Dans un long message publié sur Instagram, reproduit par La revue Paris Match, Michelle Obama a pris position contre Donald Trump en abordant la question de l’avortement. Un message principalement destiné aux hommes dans lequel l’ancienne Première Dame leur demande, « du fond de son être », de prendre les vies des femmes « au sérieux ».
« S’il vous plaît, ne mettez pas notre vie entre les mains de politiciens qui n’ont aucune idée ou qui ne se soucient pas de ce que nous traversons en tant que femmes et qui ne comprennent pas pleinement les conséquences que leurs politiques malavisées auront sur notre santé », implore-t-elle.
« Les seules personnes qui ont qualité pour prendre ces décisions sont les femmes avec les conseils de leurs médecins. Nous sommes celles qui ont les connaissances et l’expérience pour savoir ce dont nous avons besoin, poursuit Michelle Obama. Alors s’il vous plaît, ne laissez pas nos destins à des gens comme Donald Trump, qui ne sait rien de nous, qui nous a montré un profond mépris. Voter pour lui est un vote contre nous, contre notre santé, contre notre valeur ».
Dans un carrousel de photos, Michelle Obama reprend également des passages de son puissant plaidoyer contre l’avortement qu’elle avait délivré samedi 26 octobre lors d’un meeting dans l’État clé du Michigan. « De quel côté de l’histoire voulez-vous vous situer ? », avait interrogé l’épouse de Barack Obama, insistant sur le fait que « nous ne sommes pas que des machines à faire des bébés ».
« S’il vous plaît, ne mettez pas notre vie entre les mains de politiciens qui n’ont aucune idée ou qui ne se soucient pas de ce que nous traversons en tant que femmes et qui ne comprennent pas pleinement les conséquences que leurs politiques malavisées auront sur notre santé », implore-t-elle.
« Les seules personnes qui ont qualité pour prendre ces décisions sont les femmes avec les conseils de leurs médecins. Nous sommes celles qui ont les connaissances et l’expérience pour savoir ce dont nous avons besoin, poursuit Michelle Obama. Alors s’il vous plaît, ne laissez pas nos destins à des gens comme Donald Trump, qui ne sait rien de nous, qui nous a montré un profond mépris. Voter pour lui est un vote contre nous, contre notre santé, contre notre valeur ».
Dans un carrousel de photos, Michelle Obama reprend également des passages de son puissant plaidoyer contre l’avortement qu’elle avait délivré samedi 26 octobre lors d’un meeting dans l’État clé du Michigan. « De quel côté de l’histoire voulez-vous vous situer ? », avait interrogé l’épouse de Barack Obama, insistant sur le fait que « nous ne sommes pas que des machines à faire des bébés ».
Des millions de femmes vivront dans des déserts médicaux
« Permettez-moi donc de prendre une minute pour aider les gens, en particulier les hommes de notre vie, à mieux comprendre ce qui pourrait arriver si nous continuons à démanteler, pièce par pièce, une partie de notre système de soins de santé reproductive, comme je crains que Donald Trump ne le fasse. Je veux que les gens comprennent l’effet paralysant, non seulement sur les soins essentiels liés à l’avortement, mais sur la santé des femmes dans son ensemble », écrit cette fois l’ancienne Première Dame.
« Dans les États qui ont déjà mis en place des interdictions d’avortement, la Food and Drug Administration pourrait interdire davantage les systèmes de rendez-vous médicaux en visio et d’envoi de pilules par correspondance, éliminant ainsi les dernières protections restantes pour les femmes dans ces États. Cette administration pourrait aussi prendre des mesures qui interdiraient l’avortement à l’échelle nationale, ce qui nous mettrait tous en danger, quel que soit l’État dans lequel nous vivons ».
« Pensez-vous que Donald Trump pense aux conséquences pour les millions de femmes qui vivront dans des déserts médicaux ? Quelqu’un pense-t-il qu’il a la maturité émotionnelle et la clairvoyance nécessaires pour élaborer un plan pour nous protéger ? Votre petite amie pourrait être en danger juridique si elle a besoin d’une pilule provenant d’un autre État ou de l’étranger, ou si elle doit voyager à travers les frontières de l’État parce que la clinique locale a fermé ».
Cela n’affectera pas seulement les femmes. Cela vous affectera, vous et vos fils… », prévient Michelle Obama.