C’est une première qui fait date. À l’heure où les enjeux environnementaux s’imposent à toutes les latitudes, le continent africain accueille, pour la première fois, l’un des plus importants rassemblements scientifiques en palynologie : la 57ème Réunion Annuelle de l’AASP–TPS. Organisé par l’Université Mohammed V de Rabat, à travers son Institut Scientifique, ce colloque international s’est ouvert le 22 avril et a réuni des spécialistes venus des cinq continents.
Scientifiques chevronnés, jeunes chercheurs prometteurs et experts venus de divers horizons disciplinaires se sont réunis afin d’explorer les avancées les plus récentes en palynologie et en sciences de la Terre dans un esprit d’échange, de dialogue et de collaboration scientifique.
L’événement, qui se poursuit jusqu’au 26 avril, propose un programme dense et ambitieux. Il s’articule autour de huit sessions thématiques couvrant les grands axes actuels de la recherche palynologique. On y retrouve des discussions sur les kystes de dinoflagellés du Mésozoïque et du Cénozoïque, la palynologie appliquée aux reconstructions climatiques et aux modélisations, ainsi que sur les interactions homme-environnement et la dynamique de la végétation au fil des millénaires.
D’autres sessions se penchent sur la palynologie du Paléozoïque et du Mésozoïque, la palynostratigraphie appliquée, les nouvelles frontières de la discipline, ou encore la végétation et le climat néogènes en Méditerranée. Enfin, une thématique cruciale s’impose dans le contexte actuel : le rôle que peut jouer la palynologie dans la séquestration du carbone et la transition énergétique.
Les étudiants à l’avant-garde de la Palynologie
Dans une déclaration au journal « L’Opinion », Hamid Slimani, spécialiste en paléonologie à l’Institut Scientifique de Rabat, a abordé cette branche de la science, précisant que: « La paléonologie étudie les micro-organismes à paroi organique résistante aux acides, notamment les fossiles comme les pollens, spores et dinoflagellés ».
Il a ensuite souligné l’importance de ces fossiles dans diverses applications scientifiques : « Les applications de la paléonologie sont nombreuses. Elles sont utilisées en botanique, en archéologie, dans les reconstitutions de paléoenvironnements marins et continentaux, ainsi que pour étudier les changements climatiques et même dans les recherches pétrolières ».
Slimani a aussi mis en lumière qu’il s’agit d’une rencontre annuelle qui se déroule chaque année dans un pays différent, et c’est la première fois que cet événement prestigieux a lieu en Afrique, et plus précisément au Maroc. « C’est un véritable honneur, car c’est un colloque scientifique de très haut niveau ». Il a ajouté que les étudiants seront les principaux bénéficiaires de cet événement. Ils auront l’opportunité d’apprendre de nouvelles techniques, de perfectionner leur savoir-faire et de créer des liens précieux avec des laboratoires internationaux.
Techniques géochimiques pour booster la recherche marocaine
Au-delà de son volet scientifique, le colloque offrira une immersion dans le patrimoine naturel et culturel du Maroc, favorisant les échanges et la coopération. Cette 57ème édition marque une avancée majeure pour la palynologie face aux enjeux environnementaux actuels.
Selon Hamid Slimani, ce congrès est une opportunité unique pour le Maroc de renforcer ses liens avec plus de 30 pays représentés. Il souligne que la coopération internationale permettra d’enrichir les méthodologies locales, notamment par l’accès à des techniques avancées comme les analyses géochimiques.
Il a poursuivi en expliquant : «D’autres établissements universitaires marocains sont également impliqués dans l’étude de la paléonologie. Nombre de nos anciens étudiants, ayant obtenu leur PhD il y a plus de cinq ans, sont désormais professeurs dans nos universités. Pour eux, c’est l’opportunité de dynamiser leurs recherches en établissant des relations fructueuses avec des spécialistes à l’international ».
Fondée en 1967, l’AASP–TPS promeut la palynologie comme un outil clé pour l’analyse des changements climatiques, l’étude des formations géologiques, la recherche pétrolière et la classification des taxons palynologiques.
Rappelons que l’Institut Scientifique de Rabat, rattaché à l’Université Mohammed V, est reconnu comme le berceau de la géologie au Maroc. Etabli en 1920, il perpétue l’héritage du géologue Louis Gentil et continue de jouer un rôle central dans l’avancement des géosciences, tant sur le plan national qu’international. Ce colloque représente ainsi une vitrine pour l’excellence scientifique et l’engagement du Maroc dans les domaines des sciences de la Terre.
