L'église du Sacré-Cœur est un ancien sanctuaire catholique situé à Casablanca. Construite en 1930 par l'architecte Paul Tournon, lauréat du célèbre Prix de Rome, dans un style combinant les standards gothiques et l’esthétique Art déco, elle est ceinturée d'un vaste jardin public: le Parc de la Ligue Arabe.
De nos jours, l'ancien sanctuaire catholique a été complètement désacralisé et abrite de temps à autre des manifestations culturelles et des événements associatifs. Mais il fut un temps où il symbolisait, à lui seul, tout l’esprit de recueillement et de tolérance qui a longuement fait de Casablanca la ville de toutes les confluences.
Fondée en 1930 pour servir de lieu de culte principal à la communauté catholique, qui regroupait à l'époque près de 40.000 personnes, l’église du Sacré-Cœur demeure un véritable marque-pages d’une époque que l’on peut qualifier d’épique. Mais il convient de préciser que Casablanca n'étant pas un évêché, ce temple dit du Sacré-Cœur a longtemps été désigné comme une "cathédrale" en raison de son allure imposante.
Mais il y a de quoi, en tout cas, sa construction architecturale reprend, à quelques détails près, l'esthétique des cathédrales gothiques européennes les plus en vue, conférant à cet édifice Art déco une monumentalité incontestable. L'Art déco est, rappelons-le, un mouvement artistique mondial qui a progressivement émergé dans les années 1910 et a connu son plein essor dans les années 1920, avant de péricliter, petit à petit, à partir de 1930.
A cette époque et à l’échelle nationale, cette église fut unique dans tous les sens du terme. Surtout si l’on sait que ce n’est qu’au lendemain de l’Indépendance du Royaume, soit en 1956, que la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption a été érigée à Tanger.
De nos jours, l'ancien sanctuaire catholique a été complètement désacralisé et abrite de temps à autre des manifestations culturelles et des événements associatifs. Mais il fut un temps où il symbolisait, à lui seul, tout l’esprit de recueillement et de tolérance qui a longuement fait de Casablanca la ville de toutes les confluences.
Fondée en 1930 pour servir de lieu de culte principal à la communauté catholique, qui regroupait à l'époque près de 40.000 personnes, l’église du Sacré-Cœur demeure un véritable marque-pages d’une époque que l’on peut qualifier d’épique. Mais il convient de préciser que Casablanca n'étant pas un évêché, ce temple dit du Sacré-Cœur a longtemps été désigné comme une "cathédrale" en raison de son allure imposante.
Mais il y a de quoi, en tout cas, sa construction architecturale reprend, à quelques détails près, l'esthétique des cathédrales gothiques européennes les plus en vue, conférant à cet édifice Art déco une monumentalité incontestable. L'Art déco est, rappelons-le, un mouvement artistique mondial qui a progressivement émergé dans les années 1910 et a connu son plein essor dans les années 1920, avant de péricliter, petit à petit, à partir de 1930.
A cette époque et à l’échelle nationale, cette église fut unique dans tous les sens du terme. Surtout si l’on sait que ce n’est qu’au lendemain de l’Indépendance du Royaume, soit en 1956, que la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption a été érigée à Tanger.
Une architecture qui apaise les âmes
Le sanctuaire catholique du Sacré-Cœur est conçu selon un plan basilical avec une nef quintuple. La nef voûtée en berceau est formée de onze travées sur deux niveaux : la partie inférieure est couverte de grands arcs en plein cintre d'une hauteur disproportionnée, alors que la partie supérieure est traversée par une série de travées étroites. La hauteur réduite des voûtes dans les bas-côtés renforce le caractère magistral de l'édifice.
La nef est prolongée par une abside en berceau sans portique. De grandes fenêtres rectangulaires donnent à voir la lumière du jour à travers des vitraux modernistes dont les teintes oscillent entre le rouge vif et le bleu indigo.
La façade du bâtiment évoque encore davantage les grandes cathédrales européennes : des contreforts en béton à la fonction essentiellement décorative ponctuent la nef, alors que la façade est encadrée par deux tours rectangulaires.
