Même si une trêve venait à la "retarder", l'offensive prévue sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ne placerait Israël qu'"à quelques semaines" d'une "victoire totale", a assuré dimanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
"La victoire totale est à notre portée, non pas d'ici quelques mois, mais d'ici quelques semaines, quand nous commencerons l'opération", a dit le dirigeant lors d'un entretien à la chaîne américaine CBS.
Rafah est le "dernier bastion" du Hamas aux yeux du Premier ministre, déterminé, malgré les protestations internationales, à y lancer une offensive terrestre afin de vaincre le mouvement islamiste palestinien et libérer les otages détenus à Gaza.
Près de 1,5 million de personnes, selon l'ONU, sont massées dans cette ville située contre la frontière fermée avec l'Egypte.
"Si nous avons un accord (sur une trêve), cela sera d’une certaine manière retardé, mais cela arrivera", a-t-il indiqué à propos de cette offensive.
Benjamin Netanyahu a dit qu'il allait dimanche rencontrer les responsables de son armée, qui doivent lui montrer un double plan; un plan pour expulser les Palestiniens de l’enclave et un deuxième pour exterminer les bataillons de combattants du Hamas.
Evoquant les négociations autour d'une trêve à Gaza en échange de la libération d'otages, Benjamin Netanyahu a assuré que "nous parviendrons aux progrès que nous cherchons tous" si "le Hamas revient sur ses demandes délirantes et les ramène à la réalité".
"Nous travaillons tous" à cet accord, a-t-il encore insisté. "Nous le voulons, je le veux, parce qu'on veut libérer les otages restants", mais "je ne peux pas vous dire si nous y parviendrons".
Un "terrain d'entente" aurait été trouvé lors de récentes négociations à Paris visant à décrocher une trêve à Gaza, a cependant déclaré dimanche Jake Sullivan, le conseiller du président américain Joe Biden.
"La victoire totale est à notre portée, non pas d'ici quelques mois, mais d'ici quelques semaines, quand nous commencerons l'opération", a dit le dirigeant lors d'un entretien à la chaîne américaine CBS.
Rafah est le "dernier bastion" du Hamas aux yeux du Premier ministre, déterminé, malgré les protestations internationales, à y lancer une offensive terrestre afin de vaincre le mouvement islamiste palestinien et libérer les otages détenus à Gaza.
Près de 1,5 million de personnes, selon l'ONU, sont massées dans cette ville située contre la frontière fermée avec l'Egypte.
"Si nous avons un accord (sur une trêve), cela sera d’une certaine manière retardé, mais cela arrivera", a-t-il indiqué à propos de cette offensive.
Benjamin Netanyahu a dit qu'il allait dimanche rencontrer les responsables de son armée, qui doivent lui montrer un double plan; un plan pour expulser les Palestiniens de l’enclave et un deuxième pour exterminer les bataillons de combattants du Hamas.
Evoquant les négociations autour d'une trêve à Gaza en échange de la libération d'otages, Benjamin Netanyahu a assuré que "nous parviendrons aux progrès que nous cherchons tous" si "le Hamas revient sur ses demandes délirantes et les ramène à la réalité".
"Nous travaillons tous" à cet accord, a-t-il encore insisté. "Nous le voulons, je le veux, parce qu'on veut libérer les otages restants", mais "je ne peux pas vous dire si nous y parviendrons".
Un "terrain d'entente" aurait été trouvé lors de récentes négociations à Paris visant à décrocher une trêve à Gaza, a cependant déclaré dimanche Jake Sullivan, le conseiller du président américain Joe Biden.
Violents raids nocturnes contre la Bande de Gaza
Selon un journaliste de l'AFP, au moins six raids aériens ont été menés samedi soir sur Rafah.
"Il y a de la place" pour que les civils "aillent au nord de Rafah, dans les zones où nous avons terminé le combat", a encore estimé le Premier ministre sur CBS.
Sur le terrain, l’aviation israélienne a lancé plusieurs frappes sur plusieurs zones de la bande de Gaza.
Quatre Palestiniens ont été tués dans un bombardement israélien ciblant une maison au nord de la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza.
Deux autres personnes, dont une femme, ont été tuées quand un avion israélien a bombardé une maison à l'est de Khan Yunis, alors que deux Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés à la suite d'un bombardement israélien qui a visé une maison près de l'hôpital européen de Gaza, à l'est de la ville de Khan Yunis.
