Avec un esprit empreint de solidarité et d'humanisme, la Fondation Lalla Asmaa pour sourds et malentendants poursuit ses efforts inlassables pour alléger la souffrance de cette catégorie, notamment à travers le programme "Unis, on s’entend mieux" qui, dans sa 3e édition, met l’accent sur le volet de la formation du personnel médical en tant qu’élément incontournable dans la lutte contre la surdité des enfants.
Cette troisième édition, lancée jeudi à Rabat par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Asmaa, vient réaffirmer l’esprit de coopération sud-sud qu'incarne cette initiative visant à redonner l'ouïe à 100 enfants originaires de 17 Nations d’Afrique et du Moyen-Orient, dont le Maroc, à travers des opérations de greffe d’implants cochléaires.
Les staffs médicaux spécialisés au niveau des CHU de Rabat, Casablanca, Marrakech et Fès, et de l'hôpital militaire d’instruction Mohammed V de Rabat ont réalisé des opérations de greffe d'implants cochléaires à des enfants marocains et à ceux issus d’autres pays, notamment de Palestine, dans l’espoir de retrouver l’ouïe et vivre une vie normale.
Un programme humanitaire fondé sur l’esprit de solidarité Sud-Sud
Dans une déclaration à la MAP, Douaa Al Kharouf, une Palestinienne de la ville de Naplouse qui accompagne son fils Karim, un des bénéficiaires de ce programme, a exprimé sa profonde gratitude à SAR la Princesse Lalla Asmaa et à l’équipe médicale de l'Hôpital Militaire d'Instruction Mohammed V de Rabat.
"Je suis venue au Maroc pour le traitement de la déficience auditive aiguë dont souffre mon fils depuis sa naissance. L’opération s’est couronnée de succès grâce aux efforts de l’ensemble des intervenants, qui nous ont apporté aide et assistance", a-t-elle dit.
Dans une déclaration similaire, Hanine, venue de Ramallah en compagnie de son fils Abdelmajid, a indiqué que ce dernier avait besoin d’effectuer en urgence cette opération coûteuse et extrêmement compliquée, affirmant que son seul souhait est de voir son chérubin recouvrer l’ouïe pour qu’il puisse mener une vie normale comme ses semblables.
Pour sa part, Elisabeth, qui vient de l'Etat US du Kentucky avec sa petite-fille adoptive "Winter" issue du Kenya, a exprimé son immense joie quant à l'idée de voir sa petite-fille, à l'avenir, jouer et communiquer avec les autres enfants, ainsi qu'avec ses éducateurs et ses camarades de classe, affirmant que le programme "Unis, on s'entend mieux" offre une lueur d'espoir à Winter afin qu'elle découvre le monde qui l'entoure".
De son côté, le Professeur et médecin colonel-major, Fouad Benariba, chef du pôle Extrémité Céphalique à l'Hôpital militaire d'Instruction Mohammed V à Rabat, a indiqué qu'en exécution des Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d'Etat-Major Général des Forces Armées Royales, le Service de Santé des FAR a adhéré au programme "Unis, on s'entend mieux" qui assure la prise en charge des enfants souffrant d'une perte auditive sévère jusqu'à ce qu'ils puissent bénéficier de l'implantation d'un implant cochléaire.
Et de souligner qu'après une expérience ayant concerné 11 pays de la région de l'Afrique de l'ouest, les journées chirurgicales organisées cette année à l'Hôpital d'Instruction Militaire Mohammed V, ainsi qu'aux CHU de Rabat, Casablanca, Fès et Marrakech, dans le cadre du programme supervisé par la Fondation Lalla Asmaa, ont bénéficié à des enfants issus de pays de l'Afrique de l'Est et du Moyen-Orient, notamment de la Palestine, du Liban et de la Syrie.
Selon le Professeur Benariba, les opérations de greffe d'implants cochléaires réalisées à l'Hôpital ont bénéficié à 16 enfants, dont 7 Kenyans, 4 Palestiniens, 3 Libanais, un Syrien et un Ivoirien.
Il a ajouté que, pour la première fois au Maroc, un enfant âgé de moins d'une année a bénéficié d'une opération de greffe d'un implant cochléaire, alors que toutes les directives approuvées à l'échelle internationale en la matière indiquent que cette opération peut être réalisée à partir de l’âge d’un an à cinq ans. Il a précisé que l'intervention dont a profité un enfant palestinien "a été quelque peu délicate car il souffrait d’une malformation de la cochlée, mais nous nous sommes assurés de la réussite de l’opération après avoir effectué les examens et les radiographies nécessaires".
