Signé par la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Aawatif Hayar, le président du Ministère public, El Hassan Daki et les représentants d'autres départements ministériels, ce protocole dont les dispositions s'appliquent sur tout le territoire national vise notamment à renforcer la coordination entre l’ensemble des intervenants dans le domaine de la protection de l’enfance.
L'accord signé en présence de représentants du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) aspire à une meilleure protection des enfants en situation de précarité, à travers l’élaboration d’un document référence qui trace le processus de prise en charge de cette catégorie.
La cérémonie de signature de ce protocole a eu lieu lors d’une rencontre organisée par le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, en partenariat avec la présidence du Ministère public et avec le soutien de l’UNICEF pour présenter le deuxième programme national exécutif de la politique publique intégrée pour la protection de l’enfance 2023-2026.
Ce document définit les missions et les responsabilités de chaque intervenant, ainsi que la qualité des services à fournir à chaque enfant en fonction de sa situation, tout en garantissant la convergence et la complémentarité des interventions. Il couvre aussi toutes les catégories d’enfants en situation de précarité, y compris les enfants en situation difficile, les enfants délaissés et ceux exposés à la négligence, à la violence, à l'exploitation et au mariage précoce.
Sont également concernés les enfants en conflit avec la loi et les enfants victimes d'actes criminels, quelle que soit leur nationalité. La finalité de cet accord est d’assurer à toutes ces catégories une meilleure protection qu'elle soit sociale ou judiciaire.
Dans une allocution de circonstance, Mme Hayar a souligné la mobilisation de tous les intervenants, gouvernement, associations, enfants et acteurs territoriaux, dans ce chantier majeur sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui accorde une attention particulière à la protection des droits de l’Homme en général et des droits de l’enfant en particulier, ainsi qu'avec l'adhésion effective de SAR la Princesse Lalla Meryem, Présidente de l'Observatoire national des droits de l'enfant.
La ministre a également mis l’accent sur la mobilisation de son département dans le cadre de la stratégie "GISR pour un développement social inclusif, innovant et durable" et son ouverture continue sur tous les partenaires nationaux et internationaux en vue de contribuer à l’aboutissement des chantiers engagés par le Royaume en matière de promotion des droits de l’enfant.
Evoquant les réalisations du ministère, Mme Hayar a cité la généralisation de la mise en place de dispositifs territoriaux intégrés pour la protection de l’enfance dans toutes les provinces, le but étant d’instaurer un système inclusif à même de prémunir les enfants de toutes les formes de violence, d’exploitation et de négligence.
Elle a, de même, relevé que le Royaume a réalisé de “grands progrès” dans le domaine de la protection de l'enfance malgré des défis et contraintes qui appellent un effort conjugué de l’ensemble des intervenants, y compris les mécanismes gouvernementaux, les institutions et organismes nationaux, la société civile et les collectivités territoriales. L’objectif, selon la ministre, est de renforcer la convergence des politiques et des programmes afin de contribuer au renforcement des mécanismes de l’Etat social.
De son côté, le Procureur général du Roi près la Cour de Cassation, président du Ministère public, a indiqué que les lois nationales ont renforcé la protection des droits de l’enfant comme en témoigne l’adoption d’une politique publique intégrée en la matière qui vise à promouvoir les normes sociales de protection et à renforcer les instances territoriales chargées de les protéger.
Il a fait remarquer que les services de justice n'ont pas été en reste dans cet effort visant à faciliter l'accès des enfants à la protection judiciaire, sans se soucier des raisons qui les ont mis en contact avec la loi, citant à ce propos le renforcement des rôles des cellules d'accueil des femmes et des enfants dans tous les tribunaux du Royaume, ainsi que le rôle des commissions régionales et locales qui veillent à la coordination avec les différents départements gouvernementaux et non-gouvernementaux concernés par la protection des enfants.
