La couverture médicale universelle à laquelle aspire le Maroc sera un fiasco, si la chaîne de soins ne prend pas en considération la place primordiale que doit occuper le médicament générique.
Dans toutes les expériences du monde, la rubrique médicament est un gouffre financier pour tout système de prise en charge et de remboursement des soins.
Il est donc impératif que le médicament générique, aussi efficace et moins cher qu’un médicament d’origine (princeps) soit au centre du projet Royal de l’extension de la couverture sanitaire pour tous les citoyens marocains.
Sur ce volet, l'industrie pharmaceutique nationale à une vision et un rêve marocain, maghrébin et Africain. Pour cette instance le diagnostic est clair et les pistes de développement sont bien tracées.
Il ne manque que la volonté politique et une pédagogie pour bénéficier de l'adhésion de toutes les forces vives du pays
Une rencontre récente qui a réunit la Fédération Marocaine de l’Industrie et de l’Innovation Pharmaceutique (FMIIP ) et la Confédération Générale du Maroc (CGM ), a dressé les principales pistes sur lesquelles il faut travailler pour les 10 années à venir pour assurer au Maroc un certain degré d’indépendance vis à vis des puissances étrangères en matière d’approvisionnement en médicaments et notamment en vaccins, particulièrement pendant les périodes de crises universelles.
La stratégie de la FMIIP a mis noir sur blanc les réformes à entreprendre dans le secteur pharmaceutique, avec évidement l’appui et l’accompagnement des autorités de tutelle, bref de l’état Marocain.
Mais ce long travail de fourmi ne peut aboutir que s’il est accompagné par une stratégie médiatique dans les différentes étapes de sa réalisation.
Car, qu’on le veuille ou non, les médias sont et resteront un pouvoir et qui peut influencer les décisions du politique, essentiellement à l’ère des réseaux sociaux.
Il faut rappeler que La Fédération marocaine de l’industrie et de l’innovation pharmaceutiques (FMIIP) a organisé, mercredi 26 janvier une conférence sur le thème «Industrie pharmaceutique : plus de valeur ajoutée pour plus de souveraineté sanitaire nationale et continentale».
La FMIIP s’est penchée sur le poids et les enjeux de l’industrie pharmaceutique au sein de l’économie marocaine et la transformation du nouveau modèle de développement (NMD) en mesures concrètes.
Lors de cette rencontre, le président de la FMIIP, Dr Mohamed El Bouhmadi, la vice-présidente générale, Dr Lamia Tazi, et la vice-présidente, Mia Lahlou Filali, ont fait des présentations qui ont permis de faire connaître la vision et les attentes de l’industrie pharmaceutique nationale.
Des données tangibles sur les forces et faiblesses du secteur pharmaceutique national ont été présentées.
Ce secteur qui offre près de 60.000 postes d’emploi occupe la deuxième place en Afrique, après l’Afrique du Sud, comme secteur employeur.
Dr El Bouhmadi, a également développé les trois chantiers prioritaires de la FMIIP : réussir la souveraineté sanitaire du pays pour assurer un approvisionnement continu, contribuer à la généralisation de la couverture maladie universelle (CMU) et faire du «Made in Maroc» un marqueur de qualité, de compétitivité et de durabilité.
«L’autonomie sanitaire passe inévitablement par le renforcement de la fabrication locale», a affirmé Dr Lamaye Tazi. Et d’ajouter : «Aujourd’hui, notre ambition est de doubler le Chiffre d’Affaires et de passer de 16 milliards à 35 milliards de dirhams à horizon 2026».
Les industriels ont, par ailleurs, plaidé pour la simplification des règles liées à l’octroi des Autorisations de mise sur le marché (AMM), conformément aux recommandations du NMD, en appelant à attribuer la priorité dans les octrois d’AMM et des appels d’offres publics aux médicaments fabriqués localement, notamment les génériques.
En conclusion, Le médicament Made Maroc (M3) doit être une obligation citoyenne de prescription par tous les médecins marocains, appellent de leurs vœux des associations de défense du consommateur au Maroc.
Dans le même sens, certaines voix associatives préconisent pour booster l’utilisation du médicament générique par les marocains, de décréter le 1er jour du ramadan de chaque année, la Journée National du Médicament Générique.
Cet appel grandissant de la société civile pour accorder davantage de priorités au médicament générique se justifie du fait que depuis la fin des années 1990, la part des produits fabriqués au Maroc pour la consommation nationale n’a cessé de baisser, passant de 75% à 50% aujourd’hui.
La FMIIP ambitionne d’inverser la tendance pour atteindre 80%.
Et il faut toujours garder à l’esprit que l'industrie pharmaceutique représente aujourd’hui, la deuxième activité chimique après les phosphates dans notre pays.
