"Le fait que le ministre israélien extrémiste Smotrich ait mené une incursion dans la région d'Al-Auja, s'inscrit dans le cadre des plans de l'occupation visant à annexer et à judaïser la totalité de la vallée du Jourdain, notamment après sa décision de confisquer plus de 8000 dunams (un dunam équivaut à mille mètres carrés) dans la vallée du Jourdain", souligne une déclaration du ministère palestinien des Affaires étrangères.
Le 22 mars, la Société israélienne de radiodiffusion (KAN - officielle) a déclaré que "8000 dunams de terres dans la vallée du Jourdain sont devenus des terres israéliennes (domaniales) allouées à la construction de centaines d'unités de logement, en plus d'une zone industrielle et commerciale".
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a dénoncé "les crimes de confiscation et de conversion des terres en terres domaniales ou en zones militaires fermées, en vue de les allouer ultérieurement à la poursuite et à l'extension de la colonisation, dans le cadre d'une politique officielle d'Israël, qui mène une course contre la montre pour annexer la Cisjordanie occupée et saper toute possibilité de concrétisation de l'État palestinien sur le terrain".
Le 22 mars, la Société israélienne de radiodiffusion (KAN - officielle) a déclaré que "8000 dunams de terres dans la vallée du Jourdain sont devenus des terres israéliennes (domaniales) allouées à la construction de centaines d'unités de logement, en plus d'une zone industrielle et commerciale".
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a dénoncé "les crimes de confiscation et de conversion des terres en terres domaniales ou en zones militaires fermées, en vue de les allouer ultérieurement à la poursuite et à l'extension de la colonisation, dans le cadre d'une politique officielle d'Israël, qui mène une course contre la montre pour annexer la Cisjordanie occupée et saper toute possibilité de concrétisation de l'État palestinien sur le terrain".
La passivité de l’ONU encourage Israël dans ses exactions
Il a condamné avec la plus grande fermeté l'incursion provocatrice effectuée par Smotrich, accompagné du chef du Conseil des colonies de la vallée du Jourdain (qu'elle n'a pas nommé), dans la région des sources d'Al-Auja.
Le ministère a également dénoncé "les promesses du ministre israélien de prendre le contrôle des Sources d'Al-Auja et de confisquer la totalité de la région". Il a également condamné "l'attaque menée par des milices de colons terroristes contre des citoyens palestiniens de la communauté arabe de Rashaida, adjacente aux Sources d'Al-Auja, les agressant à coups de bâtons et de pierres".
Selon la déclaration de la diplomatie palestinienne, l'échec du Conseil de sécurité de l'ONU à mettre en application la résolution 2334 et d'autres résolutions de l'ONU, "encourage la coalition israélienne de droite au pouvoir à continuer à embraser la région et à l’entraîner dans une spirale d'instabilité, de violence et de chaos difficilement contrôlable".
Le ministère des Affaires étrangères a appelé à une "pression internationale et américaine effective sur le gouvernement israélien, pour qu'il mette fin à la colonisation", appelant à protéger le peuple palestinien, "ainsi que la possibilité de mettre en œuvre la solution à deux États".
Intensification des attaques des colons contre les Palestiniens
Pour sa part, l'organisation Al-Baidar de défense des droits des Bédouins a déclaré que des colons ont pris d'assaut, dimanche soir, "la communauté bédouine des Cascades d'Al-Auja, à l'ouest du village d'Al-Auja, dans le centre de la Cisjordanie, et ont agressé physiquement des citoyens et tenté de voler leur bétail".
Le superviseur général de l'ONG, Hassan Malehat, a déclaré dans un communiqué, dont Anadolu a eu copie, que "ces attaques ont eu lieu après la visite de Smotrich et du chef du conseil des colonies en Cisjordanie dans la région, et leur annonce concernant des travaux d'expansion et le contrôle des sources d'eau".
Depuis le début de la guerre israélienne contre la Bande de Gaza, les colons ont intensifié leurs attaques en Cisjordanie, de même que l'armée a intensifié ses opérations dans le territoire palestinien occupé, faisant 455 morts et quelque 4750 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé.
