L'étude dévoile des chiffres préoccupants : 8964 cafés ont fermé dans la région de Casablanca-Settat, 4769 dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, et 2680 dans la région de Fès-Meknès. Ces fermetures massives témoignent de l'ampleur de la crise qui frappe le secteur des cafés et restaurants, accentuée par les conséquences de la pandémie de Covid-19 et la récente augmentation des prix des matières premières, notamment le café.
Le Conseil de la Concurrence a récemment mis en échec un plan de certains propriétaires de cafés visant à augmenter les prix des boissons. Lors d'une réunion avec le Bureau national de l'Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants, le Conseil a mis en garde contre d'éventuelles sanctions si une telle augmentation était mise en œuvre, en vertu de la loi sur la concurrence et la liberté des prix.
L'Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants au Maroc a affirmé qu'elle rejette toute démarche contraire aux lois et se dissocie de tout accord visant à augmenter les prix. L'ambiguïté autour de l'accord présumé a été levée, et il a été souligné que l'association est pleinement consciente des lois sur la liberté des prix et de la concurrence.
Les cafés traversent une crise structurelle sévère, exacerbée depuis la pandémie de Covid-19 et récemment aggravée par la hausse des prix des matières premières. Les pressions fiscales et la discrimination fiscale par rapport à d'autres secteurs, ainsi que l'expansion anarchique du secteur, ont conduit à la fermeture de nombreuses unités, ce qui affecte négativement la concurrence loyale.
Face à cette situation critique, le Bureau national de l'association a présenté ces problèmes et contraintes devant le Conseil de la Concurrence. Les deux parties ont convenu de coopérer pour maintenir l'équilibre des prix sur le marché national. De plus, le Bureau national a informé le Conseil des grandes lignes d'un projet de loi visant à réguler le secteur, que l'association soumettra prochainement au Parlement. Ce projet de loi ambitionne de réduire l'anarchie dans le secteur des cafés et restaurants, apportant un cadre plus structuré et équitable pour tous les acteurs.
L'analyse révèle que plus de 39% des fermetures sont dues aux amendes infligées aux propriétaires et gérants de cafés après le déconfinement. La CNSS a intensifié ses contrôles suite à la non-déclaration des employés, entraînant de lourdes sanctions pour de nombreux établissements. "La crise dans le secteur est donc structurelle", conclut-elle.
Pour répondre à cette crise, l'Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants plaide pour une coopération avec les autorités compétentes afin de maintenir l'équilibre des prix et d'introduire des régulations plus justes et équitables. Un projet de loi visant à réduire l'anarchie dans le secteur sera prochainement soumis au Parlement, espérant apporter un cadre plus structuré pour tous les acteurs concernés.
Bien que la situation reste critique, cette coopération entre l'Association et le Conseil de la Concurrence pourrait apporter une lueur d'espoir. En travaillant ensemble pour trouver des solutions durables, les professionnels du secteur espèrent surmonter cette crise et rétablir un environnement économique plus stable et favorable à la croissance.
Le secteur des cafés et restaurants, vital pour l'économie marocaine et le tissu social, mérite une attention particulière et des mesures concrètes pour surmonter ces défis. Les prochains mois seront décisifs pour voir si les efforts conjoints porteront leurs fruits et permettront de sauver un secteur en grande difficulté.
Le Conseil de la Concurrence a récemment mis en échec un plan de certains propriétaires de cafés visant à augmenter les prix des boissons. Lors d'une réunion avec le Bureau national de l'Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants, le Conseil a mis en garde contre d'éventuelles sanctions si une telle augmentation était mise en œuvre, en vertu de la loi sur la concurrence et la liberté des prix.
L'Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants au Maroc a affirmé qu'elle rejette toute démarche contraire aux lois et se dissocie de tout accord visant à augmenter les prix. L'ambiguïté autour de l'accord présumé a été levée, et il a été souligné que l'association est pleinement consciente des lois sur la liberté des prix et de la concurrence.
Les cafés traversent une crise structurelle sévère, exacerbée depuis la pandémie de Covid-19 et récemment aggravée par la hausse des prix des matières premières. Les pressions fiscales et la discrimination fiscale par rapport à d'autres secteurs, ainsi que l'expansion anarchique du secteur, ont conduit à la fermeture de nombreuses unités, ce qui affecte négativement la concurrence loyale.
Face à cette situation critique, le Bureau national de l'association a présenté ces problèmes et contraintes devant le Conseil de la Concurrence. Les deux parties ont convenu de coopérer pour maintenir l'équilibre des prix sur le marché national. De plus, le Bureau national a informé le Conseil des grandes lignes d'un projet de loi visant à réguler le secteur, que l'association soumettra prochainement au Parlement. Ce projet de loi ambitionne de réduire l'anarchie dans le secteur des cafés et restaurants, apportant un cadre plus structuré et équitable pour tous les acteurs.
L'analyse révèle que plus de 39% des fermetures sont dues aux amendes infligées aux propriétaires et gérants de cafés après le déconfinement. La CNSS a intensifié ses contrôles suite à la non-déclaration des employés, entraînant de lourdes sanctions pour de nombreux établissements. "La crise dans le secteur est donc structurelle", conclut-elle.
Pour répondre à cette crise, l'Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants plaide pour une coopération avec les autorités compétentes afin de maintenir l'équilibre des prix et d'introduire des régulations plus justes et équitables. Un projet de loi visant à réduire l'anarchie dans le secteur sera prochainement soumis au Parlement, espérant apporter un cadre plus structuré pour tous les acteurs concernés.
Une lueur d'espoir ?
Bien que la situation reste critique, cette coopération entre l'Association et le Conseil de la Concurrence pourrait apporter une lueur d'espoir. En travaillant ensemble pour trouver des solutions durables, les professionnels du secteur espèrent surmonter cette crise et rétablir un environnement économique plus stable et favorable à la croissance.
Le secteur des cafés et restaurants, vital pour l'économie marocaine et le tissu social, mérite une attention particulière et des mesures concrètes pour surmonter ces défis. Les prochains mois seront décisifs pour voir si les efforts conjoints porteront leurs fruits et permettront de sauver un secteur en grande difficulté.