Dimanche 21 janvier, à l’issue d’un match disputé et tendu entre deux équipes majeures du continent africain, le Maroc et la République démocratique du Congo, Walid Regragui va comme à son habitude, saluer le staff et les joueurs de l’équipe adverse dont le premier n'est autre que le capitaine congolais, Chancel Mbemba. Ce dernier, de façon sidérante mais tout à fait assumée, va hésiter avant de lui tendre la main, tout en évitant de croiser son regard. S'ensuivent des mots d'hommes, qui allument l'étincelle d'une regrettable échauffourée entre une partie des joueurs marocains et congolais. Questionné par les journalistes sur les causes de l'incident, Chancel Mbemba qui semble manier à l'envi les ficelles du buzz, laisse suggèrer, sans le dire, avec des propos volontairement évasifs, des insultes racistes proférées à son encontre par le sélectionneur National, Walid Regragui.
La suite, somme toute illogique, tout le monde la connaît. Alors que la toile s'emballe sur fond d'accusations de racisme, qui donnent carrément lieu à des menaces de meurtre contre le coach des Lions de l'Atlas, la commission de discipline de la CAF s'empare de l'affaire et inflige, à la va-vite, une lourde sanction à Walid Regragui: 4 matchs de suspension dont deux avec sursis, assortis d'une amende de 5.000 dollars, le tout à deux heures du coup d'envoi de la très décisive rencontre de l'équipe nationale marocaine contre son homologue zambienne.
Au Maroc, le public qui soupire et crie à l'injustice, se demande pourquoi l'autre protagoniste de l'altercation qui s'était déjà illustré en fin de match par son comportement hostile et perturbateur, n'a pas été lui aussi sanctionné comme l'exige l'équité. Dès lors, Chancel Mbemba, de joueur quasi-méconnu au Maroc passe au statut de footballeur détestable et le plus honni au Royaume. Ceci d'autant plus que l'intéressé s'était déjà distingué lors de la conférence d'avant-match du Maroc contre la RDC avec ses propos inamicaux envers ses deux coéquipiers à l'Olympique de Marseille, Amine Harit et Azzedine Ounahi dont il a carrément renié l'amitié, tout en affirmant que le match entre son équipe et les Lions de l'Atlas sera une véritable guerre. Rien d'inhabituel pour un joueur qui a fait de l'art de la polémique un cache-misère de son niveau très moyen de footballeur.
La suite, somme toute illogique, tout le monde la connaît. Alors que la toile s'emballe sur fond d'accusations de racisme, qui donnent carrément lieu à des menaces de meurtre contre le coach des Lions de l'Atlas, la commission de discipline de la CAF s'empare de l'affaire et inflige, à la va-vite, une lourde sanction à Walid Regragui: 4 matchs de suspension dont deux avec sursis, assortis d'une amende de 5.000 dollars, le tout à deux heures du coup d'envoi de la très décisive rencontre de l'équipe nationale marocaine contre son homologue zambienne.
Au Maroc, le public qui soupire et crie à l'injustice, se demande pourquoi l'autre protagoniste de l'altercation qui s'était déjà illustré en fin de match par son comportement hostile et perturbateur, n'a pas été lui aussi sanctionné comme l'exige l'équité. Dès lors, Chancel Mbemba, de joueur quasi-méconnu au Maroc passe au statut de footballeur détestable et le plus honni au Royaume. Ceci d'autant plus que l'intéressé s'était déjà distingué lors de la conférence d'avant-match du Maroc contre la RDC avec ses propos inamicaux envers ses deux coéquipiers à l'Olympique de Marseille, Amine Harit et Azzedine Ounahi dont il a carrément renié l'amitié, tout en affirmant que le match entre son équipe et les Lions de l'Atlas sera une véritable guerre. Rien d'inhabituel pour un joueur qui a fait de l'art de la polémique un cache-misère de son niveau très moyen de footballeur.
La réputation de Chancel Mbemba Mangulu, depuis ses débuts dans le monde professionnel, n'est en effet pas exempte de zones d'ombre. En plus des fréquents esclandres dont il est l'auteur et des sanctions dont il fait l'objet, la plus grande casserole que le congolais traîne dans son sillage est celle relative à son âge réel. Alors qu'il est inscrit sur les tables de la FIFA comme natif du 8 août 1994 à Kinshasa, des doutes réels planent sur son âge concernant lequel il s'était lui-même trahi au gré d'une interview en avouant être né en 1990. Plus étrange, lorsqu’il évoluait en Belgique, du côté d’Anderlecht, ses dirigeants assuraient qu’il avait bien vu le jour en 1994, alors que ses premières licences, signées dans les clubs de La Grâce et de l’AS Mputu, en RDC, indiquaient pourtant qu’il est né le 8 août 1988. Une date de naissance confirmée par le président de l’AS Mputu himself qui affirmait, en 2015, que son joueur était bien né en 1988.
Au-delà des manipulations d'état civil somme toute courantes en terre africaine mais qui peuvent valoir à leurs auteurs des sérieuses sanctions si elles servent à frauder les règles d'éligibilité pour concourir dans des compétitions de jeunes, comme c'est le cas de Mbemba, le capitaine de la RDC, qui exerçait le métier d’électricien avant de débuter sa carrière de footballeur, traîne également un passif beaucoup plus glauque que celui qu'il a constitué sur les terrains. C'est en tout cas ce qui ressort des accusations proférées à son encontre par le journaliste français indépendant Romain Molina. Ce dernier affirmait lors d’une enquête publiée sur CNN en 2013, l’existence d’un « esclavagisme moderne », et d’« un réseau belgo-congolais», dont Mbemba était complice.
Qu'elles soient fictives ou réelles, les accusations et les suspicions qui planent sur Mbemba contribuent à son aura de footballeur à la réputation sulfureuse et donc peu fiable pour justifier des sanctions à l'encontre de notre coach national, dont le passif et la réputation d'excellence ont certainement beaucoup pesé sur la décision de la commission d'appel de la CAF annulant toutes les peines prononcées à son égard, lavant ainsi son honneur en l'innocentant.
Au-delà des manipulations d'état civil somme toute courantes en terre africaine mais qui peuvent valoir à leurs auteurs des sérieuses sanctions si elles servent à frauder les règles d'éligibilité pour concourir dans des compétitions de jeunes, comme c'est le cas de Mbemba, le capitaine de la RDC, qui exerçait le métier d’électricien avant de débuter sa carrière de footballeur, traîne également un passif beaucoup plus glauque que celui qu'il a constitué sur les terrains. C'est en tout cas ce qui ressort des accusations proférées à son encontre par le journaliste français indépendant Romain Molina. Ce dernier affirmait lors d’une enquête publiée sur CNN en 2013, l’existence d’un « esclavagisme moderne », et d’« un réseau belgo-congolais», dont Mbemba était complice.
Qu'elles soient fictives ou réelles, les accusations et les suspicions qui planent sur Mbemba contribuent à son aura de footballeur à la réputation sulfureuse et donc peu fiable pour justifier des sanctions à l'encontre de notre coach national, dont le passif et la réputation d'excellence ont certainement beaucoup pesé sur la décision de la commission d'appel de la CAF annulant toutes les peines prononcées à son égard, lavant ainsi son honneur en l'innocentant.