Israël mène une offensive militaire meurtrière contre la Bande de Gaza depuis l'attaque transfrontalière menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas, au cours de laquelle quelque 1200 Israéliens auraient été tués, selon les autorités de Tel-Aviv.
Depuis lors, 32.782 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués à Gaza et quelque 75.298 autres ont été blessés, selon le dernier bilan communiqué par les autorités sanitaires palestiniennes.
Le retrait de l’armée israélienne de l'hôpital Al-Shifa révèle l’ampleur de la barbarie
Le retrait total de l’armée israélienne du complexe médical Al-Shifa et de ses environs, à l’ouest de la ville de Gaza, lundi à l'aube, a révélé la présence de dizaines de morts et des destructions massives dans l’hôpital et ses environs.
Des témoins oculaires ont rapporté au correspondant d'Anadolu que l'armée israélienne a effectué un retrait total de l'hôpital Al-Shifa et des quartiers résidentiels environnants, lundi à l'aube, vers les zones situées au sud du quartier de Tal Al-Hawa, au sud-ouest de la ville de Gaza.
Selon les témoignages, le retrait a révélé que les forces israéliennes ont incendié tous les bâtiments de l'hôpital Al-Shifa, le mettant complètement hors service.
Les mêmes sources ont expliqué que l'armée a complètement détruit les étages du bâtiment de chirurgie spécialisée et incendié le reste du bâtiment, tout en incendiant le bâtiment principal d'accueil et d'urgence et en détruisant des dizaines de ses salles, ainsi que tout le matériel médical qui s'y trouvait.
Les forces israéliennes ont également incendié le bâtiment du service rénal, ainsi que ceux de la maternité, de la morgue, du centre de traitement du cancer et des brûlés, détruisant dans la foulée le bâtiment des cliniques externes.
Selon des sources médicales palestiniennes, l'hôpital est entièrement hors service et il serait difficile qu'il reprenne ses activités pendant la période actuelle.
D’autres témoignages ont fait état de dizaines de morts retrouvés dans le complexe médical Al-Shifa et dans les rues situées aux alentours de l'hôpital.
Des témoins oculaires ont expliqué que l'armée avait profané le cimetière temporaire que les Palestiniens avaient établi dans le complexe médical Al-Shifa, en déterrant les corps des morts et en les jetant dans différentes zones de l'hôpital.
Des témoins oculaires ont rapporté au correspondant d'Anadolu que l'armée israélienne a effectué un retrait total de l'hôpital Al-Shifa et des quartiers résidentiels environnants, lundi à l'aube, vers les zones situées au sud du quartier de Tal Al-Hawa, au sud-ouest de la ville de Gaza.
Selon les témoignages, le retrait a révélé que les forces israéliennes ont incendié tous les bâtiments de l'hôpital Al-Shifa, le mettant complètement hors service.
Les mêmes sources ont expliqué que l'armée a complètement détruit les étages du bâtiment de chirurgie spécialisée et incendié le reste du bâtiment, tout en incendiant le bâtiment principal d'accueil et d'urgence et en détruisant des dizaines de ses salles, ainsi que tout le matériel médical qui s'y trouvait.
Les forces israéliennes ont également incendié le bâtiment du service rénal, ainsi que ceux de la maternité, de la morgue, du centre de traitement du cancer et des brûlés, détruisant dans la foulée le bâtiment des cliniques externes.
Selon des sources médicales palestiniennes, l'hôpital est entièrement hors service et il serait difficile qu'il reprenne ses activités pendant la période actuelle.
D’autres témoignages ont fait état de dizaines de morts retrouvés dans le complexe médical Al-Shifa et dans les rues situées aux alentours de l'hôpital.
Des témoins oculaires ont expliqué que l'armée avait profané le cimetière temporaire que les Palestiniens avaient établi dans le complexe médical Al-Shifa, en déterrant les corps des morts et en les jetant dans différentes zones de l'hôpital.