La façade, à proprement parler, se démarque par une certaine sobriété, avec un triple portail, des arcades aveugles et une série de baies semi-circulaires à la trame complexe, largement imprégnées des moucharabiehs d'Orient.
La renaissance culturelle du Sacré-Cœur
Après huit ans de travaux de restauration, l’église dite la Cathédrale du Sacré-Cœur renaît de son abside.
La cérémonie d'inauguration de ce temple s'est déroulée le 18 novembre dernier, en présence de Mehdi Bensaid, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, et de Nabila Rmili, présidente de la commune de Casablanca. Convertie en un espace culturel en bonne et due forme, l'église a fait l'objet de divers aménagements pour un investissement total de 48 millions d'USD. La gestion de ce projet a été confiée à SDL Casa-Patrimoine.
En outre, il n’y a pas plus longtemps que quinze jours, un événement culturel s'y est déroulé avec faste et pompe. En collaboration avec Casablanca Events et Animation, la marque territoriale Wecasablanca, et avec le soutien du sponsor Platinum, la Loterie Nationale (La SGLN), l'Association Marocaine de Musique Andalouse (AMMA) a organisé un concert intitulé "Al Ala", dédié aux instruments musicaux de la musique andalouse. Le concert, qui s'est tenu à l'ancienne église du Sacré-Cœur le 24 février, a été riche en notes, en couleurs et en souvenirs. L'Association Marocaine de Musique Andalouse (AMMA) a animé l'événement avec les mélodies envoûtantes de la musique andalouse marocaine.
L'Orchestre Andalou de Fès, dirigé par le grand maestro Mohamed Briouel, a accompagné le public dans un voyage sonore intitulé "Al Istihlal", mettant en valeur les chefs-d’œuvre de la musique andalouse marocaine.
Houda BELABD
Flashback : Saint John, la première église anglicane de Casablanca
Le 12 mai 1905, Bruce Maclean, consul britannique à Casablanca, prit l'initiative de poser la première pierre de l'église Saint-John, qui devait être construite à l'extérieur des anciens remparts de la Médina, pour enterrer la dépouille de son jeune fils mort prématurément à l'époque où le cimetière chrétien de la ville n'était qu'un projet. Un an plus tard, l'église était fin prête, mais n'a été inaugurée qu'en 1911.
Depuis, l'église incarne magistralement son statut de plus ancienne église du Maroc encore en activité et de première église protestante construite dans la ville blanche du Royaume.
A ce titre, cette église rappelle la richesse de l'Histoire et du patrimoine multiculturel du pays, tout en faisant preuve de l'authenticité d'une métropole résolument tournée vers l'universalité et fidèle aux principes qui ont forgé son évolution.
Ce lieu de culte est aussi un bel exemple des liens d'amitié étroits qui unissent depuis des siècles le Maroc et le Royaume-Uni, à commencer par sa construction au cœur du cimetière anglais.
Cette église anglicane évangélique est située dans l'une des rues les plus empruntées de Casablanca, la rue Guedj. En raison de l'augmentation du nombre de visiteurs, avec une communauté en pleine expansion de migrants asiatiques et subsahariens, l'église a été restaurée et réaménagée ces dernières années grâce à des collectes de fonds, tout en gardant ses caractéristiques architecturales distinctives.
Au gré du temps, l'église Saint John a été le spectateur taciturne de bien des épisodes de l'Histoire et de la culture du Maroc, de la période du Protectorat à l'indépendance et même au-delà.
Ce lieu de culte a également été témoin d'une période charnière de l'Histoire de l'humanité, puisqu'elle a servi de refuge lors du célèbre débarquement américano-britannique qui s'est déroulé à Casablanca en 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale.
Depuis, l'église incarne magistralement son statut de plus ancienne église du Maroc encore en activité et de première église protestante construite dans la ville blanche du Royaume.
A ce titre, cette église rappelle la richesse de l'Histoire et du patrimoine multiculturel du pays, tout en faisant preuve de l'authenticité d'une métropole résolument tournée vers l'universalité et fidèle aux principes qui ont forgé son évolution.
Ce lieu de culte est aussi un bel exemple des liens d'amitié étroits qui unissent depuis des siècles le Maroc et le Royaume-Uni, à commencer par sa construction au cœur du cimetière anglais.