Concernant le « dispositif territorial pour la prise en charge des enfants en situation de précarité », Daki a précisé que cette initiative tient compte de toutes les étapes qu’un enfant en besoin de protection peut traverser, en commençant par la prévention comme mécanisme essentiel à même de lui épargner le contact avec la loi.
L'accord signé en présence de représentants du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) aspire à une meilleure protection des enfants en situation de précarité, à travers l’élaboration d’un document référence qui trace le processus de prise en charge de cette catégorie.
La cérémonie de signature de ce protocole a eu lieu lors d’une rencontre organisée par le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, en partenariat avec la présidence du Ministère public et avec le soutien de l’UNICEF pour présenter le deuxième programme national exécutif de la politique publique intégrée pour la protection de l’enfance 2023-2026.
Ce document définit les missions et les responsabilités de chaque intervenant, ainsi que la qualité des services à fournir à chaque enfant en fonction de sa situation, tout en garantissant la convergence et la complémentarité des interventions. Il couvre aussi toutes les catégories d’enfants en situation de précarité, y compris les enfants en situation difficile, les enfants délaissés et ceux exposés à la négligence, à la violence, à l'exploitation et au mariage précoce.
Sont également concernés les enfants en conflit avec la loi et les enfants victimes d'actes criminels, quelle que soit leur nationalité. La finalité de cet accord est d’assurer à toutes ces catégories une meilleure protection qu'elle soit sociale ou judiciaire.
Dans une allocution de circonstance, Mme Hayar a souligné la mobilisation de tous les intervenants, gouvernement, associations, enfants et acteurs territoriaux, dans ce chantier majeur sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui accorde une attention particulière à la protection des droits de l’Homme en général et des droits de l’enfant en particulier, ainsi qu'avec l'adhésion effective de SAR la Princesse Lalla Meryem, Présidente de l'Observatoire national des droits de l'enfant.
La ministre a également mis l’accent sur la mobilisation de son département dans le cadre de la stratégie "GISR pour un développement social inclusif, innovant et durable" et son ouverture continue sur tous les partenaires nationaux et internationaux en vue de contribuer à l’aboutissement des chantiers engagés par le Royaume en matière de promotion des droits de l’enfant.
Evoquant les réalisations du ministère, Mme Hayar a cité la généralisation de la mise en place de dispositifs territoriaux intégrés pour la protection de l’enfance dans toutes les provinces, le but étant d’instaurer un système inclusif à même de prémunir les enfants de toutes les formes de violence, d’exploitation et de négligence.
Elle a, de même, relevé que le Royaume a réalisé de “grands progrès” dans le domaine de la protection de l'enfance malgré des défis et contraintes qui appellent un effort conjugué de l’ensemble des intervenants, y compris les mécanismes gouvernementaux, les institutions et organismes nationaux, la société civile et les collectivités territoriales. L’objectif, selon la ministre, est de renforcer la convergence des politiques et des programmes afin de contribuer au renforcement des mécanismes de l’Etat social.
De son côté, le Procureur général du Roi près la Cour de Cassation, président du Ministère public, a indiqué que les lois nationales ont renforcé la protection des droits de l’enfant comme en témoigne l’adoption d’une politique publique intégrée en la matière qui vise à promouvoir les normes sociales de protection et à renforcer les instances territoriales chargées de les protéger.
Il a fait remarquer que les services de justice n'ont pas été en reste dans cet effort visant à faciliter l'accès des enfants à la protection judiciaire, sans se soucier des raisons qui les ont mis en contact avec la loi, citant à ce propos le renforcement des rôles des cellules d'accueil des femmes et des enfants dans tous les tribunaux du Royaume, ainsi que le rôle des commissions régionales et locales qui veillent à la coordination avec les différents départements gouvernementaux et non-gouvernementaux concernés par la protection des enfants.
Concernant le « dispositif territorial pour la prise en charge des enfants en situation de précarité », Daki a précisé que cette initiative tient compte de toutes les étapes qu’un enfant en besoin de protection peut traverser, en commençant par la prévention comme mécanisme essentiel à même de lui épargner le contact avec la loi.