Elle divise et attise les tensions dans le milieu scientifique autant qu’elle suscite d’espoir parmi les malades et leurs familles. La chloroquine, molécule initialement utilisée dans le traitement du paludisme, fait l’objet depuis plusieurs semaines d’attention et de questionnements. Alors que le ministère marocain de la Santé vient de confirmer son efficacité dans le traitement de cas de coronavirus, la septicité de grand nombre de scientifiques face au traitement par la chloroquine se cristallise sur la personne du Pr Didier Raoult.
L’infectiologue et professeur de microbiologie français qui a fini par claquer mardi dernier la porte du conseil scientifique lancé par Emmanuel Macron, s’était érigé en ardent défenseur de la méthode de traitement par chloroquine. Au-delà de savoir qui a raison dans des débats scientifiques pointus, nous avons cherché à connaitre la petite histoire de cette molécule qui est utilisée depuis plusieurs décennies sous diverses formes et pour multiples usages.
À l'origine, un arbre appelé « quinquina »
Après encore plusieurs décennies où les scientifiques ont essayé de neutraliser les effets parfois néfastes de la quinine, plusieurs formes de la substance active voient le jour pendant entre 1926 et 1932. La plasmoquine synthétisée en 1926 n’a été abandonnée que dans les années 1980. La résochine qui a démontré des effets anti malarique dès 1934 a eu plus de succès malgré des débuts boitillant causés par sa réputation de remède potentiellement toxique.
Des essais cliniques furent menés avec la résochine et la santochine en Tunisie (sous domination allemande) par le Dr Philippe Decourt, des laboratoires Rhône Poulenc-Specia. Ce n’est qu’au début des années 40 que les essais montrèrent la bonne efficacité et la bonne tolérance des molécules. La résochine a reçu le nom de chloroquine en février 1946.
Des essais cliniques furent menés avec la résochine et la santochine en Tunisie (sous domination allemande) par le Dr Philippe Decourt, des laboratoires Rhône Poulenc-Specia. Ce n’est qu’au début des années 40 que les essais montrèrent la bonne efficacité et la bonne tolérance des molécules. La résochine a reçu le nom de chloroquine en février 1946.
Les débuts de l’industrie pharmaceutique
Après encore plusieurs décennies où les scientifiques ont essayé de neutraliser les effets parfois néfastes de la quinine, plusieurs formes de la substance active voient le jour pendant entre 1926 et 1932. La plasmoquine synthétisée en 1926 n’a été abandonnée que dans les années 1980. La résochine qui a démontré des effets anti malarique dès 1934 a eu plus de succès malgré des débuts boitillant causés par sa réputation de remède potentiellement toxique.
Des essais cliniques furent menés avec la résochine et la santochine en Tunisie (sous domination allemande) par le Dr Philippe Decourt, des laboratoires Rhône Poulenc-Specia. Ce n’est qu’au début des années 40 que les essais montrèrent la bonne efficacité et la bonne tolérance des molécules. La résochine a reçu le nom de chloroquine en février 1946.
En France, le ministre de la Santé Olivier Véran, s'est dit favorable à des tests cliniques plus étendus de la chloroquine pour le traitement du coronavirus. Ces tests sont par ailleurs actuellement en cours à l'échelle européenne, dans au moins 7 pays, depuis le 22 mars. En attendant des résultats s’appuyant sur une base méthodologique plus rigoureuse, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé à la prudence dans l’utilisation de la chloroquine.
Au Maroc, une information confidentielle qui a filtré de l’hôpital militaire de Rabat et à laquelle l’Opinion a eu accès, révèle que le premier patient traité dans cette unité par le Plaquenil et l’Azithromycine, a été déclaré négatif au Covid-19 à partir du sixième jour de traitement. L’Histoire de la chloroquine ne fait manifestement que commencer.
Des essais cliniques furent menés avec la résochine et la santochine en Tunisie (sous domination allemande) par le Dr Philippe Decourt, des laboratoires Rhône Poulenc-Specia. Ce n’est qu’au début des années 40 que les essais montrèrent la bonne efficacité et la bonne tolérance des molécules. La résochine a reçu le nom de chloroquine en février 1946.
En France, le ministre de la Santé Olivier Véran, s'est dit favorable à des tests cliniques plus étendus de la chloroquine pour le traitement du coronavirus. Ces tests sont par ailleurs actuellement en cours à l'échelle européenne, dans au moins 7 pays, depuis le 22 mars. En attendant des résultats s’appuyant sur une base méthodologique plus rigoureuse, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé à la prudence dans l’utilisation de la chloroquine.
Au Maroc, une information confidentielle qui a filtré de l’hôpital militaire de Rabat et à laquelle l’Opinion a eu accès, révèle que le premier patient traité dans cette unité par le Plaquenil et l’Azithromycine, a été déclaré négatif au Covid-19 à partir du sixième jour de traitement. L’Histoire de la chloroquine ne fait manifestement que commencer.