Diplômé de l'École nationale supérieure des télécommunications de Paris en 1984, il commence sa carrière chez Alcatel-Alsthom Maroc, où il occupe le poste de directeur de la stratégie du développement et du contrôle de gestion, puis ensuite chargé de la direction industrielle du même fabricant pendant dix ans.
En août 1996, il est nommé Directeur à l’Administration des Douanes et Impôts Indirects, où il coordonne des projets transversaux pour le compte du ministère de l’Économie et des Finances. Trois ans plus tard, en 1999, il rejoint la Banque Centrale Populaire (BCP) en tant que Directeur Général Adjoint, chargé des services communs puis du pôle développement.
Sa Majesté le Roi le nomme, en septembre 2003, Directeur Général de l'Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT), poste qu'il occupe jusqu’en février 2008, en faisant le retour à la BCP en tant que PDG, fonction qu’il assume durant dix ans.
Cédant ainsi la direction de la BCP à Mohamed Karim Mounir, en août 2018, il est nommé ministre de l’Économie et des Finances.
En 2021, il entame une carrière diplomatique en devenant ambassadeur du Maroc en France, un poste qu'il occupe jusqu’au 19 janvier 2023. Moins de trois mois plus tard, le 18 octobre 2023, il prend la tête du Fonds Mohammed VI pour l’investissement, chargé de stimuler l’économie marocaine post-COVID.
Mohammed Benchaaboun est nommé président du directoire de Maroc Telecom, hier, 25 février 2025, poursuivant ainsi son parcours au sein des plus hautes sphères économiques et institutionnelles du pays.
En avril 2010, M. Benchaaboun a été décoré par Sa Majesté le Roi du « Ouissam Al-Arch » de l’ordre de chevalier.
Un grand travail à faire
Alors que Maroc Telecom, premier opérateur du pays, entre dans une nouvelle phase de développement, l’entreprise se trouve aujourd’hui dans l’obligation de croître et d’adapter ses services aux besoins croissants des utilisateurs. Les projets de couverture de nouvelles zones, de modernisation des réseaux et d’amélioration de la qualité des services, notamment pour la voix mobile, la data et l’Internet haut débit, sont au cœur des attentes des Marocains à l’approche des événements d’envergure prévus d’ici 2030.
Cette dynamique concerne également plusieurs pays africains où le groupe détient d’importants marchés. À fin septembre 2024, le parc total du Groupe a atteint 79,7 millions d’abonnés, enregistrant une hausse de 6,1 % par rapport à l’année précédente. Cette croissance est particulièrement notable dans les filiales africaines, qui ont connu une augmentation de 9,6 % du nombre d’abonnés, portée par la forte demande en services mobiles et Internet.
Rappelons que le 3 juillet 2024, la justice a condamné en appel Maroc Telecom, poursuivi pour pratiques anticoncurrentielles, à verser 6,3 milliards de dirhams à Inwi au titre de dommages et intérêts. Il s’agit de la plus lourde sanction financière jamais infligée à un opérateur télécom au Maroc, représentant 17 % du chiffre d’affaires 2023 d’Itissalat Al-Maghrib (IAM).
Au-delà de la fin prévue du mandat d'Abdeslam Ahizoune en mars 2025, l'ampleur de cette condamnation a remis en question la gouvernance de Maroc Telecom, intensifiant ainsi les pressions en faveur d'un tel changement à la tête du groupe.
En août 1996, il est nommé Directeur à l’Administration des Douanes et Impôts Indirects, où il coordonne des projets transversaux pour le compte du ministère de l’Économie et des Finances. Trois ans plus tard, en 1999, il rejoint la Banque Centrale Populaire (BCP) en tant que Directeur Général Adjoint, chargé des services communs puis du pôle développement.
Sa Majesté le Roi le nomme, en septembre 2003, Directeur Général de l'Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT), poste qu'il occupe jusqu’en février 2008, en faisant le retour à la BCP en tant que PDG, fonction qu’il assume durant dix ans.
Cédant ainsi la direction de la BCP à Mohamed Karim Mounir, en août 2018, il est nommé ministre de l’Économie et des Finances.
En 2021, il entame une carrière diplomatique en devenant ambassadeur du Maroc en France, un poste qu'il occupe jusqu’au 19 janvier 2023. Moins de trois mois plus tard, le 18 octobre 2023, il prend la tête du Fonds Mohammed VI pour l’investissement, chargé de stimuler l’économie marocaine post-COVID.
Mohammed Benchaaboun est nommé président du directoire de Maroc Telecom, hier, 25 février 2025, poursuivant ainsi son parcours au sein des plus hautes sphères économiques et institutionnelles du pays.
En avril 2010, M. Benchaaboun a été décoré par Sa Majesté le Roi du « Ouissam Al-Arch » de l’ordre de chevalier.
Un grand travail à faire
Alors que Maroc Telecom, premier opérateur du pays, entre dans une nouvelle phase de développement, l’entreprise se trouve aujourd’hui dans l’obligation de croître et d’adapter ses services aux besoins croissants des utilisateurs. Les projets de couverture de nouvelles zones, de modernisation des réseaux et d’amélioration de la qualité des services, notamment pour la voix mobile, la data et l’Internet haut débit, sont au cœur des attentes des Marocains à l’approche des événements d’envergure prévus d’ici 2030.
Cette dynamique concerne également plusieurs pays africains où le groupe détient d’importants marchés. À fin septembre 2024, le parc total du Groupe a atteint 79,7 millions d’abonnés, enregistrant une hausse de 6,1 % par rapport à l’année précédente. Cette croissance est particulièrement notable dans les filiales africaines, qui ont connu une augmentation de 9,6 % du nombre d’abonnés, portée par la forte demande en services mobiles et Internet.
Rappelons que le 3 juillet 2024, la justice a condamné en appel Maroc Telecom, poursuivi pour pratiques anticoncurrentielles, à verser 6,3 milliards de dirhams à Inwi au titre de dommages et intérêts. Il s’agit de la plus lourde sanction financière jamais infligée à un opérateur télécom au Maroc, représentant 17 % du chiffre d’affaires 2023 d’Itissalat Al-Maghrib (IAM).
Au-delà de la fin prévue du mandat d'Abdeslam Ahizoune en mars 2025, l'ampleur de cette condamnation a remis en question la gouvernance de Maroc Telecom, intensifiant ainsi les pressions en faveur d'un tel changement à la tête du groupe.