Pour le professeur Benariba, cette noble initiative est à même de sortir complètement l’enfant sourd du monde du silence, en lui permettant de développer ses capacités de parole et de s'intégrer dans le milieu scolaire, mettant ainsi un terme à cet handicap sensoriel qui constitue un véritable fardeau pour les familles, en particulier, et la société en général.
Un intérêt particulier accordé à la formation et au transfert d’expertises
En plus de la réalisation des opérations de greffe d’implants cochléaires, un intérêt particulier a été accordé au volet lié à la formation et au transfert d’expertises, à travers l’organisation de sessions de formation au profit de médecins spécialisés en chirurgie ORL et des orthophonistes de plusieurs pays frères et amis.
Selon le chef du service ORL au Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI de Marrakech, Abdelaziz Raji, les opérations chirurgicales d’implantation cochléaire sont réalisées parallèlement avec l’organisation de formations au profit de nombre de médecins spécialisés et orthophonistes, venus notamment des pays africains.
Il a précisé qu’une formation spécifique est dédiée aux orthophonistes, relevant que "notre objectif ne se limite pas à la réalisation des interventions chirurgicales au profit des enfants, mais consiste aussi à former les médecins et les orthophonistes pour leur permettre d’assurer les soins et le suivi nécessaires à ces enfants dans leurs pays d’origine".
De son côté, le professeur Brahim Lekehal, doyen de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, a expliqué que ces formations sont inédites puisqu'elles comprennent une session de travaux pratiques ayant porté pour la première fois au Maroc sur la dissection d'un véritable rocher humain.
La session de formation organisée à la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, a-t-il ajouté, fait partie d'une série de formations dédiées à l’implantation cochléaire, initiées par la Fondation Lalla Asmaa, notant qu'elle constitue une occasion idoine pour des chirurgiens ORL et des orthophonistes d'Afrique de l'Est et de l'Ouest, ainsi que de la Palestine, de la Syrie et du Liban de bénéficier d'une formation de haut niveau en la matière.
Cette formation est une belle illustration de l'apport du Royaume au développement du secteur de la santé dans les pays du Sud conformément à la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, pour la consolidation de la solidarité et de la coopération Sud-Sud.
De son côté, Keita Abdoulaye, chef du service ORL à l'Hôpital universitaire de Donka à Conakry (Guinée), a souligné que ces formations revêtent une grande importance, en sens qu’elles permettent le transfert des compétences des spécialistes marocains en matière d’implantation cochléaire à leurs homologues africains.
Elles contribuent aussi à "la formation de chirurgiens et d’orthophonistes ainsi que du personnel paramédical responsable de l'accompagnement parental", a-t-il expliqué, précisant que les enfants, qui seront opérés sur le sol marocain avec le soutien de la Fondation Lalla Asmaa, seront par la suite suivis par des équipes médicales dans leurs pays respectifs.
Année après année, les réalisations accomplies dans le cadre du programme "Unis, on s'entend mieux" ont permis l'élargissement de la base des enfants bénéficiaires au Maroc et dans plusieurs pays frères et amis, l’objectif ultime étant d’alléger la souffrance des enfants sourds et malentendants et de leur donner espoir de retrouver l'ouïe pour une vie meilleure.
Cette troisième édition, lancée jeudi à Rabat par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Asmaa, vient réaffirmer l’esprit de coopération sud-sud qu'incarne cette initiative visant à redonner l'ouïe à 100 enfants originaires de 17 Nations d’Afrique et du Moyen-Orient, dont le Maroc, à travers des opérations de greffe d’implants cochléaires.
Les staffs médicaux spécialisés au niveau des CHU de Rabat, Casablanca, Marrakech et Fès, et de l'hôpital militaire d’instruction Mohammed V de Rabat ont réalisé des opérations de greffe d'implants cochléaires à des enfants marocains et à ceux issus d’autres pays, notamment de Palestine, dans l’espoir de retrouver l’ouïe et vivre une vie normale.
Un programme humanitaire fondé sur l’esprit de solidarité Sud-Sud
Dans une déclaration à la MAP, Douaa Al Kharouf, une Palestinienne de la ville de Naplouse qui accompagne son fils Karim, un des bénéficiaires de ce programme, a exprimé sa profonde gratitude à SAR la Princesse Lalla Asmaa et à l’équipe médicale de l'Hôpital Militaire d'Instruction Mohammed V de Rabat.
"Je suis venue au Maroc pour le traitement de la déficience auditive aiguë dont souffre mon fils depuis sa naissance. L’opération s’est couronnée de succès grâce aux efforts de l’ensemble des intervenants, qui nous ont apporté aide et assistance", a-t-elle dit.