Cette église anglicane évangélique est située dans l'une des rues les plus empruntées de Casablanca, la rue Guedj. En raison de l'augmentation du nombre de visiteurs, avec une communauté en pleine expansion de migrants asiatiques et subsahariens, l'église a été restaurée et réaménagée ces dernières années grâce à des collectes de fonds, tout en gardant ses caractéristiques architecturales distinctives.
Au gré du temps, l'église Saint John a été le spectateur taciturne de bien des épisodes de l'Histoire et de la culture du Maroc, de la période du Protectorat à l'indépendance et même au-delà.
Ce lieu de culte a également été témoin d'une période charnière de l'Histoire de l'humanité, puisqu'elle a servi de refuge lors du célèbre débarquement américano-britannique qui s'est déroulé à Casablanca en 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale.
Rétrospective : Lorsque le Makhzen a imposé la distinction entre l'anglicisation et l'évangélisation
Les toutes premières églises et cathédrales de l'Histoire marocaine ont vu défiler derrière leurs ambons (ndlr: ces pupitres placés à l'entrée du chœur dans une église) des prêtres et évêques britanniques et américains. Why ? Un petit flashback historique s'impose...
Comme l'Empire romain l'a fait avec le latin, l'Empire britannique a déployé sa puissance, religieuse, culturelle et économique, par une large campagne de conquête de territoires entre le XVIIe et le début du XIXe siècle. En s'implantant aux quatre coins du globe, l'Empire a, ipso facto, poussé les populations à prier "In English". Mais où est le rapport avec le Maroc ? Nous y arrivons...
Faire de l'anglais la langue officielle du prosélytisme ne fut pas l'apanage des Britanniques. Né le 31 janvier 1938 dans le Wyoming, James Gaius Watt est un homme politique américain de grande envergure. Membre du Parti républicain, il a été secrétaire à l'Intérieur de l'administration Reagan entre 1981 et 1983. En plus de ses fonctions diplomatiques, il était également évangéliste pentecôtiste auprès de ce que l’on appelle chez l’Oncle Sam, « The Revival Churches », ou les Eglises du Réveil pour rester francophone. Usant à outrance de la renommée du Royaume du Maroc en tant que Terre de tolérance, il a soutenu pendant son mandat l'expansion d'évangélistes anglophones à Tanger. L'anglais devint ainsi la langue de l'évangélisation, mais pas pour longtemps.
Pourquoi ? Ce prosélytisme ostentatoire ne faisait pas bon ménage avec les us des Marocains et encore moins avec les règles des gardiens de l'ordre public du pays: le Makhzen.
Toujours est-il que dans les années 1980, les diplomates et autres responsables marocains ont estimé indispensable de protéger et de pérenniser l'esprit de tolérance du Maroc, tout en garantissant aux citoyens américains résidant au Maroc le plein droit de pratiquer leur culte.
De plus, il n'était pas dans l'intérêt général des autorités de l'époque de couper les ponts avec l'Oncle Sam, surtout que les États-Unis mènent depuis près de trois siècles une lutte farouche et inflexible contre le wahhabisme, ce mouvement rigoriste né au XVIIIe siècle, en optant pour le Maroc, le portail de l'Afrique, comme allié privilégié dans cette lutte de premier plan. Et puisque les USA sont toujours enclins à mettre leur sphère d'influence à l'abri des lubies du radicalisme et du terrorisme, l'anglais dans les églises a beaucoup servi pour éclairer les peuples du monde entier contre les aléas du fanatisme.
Comme l'Empire romain l'a fait avec le latin, l'Empire britannique a déployé sa puissance, religieuse, culturelle et économique, par une large campagne de conquête de territoires entre le XVIIe et le début du XIXe siècle. En s'implantant aux quatre coins du globe, l'Empire a, ipso facto, poussé les populations à prier "In English". Mais où est le rapport avec le Maroc ? Nous y arrivons...
