Le directeur du service après-vente nous prévient que dans pareil cas, les importateurs des marques au Maroc suivent les directives du constructeur, en termes d’annonce, de mise en place, de logistique et de communication avec le client (avec notamment un envoi de lettres recommandées). En effet, toute la prise en charge des clients concernés par un rappel se fait, en amont, en collaboration avec le constructeur.
« Au départ, le constructeur enclenche la campagne dans un pays donné. Par exemple, Volkswagen annonce les concernés au Maroc », nous dit la même personne. Dans ce cas précis, un nombre important de voitures à l’échelle mondiale est concerné étant donné l’envergure de l’ancienne entreprise Takata, qui possédait de grandes parts de marché au niveau international.
Dès lors, chaque importateur se prépare, en ce qui concerne son réseau, la logistique et l’importation des pièces de rechange, en provenance d’Allemagne.
La NARSA (l’Agence Nationale de la Sécurité Routière) est également notifiée par la CAC. Toujours d’après son directeur du service après-vente, « l’Agence s’est montrée très ouverte et coopérative concernant cette campagne de rappel ».
La responsabilité de l’importateur envers ses clients a également été évoquée. Ce dernier est censé « assurer la sécurité du client tout au long de la vie du véhicule », qu’il s’agisse, d’ailleurs, du premier, du second ou de l’énième propriétaire, sachant que les véhicules concernés sont produits antérieurement à 2018 et qu'ils sont susceptibles d'avoir changé de main.
Pour chaque utilisateur concerné, il est possible de se renseigner en visitant le site Internet de la marque au Maroc. Dès lors, en pied de page, dans la rubrique « campagne de rappel airbag Takata », on peut accéder à toutes les informations concernant les rappels, et savoir, via un VIN checker (Vehicle Identification Number, soit une vérification grâce au numéro de châssis), si son véhicule est concerné.
Par ailleurs, le client est invité à remplir un formulaire, afin d’être rappelé, ou de contacter directement le centre de relation client dédié à la campagne Takata. Un numéro de téléphone étant mis en place pour accompagner le client dans la démarche à suivre.
À noter que le contrôle et la réparation sont à titre gratuit, et qu’ils prennent deux heures au maximum, au niveau du site de Casablanca ou sur l’ensemble du réseau.
Le directeur du service après-vente a insisté sur le fait que la qualité ne peut être en-deçà de 100%, « il n’y a pas de demi-mesure à ce niveau », a-t-il soulevé. Un cahier des charges très strict est assuré en termes de qualité, de durabilité et de fournisseur de pièces et permet de répondre à cette exigence.
Il est à noter qu’en cas d’accident avec activation de l’airbag frontal, le boîtier du générateur de gaz de cet airbag peut éclater. Cela peut être dû à une dégradation du gaz propulseur en raison d’une exposition à une forte humidité de l’air et de variations importantes de température durant une période prolongée. Dès lors, les occupants du véhicule pourraient subir des blessures suite à la projection de fragments du générateur de gaz dans l’habitacle.
Selon la CAC, le nombre de véhicules touchés par cette campagne est relativement réduit au Maroc.
« Au départ, le constructeur enclenche la campagne dans un pays donné. Par exemple, Volkswagen annonce les concernés au Maroc », nous dit la même personne. Dans ce cas précis, un nombre important de voitures à l’échelle mondiale est concerné étant donné l’envergure de l’ancienne entreprise Takata, qui possédait de grandes parts de marché au niveau international.
Dès lors, chaque importateur se prépare, en ce qui concerne son réseau, la logistique et l’importation des pièces de rechange, en provenance d’Allemagne.
La NARSA (l’Agence Nationale de la Sécurité Routière) est également notifiée par la CAC. Toujours d’après son directeur du service après-vente, « l’Agence s’est montrée très ouverte et coopérative concernant cette campagne de rappel ».
La responsabilité de l’importateur envers ses clients a également été évoquée. Ce dernier est censé « assurer la sécurité du client tout au long de la vie du véhicule », qu’il s’agisse, d’ailleurs, du premier, du second ou de l’énième propriétaire, sachant que les véhicules concernés sont produits antérieurement à 2018 et qu'ils sont susceptibles d'avoir changé de main.
Communication des démarches à effectuer sur le site de chaque marque
Pour chaque utilisateur concerné, il est possible de se renseigner en visitant le site Internet de la marque au Maroc. Dès lors, en pied de page, dans la rubrique « campagne de rappel airbag Takata », on peut accéder à toutes les informations concernant les rappels, et savoir, via un VIN checker (Vehicle Identification Number, soit une vérification grâce au numéro de châssis), si son véhicule est concerné.
Par ailleurs, le client est invité à remplir un formulaire, afin d’être rappelé, ou de contacter directement le centre de relation client dédié à la campagne Takata. Un numéro de téléphone étant mis en place pour accompagner le client dans la démarche à suivre.
À noter que le contrôle et la réparation sont à titre gratuit, et qu’ils prennent deux heures au maximum, au niveau du site de Casablanca ou sur l’ensemble du réseau.
Le directeur du service après-vente a insisté sur le fait que la qualité ne peut être en-deçà de 100%, « il n’y a pas de demi-mesure à ce niveau », a-t-il soulevé. Un cahier des charges très strict est assuré en termes de qualité, de durabilité et de fournisseur de pièces et permet de répondre à cette exigence.
Il est à noter qu’en cas d’accident avec activation de l’airbag frontal, le boîtier du générateur de gaz de cet airbag peut éclater. Cela peut être dû à une dégradation du gaz propulseur en raison d’une exposition à une forte humidité de l’air et de variations importantes de température durant une période prolongée. Dès lors, les occupants du véhicule pourraient subir des blessures suite à la projection de fragments du générateur de gaz dans l’habitacle.
Selon la CAC, le nombre de véhicules touchés par cette campagne est relativement réduit au Maroc.