Comme annoncé par « L’Opinion », il y a quelques jours, la première liste d’attente des candidats admis à la première année de formation de docteur en Médecine a suscité une vive polémique. Et pour cause : l’affichage de la liste se contente du code Massar de l’étudiant au lieu de son nom et prénom.
Une approche qui a été fortement critiquée par certaines associations d’étudiants. Lesquelles ont évoqué une forme de précaution prise par la faculté en question pour ne pas reproduire le même scénario du concours d’accès à la profession d’avocat.
Pour en en savoir plus sur les raisons de cette nouvelle approche, « L’Opinion » est parti à la rencontre du doyen de la faculté de médecine de Rabat, Brahim Lakhal. Lequel s’est dit « surpris » de « l’interprétation négative » qui a entouré ce sujet.
« Après avoir devenu un concours national, l’accès à la formation de docteur en médecine est désormais organisé par la faculté de médecine de Rabat en tant que faculté mère, au lieu du Centre national des examens comme se fût le cas auparavant », rappelle Pr Brahim Lakhal, précisant que la faculté intervient dans l’organisation du concours et la phase d’inscription seulement et non pas dans l’affichage des résultats.
Dans le détail, le concours se fait de manière schématique et claire. Le ministère de tutelle se charge de la nomination d’une Commission spéciale pour la préparation des épreuves, le centre de tirage mis en place dans la faculté mère fait le tri des épreuves de chaque faculté à l’échelle nationale et selon sa capacité d’accueil. Vient ensuite le travail de paramétrage de correction des épreuves écrites qui se fait à l’aide d’une machine automatique.
Classé par ordre de mérite, grâce à un algorithme dédié à cet effet, le fichier comportant les notes des étudiants est examiné par le ministère de tutelle. Ce dernier, précise Pr Brahim Lakhal, se charge de la publication des résultats par filière (pharmacie, dentaire, médecine), car le concours est commun. Le ministère envoie, ainsi, un mail personnalisé à chaque étudiant selon son choix ainsi que les places restantes dans la filière en question.
Ceci dit, c’est le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’Innovation qui se charge de toute la partie liée à l’affichage des résultats ou encore la communication avec les étudiants candidats, selon les termes de notre interlocuteur.
« Outre le fait de publier plusieurs listes d’attente au lieu de se contenter d’une seule pour garantir un accès équitable des étudiants aux places restantes dans chaque filière, le ministère a fait le choix de garder l’anonymat des étudiants de la liste d’attente, à la différence de celle des admis, en respect aux recommandations de la Commission Nationale de Contrôle de la Protection des Données à Caractère Personnel (CNDP) », nous explique le doyen de la faculté.
Une approche jugée « appropriée », selon ses termes, au moment où le rapport à l’affichage des données personnelles des étudiants, notamment le nom et prénom, a totalement changé ces derniers temps.
« Nous avons remarqué qu’au moment de la publication des résultats des examens, des étudiants se trouvent dans une situation difficile à cause des commentaires entre collègues », constate Pr Brahim Lakhal. Et d’ajouter : « A l’heure où la digitalisation s’impose de plus en plus dans l’école, nous avons décidé de faire en sorte à préserver les données des étudiants quelque soit leurs notes ou autres. Désormais, l’étudiant reçoit ses notes à partir de son mail. C’est lui le responsable de leur partage ou pas ».
En d’autres termes, le ministère de l’Enseignement supérieur veut préserver, grâce à cette nouvelle approche, la confidentialité des données personnelles de l’étudiant de la liste d’attente afin d’éviter toute frustration de sa part ou de ses proches.
Il est à noter que sur 12.000 élèves présélectionnés, 9600 ont passé l’épreuve écrite du concours d’accès à la formation de docteur en médecine dans la faculté de médecine de Rabat au titre de l’année 2023. La faculté avoue que le concours est passé dans de bonnes conditions malgré les défis liés, notamment à la fuite des épreuves au cours du concours et à la triche. Une mission qui n’aurait pas été possible sans la mobilisation d’une centaine de professeurs pour la surveillance du concours en vue de garantir l’égalité des chances.
