accord qui mettrait complètement fin à l’agression », qualifiant le Premier ministre d’occupation de « trompeur et évasif qui souhaite prolonger la guerre, voire l’étendre au niveau régional ».
Le New York Times a également cité deux responsables proches des pourparlers, qui ont indiqué que « le Hamas resterait prêt à traiter avec des médiateurs après la réunion », soulignant que cela se produirait « si Israël apportait une réponse sérieuse à la dernière proposition que le mouvement avait accepté début juillet ».