Alors que le déploiement de l’Intelligence Artificielle bat son plein dans divers domaines, les inquiétudes ne cessent de croître quant à l’avenir de certaines catégories professionnelles. « Le robot pourrait-il remplacer mon travail ? ». Cette question, qui marque les esprits, n’est pas farfelue, mais plutôt légitime à la lumière du développement rapide de l’intelligence artificielle (IA) et de ses possibilités infinies, révélées au monde entier par ChatGPT.
L’anxiété liée à l’IA demeure encore plus pesante dans un contexte où le taux de chômage atteint des niveaux records, allant jusqu’à 21%. Selon une récente enquête menée par Ipsos, le spécialiste français des études de marché, 70% de Marocains s’inquiètent des pertes d’emplois potentielles attribuées à la montée en puissance de l’IA et de ses outils révolutionnaires.
L’anxiété liée à l’IA sévit les Marocains
Ils y voient une menace surtout pour le monde du travail, craignant tout simplement d’être, du jour au lendemain, à la merci de l’intelligence artificielle. Cette anxiété persiste malgré les tentatives des organisations internationales visant à rassurer les travailleurs sur la pérennité de leurs postes. En effet, l’Organisation internationale du travail (OIT) a précisé que les pertes d'emplois dues à l'IA générative sont relativement faibles, mais que les effets seront néanmoins concentrés, en particulier parmi les employés de bureau.
Elle estime que 2,3% des emplois (soit 75 millions d'emplois) sont menacés d'automatisation en raison d'une forte exposition à la technologie générative de l’IA. Cela dit, les professions telles que celles des travailleurs du service à la clientèle, des réceptionnistes ou des secrétaires verront leurs tâches automatisées au sein de leurs entreprises, et leurs postes seront remplacés par la machine ou d’autres formes d’IA. Une tendance qui devrait provoquer, sans doute, une hémorragie migratoire vers l’économie des données, où les emplois semblent plus stables et générateurs de revenus, selon les observateurs du marché de l’emploi.
Par ailleurs, malgré les inquiétudes soulevées par les Marocains interrogés par Ipsos, 64% des répondants demeurent optimistes quant à l’avenir de leurs postes, anticipant que la révolution façonnée autour de l'IA pourrait également ouvrir la voie à de nouvelles opportunités professionnelles, renouvelant ainsi le marché de l’emploi.
En réalité le déploiement progressif de l’IA est en train de révolutionner l'exécution du travail en entreprise. « Les travailleurs devraient donc progressivement être libérés des tâches les plus simples et les plus mécaniques, sans valeur humaine ajoutée, épargnant ainsi le personnel des travaux routiniers et répétitifs et enrichissant leurs journées par des missions plus stimulantes et à forte valeur ajoutée », a souligné Philippe Montant, directeur général de la plateforme ReKrute.ma.
L’IA comme stimulateur du recrutement
Cette complémentarité entre intelligence humaine et IA, entre l’homme et la machine, permettrait à l’entreprise d’économiser du temps et de gagner en efficacité. Yassine Sabri, enseignant-chercheur et docteur en sciences informatiques, estime même que « ceux qui travaillent aux côtés de l’IA profiteront d’un soutien décisif et seront beaucoup plus productifs en développant de nouvelles compétences et aptitudes supplémentaires ».
A contrario de la perception destructrice de la révolution basée sur l'IA, celle-ci s'impose également comme un outil indispensable pour les recruteurs, faisant de la technologie un intermédiaire de recrutement et, par conséquent, un stimulateur d’emploi. Cela étant donné que de nombreuses entreprises ont commencé à recourir à l’IA pour faire passer des tests pratiques aux candidats afin d’évaluer leurs aptitudes par rapport à un poste spécifique et identifier ceux qui conviendraient le mieux, non seulement pour ce poste, mais aussi pour l’entreprise, selon Philippe Montant, soulignant l’aide précieuse fournie par les outils IA aux directeurs des ressources humaines.
Il faut savoir que l’impact révolutionnaire de l’IA touche des secteurs vitaux tels que l’enseignement et la santé. Les enseignants, tout comme les médecins, étant épargnés de cette anxiété technologique, travaillent désormais côte à côte avec des outils d’intelligence artificielle pour gagner en efficacité. Citons ici l’analyse des données d’apprentissage grâce à laquelle les enseignants peuvent accéder à des informations approfondies sur les progrès individuels des étudiants, identifiant ainsi leurs besoins spécifiques et adaptant les programmes en conséquence, permettant ainsi de personnaliser l’enseignement et d’alléger la pression sur le corps éducatif, tel qu’il a été souligné par Nabil El Moutawakil El Alami dans son ouvrage « Intelligence Artificielle dans l’enseignement supérieur : 73 outils ».