Une approche qui a été fortement critiquée par certaines associations d’étudiants. Lesquelles ont évoqué une forme de précaution prise par la faculté en question pour ne pas reproduire le même scénario du concours d’accès à la profession d’avocat.
Pour en en savoir plus sur les raisons de cette nouvelle approche, « L’Opinion » est parti à la rencontre du doyen de la faculté de médecine de Rabat, Brahim Lakhal. Lequel s’est dit « surpris » de « l’interprétation négative » qui a entouré ce sujet.
« Après avoir devenu un concours national, l’accès à la formation de docteur en médecine est désormais organisé par la faculté de médecine de Rabat en tant que faculté mère, au lieu du Centre national des examens comme se fût le cas auparavant », rappelle Pr Brahim Lakhal, précisant que la faculté intervient dans l’organisation du concours et la phase d’inscription seulement et non pas dans l’affichage des résultats.
Dans le détail, le concours se fait de manière schématique et claire. Le ministère de tutelle se charge de la nomination d’une Commission spéciale pour la préparation des épreuves, le centre de tirage mis en place dans la faculté mère fait le tri des épreuves de chaque faculté à l’échelle nationale et selon sa capacité d’accueil. Vient ensuite le travail de paramétrage de correction des épreuves écrites qui se fait à l’aide d’une machine automatique.
Classé par ordre de mérite, grâce à un algorithme dédié à cet effet, le fichier comportant les notes des étudiants est examiné par le ministère de tutelle. Ce dernier, précise Pr Brahim Lakhal, se charge de la publication des résultats par filière (pharmacie, dentaire, médecine), car le concours est commun. Le ministère envoie, ainsi, un mail personnalisé à chaque étudiant selon son choix ainsi que les places restantes dans la filière en question.
Ceci dit, c’est le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’Innovation qui se charge de toute la partie liée à l’affichage des résultats ou encore la communication avec les étudiants candidats, selon les termes de notre interlocuteur.
« Outre le fait de publier plusieurs listes d’attente au lieu de se contenter d’une seule pour garantir un accès équitable des étudiants aux places restantes dans chaque filière, le ministère a fait le choix de garder l’anonymat des étudiants de la liste d’attente, à la différence de celle des admis, en respect aux recommandations de la Commission Nationale de Contrôle de la Protection des Données à Caractère Personnel (CNDP) », nous explique le doyen de la faculté.
Une approche jugée « appropriée », selon ses termes, au moment où le rapport à l’affichage des données personnelles des étudiants, notamment le nom et prénom, a totalement changé ces derniers temps.
« Nous avons remarqué qu’au moment de la publication des résultats des examens, des étudiants se trouvent dans une situation difficile à cause des commentaires entre collègues », constate Pr Brahim Lakhal. Et d’ajouter : « A l’heure où la digitalisation s’impose de plus en plus dans l’école, nous avons décidé de faire en sorte à préserver les données des étudiants quelque soit leurs notes ou autres. Désormais, l’étudiant reçoit ses notes à partir de son mail. C’est lui le responsable de leur partage ou pas ».
En d’autres termes, le ministère de l’Enseignement supérieur veut préserver, grâce à cette nouvelle approche, la confidentialité des données personnelles de l’étudiant de la liste d’attente afin d’éviter toute frustration de sa part ou de ses proches.
Il est à noter que sur 12.000 élèves présélectionnés, 9600 ont passé l’épreuve écrite du concours d’accès à la formation de docteur en médecine dans la faculté de médecine de Rabat au titre de l’année 2023. La faculté avoue que le concours est passé dans de bonnes conditions malgré les défis liés, notamment à la fuite des épreuves au cours du concours et à la triche. Une mission qui n’aurait pas été possible sans la mobilisation d’une centaine de professeurs pour la surveillance du concours en vue de garantir l’égalité des chances.