LARAKI KHALID : Docteur & Ingénieur d'État, Expert de l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique.
La première réunion de coordination du Réseau Mondial des Laboratoires d'Analyse de l'Eau (GloWAL) s'est tenue à Vienne du 18 au 20 juin 2024. Ce réseau a été inauguré en mars 2023 lors de la conférence des Nations Unies sur l'eau 2023 dans le but de faciliter la collecte mondiale de données essentielles pour atteindre les objectifs et cibles nationaux et internationaux en matière d'eau. Selon l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique (AIEA), qui pilote cette initiative, les États membres des Nations Unies reconnaissent de manière continue que les données et les analyses sont des éléments cruciaux pour la réalisation de l'Objectif de Développement Durable 6 (ODD 6) et de ses cibles, ainsi que des objectifs de la Décennie de l'eau.
La réunion de GloWAL a réuni un total de 94 participants en provenance de 54 États membres ainsi que d'organisations des Nations Unies telles que l'UNESCO, l'OMM, le PNUE, l'UNICEF et l'UNITAR. Des interventions ont été prononcées par des délégués de l'Australie, du Salvador, du Ghana, du Koweït, du Paraguay, du Pakistan, du Sri Lanka, du Togo, de la Turquie et des États-Unis. Le Maroc a également activement participé à cet événement, mettant en avant son engagement à améliorer la gestion et la qualité de ses ressources en eau.
Selon l'AIEA, « la disponibilité de services de laboratoire capables de produire des données fiables en temps opportun est fondamentale pour permettre à tout pays de mieux comprendre et gérer ses ressources en eau, ainsi que pour planifier, mettre en œuvre et évaluer les actions soutenant la gouvernance nationale de l'eau et la résilience de l'approvisionnement ». GloWAL a donc mis en place en tant que mécanisme de soutien pour aider les pays à devenir autonomes dans la génération de données nationales, à promouvoir une gestion plus efficace des ressources en eau et à combler les écarts technologiques entre les pays à revenu élevé et ceux à revenu faible.
La stratégie de mise en œuvre élaborée après la première réunion de coordination du Réseau Mondial des Laboratoires d'Analyse de l'Eau (GloWAL) devrait être finalisée au troisième trimestre de 2024. Cette stratégie servira de feuille de route pour la coopération technique, y compris le soutien aux méthodologies de surveillance et le renforcement des capacités, comme le programme de doctorat pour les chercheurs intéressés par l'application de ces outils dans un contexte pratique.
La science nucléaire joue en effet un rôle crucial dans la surveillance de la qualité et de la quantité de l'eau. En suivant les isotopes, qui servent de marqueurs dans l'eau, les scientifiques peuvent tracer le mouvement de l'eau à travers le cycle hydrologique, permettant de suivre les flux d'eau en surface et sous la surface de la terre. Les isotopes offrent des informations sur les origines des flux d'eau, la direction et la vitesse des flux, le stockage de l'eau dans un lieu donné, et la vitesse de renouvellement des eaux souterraines, contribuant ainsi à une gestion durable des ressources en eau.
L'AIEA a fourni un renforcement des capacités à plusieurs pays africains pour étudier cinq grands systèmes aquifères transfrontaliers en Afrique de l'Ouest, travaillant notamment sur des systèmes tels que l'Iullemeden, le Liptako-Gourma-Volta supérieur, le bassin sénégalo-mauritanien, le bassin du lac Tchad et le bassin de Taoudeni depuis 2012.
Le Maroc, conscient de l'importance primordiale de la gestion durable de l'eau pour son développement, a activement participé à cette réunion en partageant ses expériences et en s'engageant à renforcer ses capacités analytiques et techniques pour une meilleure gestion des ressources en eau.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) possède une vaste expérience dans l'assistance à la collecte et à l'analyse d'échantillons d'eau, contribuant ainsi à une meilleure compréhension du cycle de l'eau à l'échelle mondiale et locale. Selon un rapport publié par The Water Diplomat, l'AIEA a récemment joué un rôle crucial au niveau international en supervisant et en partageant des données sur le rejet d'eau prétraitée des installations de stockage de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi au Japon. Cette intervention a eu lieu en réponse aux inquiétudes exprimées par des pays tels que la Chine concernant les implications des rejets d'eau dans l'océan pour la sécurité internationale. Il est donc essentiel que des informations objectives et fiables sur la qualité de l'eau soient publiquement disponibles pour soutenir la diplomatie de l'eau.
Une étape essentielle pour le Réseau GloWAL consiste à mener une enquête initiale sur la capacité des laboratoires dans les pays du monde entier, en mettant l'accent sur ceux dotés de capacités en analyse isotopique. Au Maroc, cette initiative revêt une importance particulière en raison de la présence de plusieurs laboratoires spécialisés dans ce domaine. Ces laboratoires jouent un rôle crucial dans la surveillance des ressources en eau et l'évaluation de la qualité de l'eau, ce qui contribue à une gestion durable des ressources hydriques. L'enquête vise à identifier et évaluer les capacités actuelles de ces laboratoires, tout en renforçant les collaborations internationales pour améliorer les compétences analytiques et les infrastructures. Les résultats de cette enquête permettront au Réseau GloWAL de mettre en place des stratégies ciblées pour soutenir le développement des laboratoires et optimiser leur contribution à la recherche et à la gestion de l'eau à l'échelle mondiale.
