Le premier jeudi de ce mois de juin a marqué les retrouvailles tant attendues pour les membres de l’Orchestre Philharmonique du Maroc (OPM). Pour les choristes réunis autour de l’oeuvre du génie dramatique italien Bellini «Norma» il était question d’épater un public assoiffé des chants et des rythmes classiques et de les emmener dans un voyage mélodique qui transcende les temps et l’espace.
Au théâtre Mohammed VI, qui a abrité cette manifestation tant attendue, aussi bien par les artistes que par les fanatiques du chant choral, le grand choeur proposait son concert face à un public large. Face à la baguette de l’infatigable Olivier Holt, chef d’orchestre invité et directeur artistique de l’OPM, les choristes ont abordé un répertoire varié, rythmé à l’italienne, pour entraîner l’auditoire dans une aventure musicale soufflée par un vent de liberté. Pas un chant, pas un mot, dans cette langue aimée sans qu’une douceur divine ici-bas n’enivre le public.
De cette traversée éclectique, les choristes pouvaient tout se permettre, à travers une programmation qui mêle concerts symphoniques, danse, récitals et productions lyriques, à l’image de cette Sicile multiculturelle et ouverte sur le monde. «Nous n’avons pas joué des rôles, nous les avons vécus, face à un public qui nous a surpris par sa grande présence », nous confie Oussama, choriste à l’OPM. Un sentiment partagé par les membres du Teatro Massimo, lequel participe pour la première fois à une production au Maroc et en Afrique. Une belle occasion pour le public marocain de découvrir l’un des théâtres les plus importants d’Italie.
«Les spectateurs n’étaient pas les seuls à nous découvrir, nous avons également découvert un public fascinant, digne de la reprise», se félicite Maria Pia Piscitelli, membre du Teatro Massimo qui joue le personnage de Norma. Cela dit, «la réussite du projet Norma a nécessité plusieurs ingrédients notamment, la mise en scène, les décors, les lumières, les costumes, l’Orchestre et beaucoup de coordination », Farid Bensaid, président fondateur de l’OPM, ajoutant que «cet opéra inédit, qui s’est joué pour la première fois au Maroc, a déjà eu un grand succès en Italie ».
Rempli de feux d’artifice vocaux, d’arias d’une beauté douloureuse et de personnages féroces, cet opéra emblématique s’engage à produire des chefs-d’oeuvre lyriques et vocaux avec les normes artistiques les plus élevées.
L’Orchestre marocain croit en un monde dans lequel ses membres peuvent offrir au public une invitation et un espace sûr pour que tout le monde se rassemble et expérimente le pouvoir de la musique et l’essence de ce que l’opéra peut apporter émotionnellement. Une mission réussie pour ces choristes qui ont terminé leur prestation sous une pluie d’applaudissements.
Au théâtre Mohammed VI, qui a abrité cette manifestation tant attendue, aussi bien par les artistes que par les fanatiques du chant choral, le grand choeur proposait son concert face à un public large. Face à la baguette de l’infatigable Olivier Holt, chef d’orchestre invité et directeur artistique de l’OPM, les choristes ont abordé un répertoire varié, rythmé à l’italienne, pour entraîner l’auditoire dans une aventure musicale soufflée par un vent de liberté. Pas un chant, pas un mot, dans cette langue aimée sans qu’une douceur divine ici-bas n’enivre le public.
De cette traversée éclectique, les choristes pouvaient tout se permettre, à travers une programmation qui mêle concerts symphoniques, danse, récitals et productions lyriques, à l’image de cette Sicile multiculturelle et ouverte sur le monde. «Nous n’avons pas joué des rôles, nous les avons vécus, face à un public qui nous a surpris par sa grande présence », nous confie Oussama, choriste à l’OPM. Un sentiment partagé par les membres du Teatro Massimo, lequel participe pour la première fois à une production au Maroc et en Afrique. Une belle occasion pour le public marocain de découvrir l’un des théâtres les plus importants d’Italie.
«Les spectateurs n’étaient pas les seuls à nous découvrir, nous avons également découvert un public fascinant, digne de la reprise», se félicite Maria Pia Piscitelli, membre du Teatro Massimo qui joue le personnage de Norma. Cela dit, «la réussite du projet Norma a nécessité plusieurs ingrédients notamment, la mise en scène, les décors, les lumières, les costumes, l’Orchestre et beaucoup de coordination », Farid Bensaid, président fondateur de l’OPM, ajoutant que «cet opéra inédit, qui s’est joué pour la première fois au Maroc, a déjà eu un grand succès en Italie ».
Rempli de feux d’artifice vocaux, d’arias d’une beauté douloureuse et de personnages féroces, cet opéra emblématique s’engage à produire des chefs-d’oeuvre lyriques et vocaux avec les normes artistiques les plus élevées.
L’Orchestre marocain croit en un monde dans lequel ses membres peuvent offrir au public une invitation et un espace sûr pour que tout le monde se rassemble et expérimente le pouvoir de la musique et l’essence de ce que l’opéra peut apporter émotionnellement. Une mission réussie pour ces choristes qui ont terminé leur prestation sous une pluie d’applaudissements.
Rime TAYBOUTA
«Norma» en quelques mots
Contre les luttes de la culture et de la religion dans la Gaule occupée par les Romains, Norma est une histoire épique d’amour, de luxure et de lutte pour le pouvoir. Grande prêtresse du Temple d’Irminsul, mère et amante, Norma a dû cacher sa liaison coupable avec Pollione, proconsul romain, aux yeux de la communauté de druides dont elle est la représentante. Elle est partagée depuis toujours entre devoir social, religieux, amoureux et maternel, et plus encore lorsqu’elle apprend que Pollione est rappelé à Rome.
Sa situation est d’autant plus délicate qu’elle est la fille du chef des druides Oroveso. Lorsqu’elle apprend que Pollione la trompe avec sa jeune amie, Adalgisa, elle crie vengeance. L’héroïne éponyme de cette oeuvre est une figure de femme passionnée, souffrante, mais surtout condamnée et sacrifiée.
Sa situation est d’autant plus délicate qu’elle est la fille du chef des druides Oroveso. Lorsqu’elle apprend que Pollione la trompe avec sa jeune amie, Adalgisa, elle crie vengeance. L’héroïne éponyme de cette oeuvre est une figure de femme passionnée, souffrante, mais surtout condamnée et sacrifiée.
