Le football national a réussi à relever les différents défis imposés par le Covid-19 durant l’année 2020 et à tirer son épingle du jeu, alors que le public restait le plus grand absent de la scène footballistique.
Redonner progressivement vie aux stades
Le ballon rond national a ainsi fait face à une période difficile marquée par la pandémie du coronavirus, la suspension des activités sportives au Maroc comme partout dans le monde outre les restrictions imposées par la crise sanitaire.
Au moment où certains sports ont été contraints de s’arrêter net en raison des mesures de prévention pour faire face à la pandémie, la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), après une étude approfondie et des consultations avec les autorités compétentes, a décidé de redonner progressivement vie aux stades, mais sans spectateurs.
La FRMF avait annoncé, le 14 mars, la suspension de tous les matchs de football, toutes catégories confondues, jusqu’à nouvel ordre, dans le cadre des mesures de prévention prises au niveau national pour faire face à la situation sanitaire liée au coronavirus.
Les fans et les amoureux du ballon rond ont attendu impatiemment jusqu’au 23 juin quand le ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Othman El Ferdaous, a annoncé à la Chambre des représentants, la reprise, le 24 juillet, du championnat professionnel pour les première et deuxième divisions, avant que la FRMF ne prenne la décision de reprendre l’activité footballistique des ligues régionales, de la ligue nationale de football amateur, de la ligue nationale de football féminin et de la ligue nationale de football diversifié.
La décision de reprendre le championnat national dans une conjoncture difficile, qui a affecté la scène footballistique mondiale, a dû être accompagnée d’une batterie de mesures de précaution annoncées par les autorités pour gérer la pandémie dans le Royaume, ce que l’instance fédérale a réussi à implémenter en imposant leur respect à la ligue nationale et aux clubs, qui ont commencé leurs préparatifs dans l’espoir de poursuivre en toute sécurité le reste de la saison.
Un autre défi imprévisible
Cependant, l’instance de tutelle du football national a dû faire face à un autre défi imprévisible, à savoir l’apparition de nombreux cas de coronavirus dans les rangs des clubs, ce qui a ouvert la porte à des interrogations sur les répercussions négatives de ces cas sur la poursuite du championnat professionnel.
Avec le durcissement et l’imposition de nouvelles mesures de prévention et l’annonce par la FRMF de l’impossibilité d’arrêter à nouveau les compétitions, les clubs de football ont continué à résister à la propagation du coronavirus et certains ont réussi à participer aux échéances nationales et continentales après la décision de la Confédération africaine d’organiser les autres compétitions des coupes d’Afrique, selon des règles fixées à l’avance.
La Renaissance de Berkane et le Raja distingués
La première éclaircie, après une saison chamboulée par les reports des matchs, a été le couronnement, en octobre dernier, de la Renaissance de Berkane du titre de la Coupe de la CAF pour la première fois de son Histoire, en s’imposant 1-0 en finale face au club égyptien Pyramids, au Complexe sportif Prince Moulay Abdallah à Rabat.
Pour sa part, le couronnement du Raja de Casablanca du titre du championnat national professionnel pour la saison 2019-2020 n’a pas été de tout repos, car en plus de jouer contre des adversaires compétitifs, le club a dû faire face au fardeau des matchs en retard et se préparer à la compétition continentale, et attendre, ainsi, jusqu’à la 30è journée pour remporter le titre, en battant l’AS FAR avec deux buts à un. Ces deux succès ont été suivis de la déconfiture des deux clubs de Casablanca, le Raja et le Wydad, qui ont quitté la Ligue des champions africaine en demi-finales après s’être inclinés respectivement face au Zamalek (0-1, 3-1) et face à Al Ahly (0-2 aller, 1-3 retour).
Le foot national endeuillé
D’autres part, au cours de cette année, la scène sportive nationale a perdu quelques-uns de ces icônes des années soixante et soixante-dix, à l’instar de l’ancien joueur de l’équipe nationale et de l’Ittihad Sidi Kacem, Larbi Chebbak, décédé à l’âge de 73 ans en janvier, du gardien de but Mounir El Brazi, décédé en mars dernier, et de Kacem Badda qui évoluait au sein du KAC à l’âge de 64 ans en juin. L’année 2020 a également été endeuillée par la disparition le 2 décembre dernier de Mohamed Abarhoun, joueur de l’équipe nationale et du Moghreb Tétouan à l’âge de 31 ans après une longue lutte contre la maladie.
Le public aux abonnés absents
Redonner progressivement vie aux stades
Le ballon rond national a ainsi fait face à une période difficile marquée par la pandémie du coronavirus, la suspension des activités sportives au Maroc comme partout dans le monde outre les restrictions imposées par la crise sanitaire.