Faire de l'anglais la langue officielle du prosélytisme ne fut pas l'apanage des Britanniques. Né le 31 janvier 1938 dans le Wyoming, James Gaius Watt est un homme politique américain de grande envergure. Membre du Parti républicain, il a été secrétaire à l'Intérieur de l'administration Reagan entre 1981 et 1983. En plus de ses fonctions diplomatiques, il était également évangéliste pentecôtiste auprès de ce que l’on appelle chez l’Oncle Sam, « The Revival Churches », ou les Eglises du Réveil pour rester francophone. Usant à outrance de la renommée du Royaume du Maroc en tant que Terre de tolérance, il a soutenu pendant son mandat l'expansion d'évangélistes anglophones à Tanger. L'anglais devint ainsi la langue de l'évangélisation, mais pas pour longtemps.
Pourquoi ? Ce prosélytisme ostentatoire ne faisait pas bon ménage avec les us des Marocains et encore moins avec les règles des gardiens de l'ordre public du pays: le Makhzen.
Toujours est-il que dans les années 1980, les diplomates et autres responsables marocains ont estimé indispensable de protéger et de pérenniser l'esprit de tolérance du Maroc, tout en garantissant aux citoyens américains résidant au Maroc le plein droit de pratiquer leur culte.
De plus, il n'était pas dans l'intérêt général des autorités de l'époque de couper les ponts avec l'Oncle Sam, surtout que les États-Unis mènent depuis près de trois siècles une lutte farouche et inflexible contre le wahhabisme, ce mouvement rigoriste né au XVIIIe siècle, en optant pour le Maroc, le portail de l'Afrique, comme allié privilégié dans cette lutte de premier plan. Et puisque les USA sont toujours enclins à mettre leur sphère d'influence à l'abri des lubies du radicalisme et du terrorisme, l'anglais dans les églises a beaucoup servi pour éclairer les peuples du monde entier contre les aléas du fanatisme.
Vivre-ensemble : Notre-Dame-de-l'Assomption, porte-étendard du dialogue interconfessionnel
Casablanca n’est pas la seule ville marocaine qui abrite les lieux de cultes de la religion catholique. A Tanger, la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption est de loin le symbole historique de l'esprit de tolérance interreligieuse qui règne depuis bien longtemps à la Ville du Détroit. Elle est, en sus, le siège de l'archevêché de la ville, soit l'un des deux diocèses (administrations) de l'Église catholique au Royaume.
Son nom fait référence à l'Assomption de la Vierge Marie. Cette preuve édifiante du vivre-ensemble Nord-Sud est également dénommée "la cathédrale espagnole" en raison du grand nombre de ses fidèles hispanophones originaires d'Europe, d'Amérique latine et d'Afrique et de son caractère architectural.
Historiquement, l'archidiocèse (ndlr: le diocèse d'un archevêque) de Tanger est issu du Diocèse du Maroc, créé en 1469 et érigé canoniquement (ou ecclésiastiquement) le 14 novembre 1956 par le pape Pie XII. Il avait, à l'origine, été bâti en préfecture apostolique le 28 novembre 1630, puis en vicariat apostolique le 14 avril 1908. Il est placé, de manière directe, sous l'autorité du Saint-Siège (c’est-à-dire, sous l’autorité de la personne morale qui représente le pape et la curie romaine).
L'édifice est construit en 1961 selon les techniques les plus modernes de l'époque, et ce, par l'architecte espagnol Luis Martínez-Feduchi Ruiz. Ce fut bien sûr en gardant un style classique, à l'ancienne.
L'abside de cette Cathédrale (ndlr: l’extrémité orientale du chœur de nombreuses églises) possède des vitraux de l'artiste verrier Arcadio Blasco, natif d'Alicante (en Communauté Valencienne en Espagne). C'est l'une des principales attractions de ce que les Castillans appellent «la Catedral de Santa María en Tánger».
Le tombeau du Père José María Lerchundi, missionnaire au Maroc pendant plus de trente ans, est régulièrement visité par les fidèles et se trouve dans la crypte de cette église (ndlr : la voûte servant de sépulture sous le chœur, accessible par un couloir de circulation).
Son nom fait référence à l'Assomption de la Vierge Marie. Cette preuve édifiante du vivre-ensemble Nord-Sud est également dénommée "la cathédrale espagnole" en raison du grand nombre de ses fidèles hispanophones originaires d'Europe, d'Amérique latine et d'Afrique et de son caractère architectural.