L'artillerie de l'occupation israélienne a également visé le quartier d'Al-Amal, à l'ouest de Khan Yunis, et les forces d'occupation israéliennes ont fait exploser des bâtiments résidentiels dans le quartier d'Al-Amal à Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza.
Des hélicoptères israéliens ont ouvert le feu sur des positions à l'est de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza.
Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé dimanche que le bilan des victimes de l'agression israélienne en cours dans la bande de Gaza s'est élevé à 29.692 morts et 69.879, ajoutant que l'armée d'occupation avait perpétré sept massacres dans la bande de Gaza, faisant 86 morts et 131 blessés au cours des dernières 24 heures.
La même source souligne que plusieurs victimes restaient sous les décombres et jonchent les routes.
L’agression barbare israélienne contre les populations palestiniennes de la Bande de Gaza a été déclenchée en représailles après une opération de la résistance islamique inédite au-delà de la barrière de séparation entre l’enclave et les colonies israéliennes, le 7 octobre dernier.
Le gouvernement palestinien remet sa démission au président Abbas
Le gouvernement de l'Autorité palestinienne, qui siège en Cisjordanie occupée, a remis lundi sa démission au président Mahmoud Abbas, a déclaré le Premier ministre Mohammed Shtayyeh.
"J'ai présenté la démission du gouvernement à monsieur le Président le 20 février et je la remets aujourd'hui par écrit", a déclaré M. Shtayyeh à Ramallah, précisant que cette décision intervenait notamment "à la lumière des développements liés à l'agression contre Gaza" et à "l'escalade" en Cisjordanie occupée.
Depuis le début de l’agression israélienne contre Gaza le 7 octobre dernier, de nombreux Palestiniens ont critiqué le président Mahmoud Abbas, 88 ans, pour son "impuissance" face aux raids israéliens dans la bande de Gaza et à la montée en puissance des violences en Cisjordanie occupée.
Depuis des affrontements fratricides en juin 2007, le leadership palestinien est divisé entre l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, qui exerce un pouvoir limité en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par Israël, tandis que le Hamas contrôle la bande de Gaza.
La démission du gouvernement Shtayyeh intervient alors que des pays de la région, occidentaux et des opposants à Mahmoud Abbas plaident pour une Autorité palestinienne réformée qui serait à terme en charge de la Cisjordanie et de la bande de Gaza et ce, sous la bannière d'un Etat palestinien indépendant.
Dans un entretien la semaine dernière avec l'AFP, l'opposant Nasser al-Kidwa, neveu du défunt Yasser Arafat, avait appelé à un "divorce à l'amiable" avec Mahmoud Abbas et à une nouvelle unité du leadership politique palestinien, incluant certains membres du Hamas.
"J'ai présenté la démission du gouvernement à monsieur le Président le 20 février et je la remets aujourd'hui par écrit", a déclaré M. Shtayyeh à Ramallah, précisant que cette décision intervenait notamment "à la lumière des développements liés à l'agression contre Gaza" et à "l'escalade" en Cisjordanie occupée.
Depuis le début de l’agression israélienne contre Gaza le 7 octobre dernier, de nombreux Palestiniens ont critiqué le président Mahmoud Abbas, 88 ans, pour son "impuissance" face aux raids israéliens dans la bande de Gaza et à la montée en puissance des violences en Cisjordanie occupée.
Depuis des affrontements fratricides en juin 2007, le leadership palestinien est divisé entre l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, qui exerce un pouvoir limité en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par Israël, tandis que le Hamas contrôle la bande de Gaza.
La démission du gouvernement Shtayyeh intervient alors que des pays de la région, occidentaux et des opposants à Mahmoud Abbas plaident pour une Autorité palestinienne réformée qui serait à terme en charge de la Cisjordanie et de la bande de Gaza et ce, sous la bannière d'un Etat palestinien indépendant.
Dans un entretien la semaine dernière avec l'AFP, l'opposant Nasser al-Kidwa, neveu du défunt Yasser Arafat, avait appelé à un "divorce à l'amiable" avec Mahmoud Abbas et à une nouvelle unité du leadership politique palestinien, incluant certains membres du Hamas.