Scientifiques chevronnés, jeunes chercheurs prometteurs et experts venus de divers horizons disciplinaires se sont réunis afin d’explorer les avancées les plus récentes en palynologie et en sciences de la Terre dans un esprit d’échange, de dialogue et de collaboration scientifique.
L’événement, qui se poursuit jusqu’au 26 avril, propose un programme dense et ambitieux. Il s’articule autour de huit sessions thématiques couvrant les grands axes actuels de la recherche palynologique. On y retrouve des discussions sur les kystes de dinoflagellés du Mésozoïque et du Cénozoïque, la palynologie appliquée aux reconstructions climatiques et aux modélisations, ainsi que sur les interactions homme-environnement et la dynamique de la végétation au fil des millénaires.
D’autres sessions se penchent sur la palynologie du Paléozoïque et du Mésozoïque, la palynostratigraphie appliquée, les nouvelles frontières de la discipline, ou encore la végétation et le climat néogènes en Méditerranée. Enfin, une thématique cruciale s’impose dans le contexte actuel : le rôle que peut jouer la palynologie dans la séquestration du carbone et la transition énergétique.
Les étudiants à l’avant-garde de la Palynologie
Dans une déclaration au journal « L’Opinion », Hamid Slimani, spécialiste en paléonologie à l’Institut Scientifique de Rabat, a abordé cette branche de la science, précisant que: « La paléonologie étudie les micro-organismes à paroi organique résistante aux acides, notamment les fossiles comme les pollens, spores et dinoflagellés ».
Il a ensuite souligné l’importance de ces fossiles dans diverses applications scientifiques : « Les applications de la paléonologie sont nombreuses. Elles sont utilisées en botanique, en archéologie, dans les reconstitutions de paléoenvironnements marins et continentaux, ainsi que pour étudier les changements climatiques et même dans les recherches pétrolières ».
Slimani a aussi mis en lumière qu’il s’agit d’une rencontre annuelle qui se déroule chaque année dans un pays différent, et c’est la première fois que cet événement prestigieux a lieu en Afrique, et plus précisément au Maroc. « C’est un véritable honneur, car c’est un colloque scientifique de très haut niveau ». Il a ajouté que les étudiants seront les principaux bénéficiaires de cet événement. Ils auront l’opportunité d’apprendre de nouvelles techniques, de perfectionner leur savoir-faire et de créer des liens précieux avec des laboratoires internationaux.
Techniques géochimiques pour booster la recherche marocaine
Au-delà de son volet scientifique, le colloque offrira une immersion dans le patrimoine naturel et culturel du Maroc, favorisant les échanges et la coopération. Cette 57ème édition marque une avancée majeure pour la palynologie face aux enjeux environnementaux actuels.
Selon Hamid Slimani, ce congrès est une opportunité unique pour le Maroc de renforcer ses liens avec plus de 30 pays représentés. Il souligne que la coopération internationale permettra d’enrichir les méthodologies locales, notamment par l’accès à des techniques avancées comme les analyses géochimiques.
Il a poursuivi en expliquant : «D’autres établissements universitaires marocains sont également impliqués dans l’étude de la paléonologie. Nombre de nos anciens étudiants, ayant obtenu leur PhD il y a plus de cinq ans, sont désormais professeurs dans nos universités. Pour eux, c’est l’opportunité de dynamiser leurs recherches en établissant des relations fructueuses avec des spécialistes à l’international ».
Fondée en 1967, l’AASP–TPS promeut la palynologie comme un outil clé pour l’analyse des changements climatiques, l’étude des formations géologiques, la recherche pétrolière et la classification des taxons palynologiques.
Rappelons que l’Institut Scientifique de Rabat, rattaché à l’Université Mohammed V, est reconnu comme le berceau de la géologie au Maroc. Etabli en 1920, il perpétue l’héritage du géologue Louis Gentil et continue de jouer un rôle central dans l’avancement des géosciences, tant sur le plan national qu’international. Ce colloque représente ainsi une vitrine pour l’excellence scientifique et l’engagement du Maroc dans les domaines des sciences de la Terre.