Au moment où certains sports ont été contraints de s’arrêter net en raison des mesures de prévention pour faire face à la pandémie, la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), après une étude approfondie et des consultations avec les autorités compétentes, a décidé de redonner progressivement vie aux stades, mais sans spectateurs.
La FRMF avait annoncé, le 14 mars, la suspension de tous les matchs de football, toutes catégories confondues, jusqu’à nouvel ordre, dans le cadre des mesures de prévention prises au niveau national pour faire face à la situation sanitaire liée au coronavirus.
Les fans et les amoureux du ballon rond ont attendu impatiemment jusqu’au 23 juin quand le ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Othman El Ferdaous, a annoncé à la Chambre des représentants, la reprise, le 24 juillet, du championnat professionnel pour les première et deuxième divisions, avant que la FRMF ne prenne la décision de reprendre l’activité footballistique des ligues régionales, de la ligue nationale de football amateur, de la ligue nationale de football féminin et de la ligue nationale de football diversifié.
La décision de reprendre le championnat national dans une conjoncture difficile, qui a affecté la scène footballistique mondiale, a dû être accompagnée d’une batterie de mesures de précaution annoncées par les autorités pour gérer la pandémie dans le Royaume, ce que l’instance fédérale a réussi à implémenter en imposant leur respect à la ligue nationale et aux clubs, qui ont commencé leurs préparatifs dans l’espoir de poursuivre en toute sécurité le reste de la saison.
Un autre défi imprévisible
Cependant, l’instance de tutelle du football national a dû faire face à un autre défi imprévisible, à savoir l’apparition de nombreux cas de coronavirus dans les rangs des clubs, ce qui a ouvert la porte à des interrogations sur les répercussions négatives de ces cas sur la poursuite du championnat professionnel.
Avec le durcissement et l’imposition de nouvelles mesures de prévention et l’annonce par la FRMF de l’impossibilité d’arrêter à nouveau les compétitions, les clubs de football ont continué à résister à la propagation du coronavirus et certains ont réussi à participer aux échéances nationales et continentales après la décision de la Confédération africaine d’organiser les autres compétitions des coupes d’Afrique, selon des règles fixées à l’avance.
La Renaissance de Berkane et le Raja distingués
La première éclaircie, après une saison chamboulée par les reports des matchs, a été le couronnement, en octobre dernier, de la Renaissance de Berkane du titre de la Coupe de la CAF pour la première fois de son Histoire, en s’imposant 1-0 en finale face au club égyptien Pyramids, au Complexe sportif Prince Moulay Abdallah à Rabat.
Pour sa part, le couronnement du Raja de Casablanca du titre du championnat national professionnel pour la saison 2019-2020 n’a pas été de tout repos, car en plus de jouer contre des adversaires compétitifs, le club a dû faire face au fardeau des matchs en retard et se préparer à la compétition continentale, et attendre, ainsi, jusqu’à la 30è journée pour remporter le titre, en battant l’AS FAR avec deux buts à un. Ces deux succès ont été suivis de la déconfiture des deux clubs de Casablanca, le Raja et le Wydad, qui ont quitté la Ligue des champions africaine en demi-finales après s’être inclinés respectivement face au Zamalek (0-1, 3-1) et face à Al Ahly (0-2 aller, 1-3 retour).
Le foot national endeuillé
D’autres part, au cours de cette année, la scène sportive nationale a perdu quelques-uns de ces icônes des années soixante et soixante-dix, à l’instar de l’ancien joueur de l’équipe nationale et de l’Ittihad Sidi Kacem, Larbi Chebbak, décédé à l’âge de 73 ans en janvier, du gardien de but Mounir El Brazi, décédé en mars dernier, et de Kacem Badda qui évoluait au sein du KAC à l’âge de 64 ans en juin. L’année 2020 a également été endeuillée par la disparition le 2 décembre dernier de Mohamed Abarhoun, joueur de l’équipe nationale et du Moghreb Tétouan à l’âge de 31 ans après une longue lutte contre la maladie.
Le public aux abonnés absents
Alors que le football reprenait progressivement sous de strictes mesures de précaution, y compris la tenue des matchs à huis clos, les supporters, qui s’étaient toujours illustrés par leur présence, restent les plus grands absents. Les fans de football attendent toujours le feu vert qui leur permettra de retrouver les stades, afin d’apporter leur encouragement et soutien à leurs clubs, après plus de huit mois d’absence.
Les supporters ont toujours fait partie intégrante des compétitions de football, et leur absence fait perdre aux stades leur éclat car ils donnent au championnat beaucoup d’enthousiasme, de compétitivité et d’excitation, mais malgré cela, les fidèles recherchent de nouvelles façons de soutenir leurs clubs fétiches en attendant un retour aux tribunes.
Taoufik SAOULAJI (MAP)