Historiquement, l'archidiocèse (ndlr: le diocèse d'un archevêque) de Tanger est issu du Diocèse du Maroc, créé en 1469 et érigé canoniquement (ou ecclésiastiquement) le 14 novembre 1956 par le pape Pie XII. Il avait, à l'origine, été bâti en préfecture apostolique le 28 novembre 1630, puis en vicariat apostolique le 14 avril 1908. Il est placé, de manière directe, sous l'autorité du Saint-Siège (c’est-à-dire, sous l’autorité de la personne morale qui représente le pape et la curie romaine).
L'édifice est construit en 1961 selon les techniques les plus modernes de l'époque, et ce, par l'architecte espagnol Luis Martínez-Feduchi Ruiz. Ce fut bien sûr en gardant un style classique, à l'ancienne.
L'abside de cette Cathédrale (ndlr: l’extrémité orientale du chœur de nombreuses églises) possède des vitraux de l'artiste verrier Arcadio Blasco, natif d'Alicante (en Communauté Valencienne en Espagne). C'est l'une des principales attractions de ce que les Castillans appellent «la Catedral de Santa María en Tánger».
Le tombeau du Père José María Lerchundi, missionnaire au Maroc pendant plus de trente ans, est régulièrement visité par les fidèles et se trouve dans la crypte de cette église (ndlr : la voûte servant de sépulture sous le chœur, accessible par un couloir de circulation).
Festivités : Une année qui se termine en apothéose à Rabat
Il y a environ trois mois, devant un grand parterre de fidèles venus des quatre coins du monde, le cardinal Cristóbal Lopez Romero, archevêque de Rabat, a célébré la messe de Noël en priant pour la fin des conflits et à la paix dans le monde.
Le cardinal Cristóbal López Romero a salué l'assemblée, au commencement de la cérémonie, et l'a invitée à se joindre à lui pour prêcher la cause de la "paix et de la coexistence en Palestine, en Syrie, en Ukraine, en Arménie et au Soudan".
"Nous sommes réunis ici pour célébrer Noël dans un monde dévasté par la violence, les conflits et la guerre", a déclaré l'archevêque devant une cathédrale comble de fidèles, dont de nombreux touristes venus au Maroc pour les festivités de fin d'année.
Parmi les temps forts de la messe, il y a lieu de mentionner la traditionnelle présentation du pain, du vin et de l’eau, ainsi que l’offrande suivie par l’aumône des fidèles.
Cette nuit-là, l’archevêque de Rabat n'a pas lésiné sur les épithètes pour mettre en relief les valeurs ancestrales du Royaume du Maroc, où cohabitent pacifiquement les trois religions monothéistes.
Rappelons qu'avant Rabat, le cardinal Cristóbal López Romero a animé la messe du réveillon de Noël à l’église Notre-Dame-de-Lourdes de Casablanca, à l’image de plusieurs autres paroisses à travers le Maroc où les fidèles ont célébré la naissance de Jésus de Nazareth.
Le cardinal Cristóbal López Romero a salué l'assemblée, au commencement de la cérémonie, et l'a invitée à se joindre à lui pour prêcher la cause de la "paix et de la coexistence en Palestine, en Syrie, en Ukraine, en Arménie et au Soudan".
"Nous sommes réunis ici pour célébrer Noël dans un monde dévasté par la violence, les conflits et la guerre", a déclaré l'archevêque devant une cathédrale comble de fidèles, dont de nombreux touristes venus au Maroc pour les festivités de fin d'année.
Parmi les temps forts de la messe, il y a lieu de mentionner la traditionnelle présentation du pain, du vin et de l’eau, ainsi que l’offrande suivie par l’aumône des fidèles.
Cette nuit-là, l’archevêque de Rabat n'a pas lésiné sur les épithètes pour mettre en relief les valeurs ancestrales du Royaume du Maroc, où cohabitent pacifiquement les trois religions monothéistes.
Rappelons qu'avant Rabat, le cardinal Cristóbal López Romero a animé la messe du réveillon de Noël à l’église Notre-Dame-de-Lourdes de Casablanca, à l’image de plusieurs autres paroisses à travers le Maroc où les fidèles ont célébré la naissance de Jésus de Nazareth.