La réunion de GloWAL à Vienne a donc représenté une avancée significative vers une meilleure gestion des ressources en eau à l'échelle mondiale, en réunissant des experts et des représentants de divers pays pour échanger des connaissances, partager des expériences et élaborer des stratégies novatrices pour la surveillance et la gestion des ressources hydriques. L'engagement actif du Maroc lors de cette réunion démontre son ouverture à la collaboration internationale ainsi que sa volonté de prendre des mesures concrètes pour renforcer la durabilité et la résilience de la gestion de l'eau dans le pays.
La réunion de GloWAL a réuni un total de 94 participants en provenance de 54 États membres ainsi que d'organisations des Nations Unies telles que l'UNESCO, l'OMM, le PNUE, l'UNICEF et l'UNITAR. Des interventions ont été prononcées par des délégués de l'Australie, du Salvador, du Ghana, du Koweït, du Paraguay, du Pakistan, du Sri Lanka, du Togo, de la Turquie et des États-Unis. Le Maroc a également activement participé à cet événement, mettant en avant son engagement à améliorer la gestion et la qualité de ses ressources en eau.
Selon l'AIEA, « la disponibilité de services de laboratoire capables de produire des données fiables en temps opportun est fondamentale pour permettre à tout pays de mieux comprendre et gérer ses ressources en eau, ainsi que pour planifier, mettre en œuvre et évaluer les actions soutenant la gouvernance nationale de l'eau et la résilience de l'approvisionnement ». GloWAL a donc mis en place en tant que mécanisme de soutien pour aider les pays à devenir autonomes dans la génération de données nationales, à promouvoir une gestion plus efficace des ressources en eau et à combler les écarts technologiques entre les pays à revenu élevé et ceux à revenu faible.
La stratégie de mise en œuvre élaborée après la première réunion de coordination du Réseau Mondial des Laboratoires d'Analyse de l'Eau (GloWAL) devrait être finalisée au troisième trimestre de 2024. Cette stratégie servira de feuille de route pour la coopération technique, y compris le soutien aux méthodologies de surveillance et le renforcement des capacités, comme le programme de doctorat pour les chercheurs intéressés par l'application de ces outils dans un contexte pratique.
La science nucléaire joue en effet un rôle crucial dans la surveillance de la qualité et de la quantité de l'eau. En suivant les isotopes, qui servent de marqueurs dans l'eau, les scientifiques peuvent tracer le mouvement de l'eau à travers le cycle hydrologique, permettant de suivre les flux d'eau en surface et sous la surface de la terre. Les isotopes offrent des informations sur les origines des flux d'eau, la direction et la vitesse des flux, le stockage de l'eau dans un lieu donné, et la vitesse de renouvellement des eaux souterraines, contribuant ainsi à une gestion durable des ressources en eau.
L'AIEA a fourni un renforcement des capacités à plusieurs pays africains pour étudier cinq grands systèmes aquifères transfrontaliers en Afrique de l'Ouest, travaillant notamment sur des systèmes tels que l'Iullemeden, le Liptako-Gourma-Volta supérieur, le bassin sénégalo-mauritanien, le bassin du lac Tchad et le bassin de Taoudeni depuis 2012.
Le Maroc, conscient de l'importance primordiale de la gestion durable de l'eau pour son développement, a activement participé à cette réunion en partageant ses expériences et en s'engageant à renforcer ses capacités analytiques et techniques pour une meilleure gestion des ressources en eau.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) possède une vaste expérience dans l'assistance à la collecte et à l'analyse d'échantillons d'eau, contribuant ainsi à une meilleure compréhension du cycle de l'eau à l'échelle mondiale et locale. Selon un rapport publié par The Water Diplomat, l'AIEA a récemment joué un rôle crucial au niveau international en supervisant et en partageant des données sur le rejet d'eau prétraitée des installations de stockage de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi au Japon. Cette intervention a eu lieu en réponse aux inquiétudes exprimées par des pays tels que la Chine concernant les implications des rejets d'eau dans l'océan pour la sécurité internationale. Il est donc essentiel que des informations objectives et fiables sur la qualité de l'eau soient publiquement disponibles pour soutenir la diplomatie de l'eau.
Une étape essentielle pour le Réseau GloWAL consiste à mener une enquête initiale sur la capacité des laboratoires dans les pays du monde entier, en mettant l'accent sur ceux dotés de capacités en analyse isotopique. Au Maroc, cette initiative revêt une importance particulière en raison de la présence de plusieurs laboratoires spécialisés dans ce domaine. Ces laboratoires jouent un rôle crucial dans la surveillance des ressources en eau et l'évaluation de la qualité de l'eau, ce qui contribue à une gestion durable des ressources hydriques. L'enquête vise à identifier et évaluer les capacités actuelles de ces laboratoires, tout en renforçant les collaborations internationales pour améliorer les compétences analytiques et les infrastructures. Les résultats de cette enquête permettront au Réseau GloWAL de mettre en place des stratégies ciblées pour soutenir le développement des laboratoires et optimiser leur contribution à la recherche et à la gestion de l'eau à l'échelle mondiale.
La réunion de GloWAL à Vienne a donc représenté une avancée significative vers une meilleure gestion des ressources en eau à l'échelle mondiale, en réunissant des experts et des représentants de divers pays pour échanger des connaissances, partager des expériences et élaborer des stratégies novatrices pour la surveillance et la gestion des ressources hydriques. L'engagement actif du Maroc lors de cette réunion démontre son ouverture à la collaboration internationale ainsi que sa volonté de prendre des mesures concrètes pour renforcer la durabilité et la résilience de la gestion de l'eau dans le pays.