De même, dans le domaine de la santé, les professionnels appellent à tirer profit des solutions multiples qu’offre l’IA pour venir en aide au corps médical, optimiser les coûts tout en améliorant la qualité des soins. Ainsi, tout l’enjeu est d’assurer un déploiement réussi des outils de l’IA avec un accent particulier sur le duo humain-machine.
L’anxiété liée à l’IA demeure encore plus pesante dans un contexte où le taux de chômage atteint des niveaux records, allant jusqu’à 21%. Selon une récente enquête menée par Ipsos, le spécialiste français des études de marché, 70% de Marocains s’inquiètent des pertes d’emplois potentielles attribuées à la montée en puissance de l’IA et de ses outils révolutionnaires.
L’anxiété liée à l’IA sévit les Marocains
Ils y voient une menace surtout pour le monde du travail, craignant tout simplement d’être, du jour au lendemain, à la merci de l’intelligence artificielle. Cette anxiété persiste malgré les tentatives des organisations internationales visant à rassurer les travailleurs sur la pérennité de leurs postes. En effet, l’Organisation internationale du travail (OIT) a précisé que les pertes d'emplois dues à l'IA générative sont relativement faibles, mais que les effets seront néanmoins concentrés, en particulier parmi les employés de bureau.
Elle estime que 2,3% des emplois (soit 75 millions d'emplois) sont menacés d'automatisation en raison d'une forte exposition à la technologie générative de l’IA. Cela dit, les professions telles que celles des travailleurs du service à la clientèle, des réceptionnistes ou des secrétaires verront leurs tâches automatisées au sein de leurs entreprises, et leurs postes seront remplacés par la machine ou d’autres formes d’IA. Une tendance qui devrait provoquer, sans doute, une hémorragie migratoire vers l’économie des données, où les emplois semblent plus stables et générateurs de revenus, selon les observateurs du marché de l’emploi.
Par ailleurs, malgré les inquiétudes soulevées par les Marocains interrogés par Ipsos, 64% des répondants demeurent optimistes quant à l’avenir de leurs postes, anticipant que la révolution façonnée autour de l'IA pourrait également ouvrir la voie à de nouvelles opportunités professionnelles, renouvelant ainsi le marché de l’emploi.
En réalité le déploiement progressif de l’IA est en train de révolutionner l'exécution du travail en entreprise. « Les travailleurs devraient donc progressivement être libérés des tâches les plus simples et les plus mécaniques, sans valeur humaine ajoutée, épargnant ainsi le personnel des travaux routiniers et répétitifs et enrichissant leurs journées par des missions plus stimulantes et à forte valeur ajoutée », a souligné Philippe Montant, directeur général de la plateforme ReKrute.ma.
L’IA comme stimulateur du recrutement
Cette complémentarité entre intelligence humaine et IA, entre l’homme et la machine, permettrait à l’entreprise d’économiser du temps et de gagner en efficacité. Yassine Sabri, enseignant-chercheur et docteur en sciences informatiques, estime même que « ceux qui travaillent aux côtés de l’IA profiteront d’un soutien décisif et seront beaucoup plus productifs en développant de nouvelles compétences et aptitudes supplémentaires ».
A contrario de la perception destructrice de la révolution basée sur l'IA, celle-ci s'impose également comme un outil indispensable pour les recruteurs, faisant de la technologie un intermédiaire de recrutement et, par conséquent, un stimulateur d’emploi. Cela étant donné que de nombreuses entreprises ont commencé à recourir à l’IA pour faire passer des tests pratiques aux candidats afin d’évaluer leurs aptitudes par rapport à un poste spécifique et identifier ceux qui conviendraient le mieux, non seulement pour ce poste, mais aussi pour l’entreprise, selon Philippe Montant, soulignant l’aide précieuse fournie par les outils IA aux directeurs des ressources humaines.
Il faut savoir que l’impact révolutionnaire de l’IA touche des secteurs vitaux tels que l’enseignement et la santé. Les enseignants, tout comme les médecins, étant épargnés de cette anxiété technologique, travaillent désormais côte à côte avec des outils d’intelligence artificielle pour gagner en efficacité. Citons ici l’analyse des données d’apprentissage grâce à laquelle les enseignants peuvent accéder à des informations approfondies sur les progrès individuels des étudiants, identifiant ainsi leurs besoins spécifiques et adaptant les programmes en conséquence, permettant ainsi de personnaliser l’enseignement et d’alléger la pression sur le corps éducatif, tel qu’il a été souligné par Nabil El Moutawakil El Alami dans son ouvrage « Intelligence Artificielle dans l’enseignement supérieur : 73 outils ».
De même, dans le domaine de la santé, les professionnels appellent à tirer profit des solutions multiples qu’offre l’IA pour venir en aide au corps médical, optimiser les coûts tout en améliorant la qualité des soins. Ainsi, tout l’enjeu est d’assurer un déploiement réussi des outils de l’IA avec un accent particulier sur le duo humain-machine.