Dans toutes les expériences du monde, la rubrique médicament est un gouffre financier pour tout système de prise en charge et de remboursement des soins.
Il est donc impératif que le médicament générique, aussi efficace et moins cher qu’un médicament d’origine (princeps) soit au centre du projet Royal de l’extension de la couverture sanitaire pour tous les citoyens marocains.
Sur ce volet, l'industrie pharmaceutique nationale à une vision et un rêve marocain, maghrébin et Africain. Pour cette instance le diagnostic est clair et les pistes de développement sont bien tracées.
Il ne manque que la volonté politique et une pédagogie pour bénéficier de l'adhésion de toutes les forces vives du pays
Une rencontre récente qui a réunit la Fédération Marocaine de l’Industrie et de l’Innovation Pharmaceutique (FMIIP ) et la Confédération Générale du Maroc (CGM ), a dressé les principales pistes sur lesquelles il faut travailler pour les 10 années à venir pour assurer au Maroc un certain degré d’indépendance vis à vis des puissances étrangères en matière d’approvisionnement en médicaments et notamment en vaccins, particulièrement pendant les périodes de crises universelles.
La stratégie de la FMIIP a mis noir sur blanc les réformes à entreprendre dans le secteur pharmaceutique, avec évidement l’appui et l’accompagnement des autorités de tutelle, bref de l’état Marocain.
Mais ce long travail de fourmi ne peut aboutir que s’il est accompagné par une stratégie médiatique dans les différentes étapes de sa réalisation.
Car, qu’on le veuille ou non, les médias sont et resteront un pouvoir et qui peut influencer les décisions du politique, essentiellement à l’ère des réseaux sociaux.
Il faut rappeler que La Fédération marocaine de l’industrie et de l’innovation pharmaceutiques (FMIIP) a organisé, mercredi 26 janvier une conférence sur le thème «Industrie pharmaceutique : plus de valeur ajoutée pour plus de souveraineté sanitaire nationale et continentale».
La FMIIP s’est penchée sur le poids et les enjeux de l’industrie pharmaceutique au sein de l’économie marocaine et la transformation du nouveau modèle de développement (NMD) en mesures concrètes.
Lors de cette rencontre, le président de la FMIIP, Dr Mohamed El Bouhmadi, la vice-présidente générale, Dr Lamia Tazi, et la vice-présidente, Mia Lahlou Filali, ont fait des présentations qui ont permis de faire connaître la vision et les attentes de l’industrie pharmaceutique nationale.
Des données tangibles sur les forces et faiblesses du secteur pharmaceutique national ont été présentées.
Ce secteur qui offre près de 60.000 postes d’emploi occupe la deuxième place en Afrique, après l’Afrique du Sud, comme secteur employeur.
Dr El Bouhmadi, a également développé les trois chantiers prioritaires de la FMIIP : réussir la souveraineté sanitaire du pays pour assurer un approvisionnement continu, contribuer à la généralisation de la couverture maladie universelle (CMU) et faire du «Made in Maroc» un marqueur de qualité, de compétitivité et de durabilité.
«L’autonomie sanitaire passe inévitablement par le renforcement de la fabrication locale», a affirmé Dr Lamaye Tazi. Et d’ajouter : «Aujourd’hui, notre ambition est de doubler le Chiffre d’Affaires et de passer de 16 milliards à 35 milliards de dirhams à horizon 2026».
Les industriels ont, par ailleurs, plaidé pour la simplification des règles liées à l’octroi des Autorisations de mise sur le marché (AMM), conformément aux recommandations du NMD, en appelant à attribuer la priorité dans les octrois d’AMM et des appels d’offres publics aux médicaments fabriqués localement, notamment les génériques.
En conclusion, Le médicament Made Maroc (M3) doit être une obligation citoyenne de prescription par tous les médecins marocains, appellent de leurs vœux des associations de défense du consommateur au Maroc.
Dans le même sens, certaines voix associatives préconisent pour booster l’utilisation du médicament générique par les marocains, de décréter le 1er jour du ramadan de chaque année, la Journée National du Médicament Générique.
Cet appel grandissant de la société civile pour accorder davantage de priorités au médicament générique se justifie du fait que depuis la fin des années 1990, la part des produits fabriqués au Maroc pour la consommation nationale n’a cessé de baisser, passant de 75% à 50% aujourd’hui.
La FMIIP ambitionne d’inverser la tendance pour atteindre 80%.
Et il faut toujours garder à l’esprit que l'industrie pharmaceutique représente aujourd’hui, la deuxième activité chimique après les phosphates dans notre pays.
Par Dr Anwar CHERKAOUI