Dans une déclaration similaire, Hanine, venue de Ramallah en compagnie de son fils Abdelmajid, a indiqué que ce dernier avait besoin d’effectuer en urgence cette opération coûteuse et extrêmement compliquée, affirmant que son seul souhait est de voir son chérubin recouvrer l’ouïe pour qu’il puisse mener une vie normale comme ses semblables.
Pour sa part, Elisabeth, qui vient de l'Etat US du Kentucky avec sa petite-fille adoptive "Winter" issue du Kenya, a exprimé son immense joie quant à l'idée de voir sa petite-fille, à l'avenir, jouer et communiquer avec les autres enfants, ainsi qu'avec ses éducateurs et ses camarades de classe, affirmant que le programme "Unis, on s'entend mieux" offre une lueur d'espoir à Winter afin qu'elle découvre le monde qui l'entoure".
De son côté, le Professeur et médecin colonel-major, Fouad Benariba, chef du pôle Extrémité Céphalique à l'Hôpital militaire d'Instruction Mohammed V à Rabat, a indiqué qu'en exécution des Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d'Etat-Major Général des Forces Armées Royales, le Service de Santé des FAR a adhéré au programme "Unis, on s'entend mieux" qui assure la prise en charge des enfants souffrant d'une perte auditive sévère jusqu'à ce qu'ils puissent bénéficier de l'implantation d'un implant cochléaire.
Et de souligner qu'après une expérience ayant concerné 11 pays de la région de l'Afrique de l'ouest, les journées chirurgicales organisées cette année à l'Hôpital d'Instruction Militaire Mohammed V, ainsi qu'aux CHU de Rabat, Casablanca, Fès et Marrakech, dans le cadre du programme supervisé par la Fondation Lalla Asmaa, ont bénéficié à des enfants issus de pays de l'Afrique de l'Est et du Moyen-Orient, notamment de la Palestine, du Liban et de la Syrie.
Selon le Professeur Benariba, les opérations de greffe d'implants cochléaires réalisées à l'Hôpital ont bénéficié à 16 enfants, dont 7 Kenyans, 4 Palestiniens, 3 Libanais, un Syrien et un Ivoirien.
Il a ajouté que, pour la première fois au Maroc, un enfant âgé de moins d'une année a bénéficié d'une opération de greffe d'un implant cochléaire, alors que toutes les directives approuvées à l'échelle internationale en la matière indiquent que cette opération peut être réalisée à partir de l’âge d’un an à cinq ans. Il a précisé que l'intervention dont a profité un enfant palestinien "a été quelque peu délicate car il souffrait d’une malformation de la cochlée, mais nous nous sommes assurés de la réussite de l’opération après avoir effectué les examens et les radiographies nécessaires".
Pour le professeur Benariba, cette noble initiative est à même de sortir complètement l’enfant sourd du monde du silence, en lui permettant de développer ses capacités de parole et de s'intégrer dans le milieu scolaire, mettant ainsi un terme à cet handicap sensoriel qui constitue un véritable fardeau pour les familles, en particulier, et la société en général.
Un intérêt particulier accordé à la formation et au transfert d’expertises
En plus de la réalisation des opérations de greffe d’implants cochléaires, un intérêt particulier a été accordé au volet lié à la formation et au transfert d’expertises, à travers l’organisation de sessions de formation au profit de médecins spécialisés en chirurgie ORL et des orthophonistes de plusieurs pays frères et amis.
Selon le chef du service ORL au Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI de Marrakech, Abdelaziz Raji, les opérations chirurgicales d’implantation cochléaire sont réalisées parallèlement avec l’organisation de formations au profit de nombre de médecins spécialisés et orthophonistes, venus notamment des pays africains.
Il a précisé qu’une formation spécifique est dédiée aux orthophonistes, relevant que "notre objectif ne se limite pas à la réalisation des interventions chirurgicales au profit des enfants, mais consiste aussi à former les médecins et les orthophonistes pour leur permettre d’assurer les soins et le suivi nécessaires à ces enfants dans leurs pays d’origine".
De son côté, le professeur Brahim Lekehal, doyen de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, a expliqué que ces formations sont inédites puisqu'elles comprennent une session de travaux pratiques ayant porté pour la première fois au Maroc sur la dissection d'un véritable rocher humain.
La session de formation organisée à la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, a-t-il ajouté, fait partie d'une série de formations dédiées à l’implantation cochléaire, initiées par la Fondation Lalla Asmaa, notant qu'elle constitue une occasion idoine pour des chirurgiens ORL et des orthophonistes d'Afrique de l'Est et de l'Ouest, ainsi que de la Palestine, de la Syrie et du Liban de bénéficier d'une formation de haut niveau en la matière.
Cette formation est une belle illustration de l'apport du Royaume au développement du secteur de la santé dans les pays du Sud conformément à la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, pour la consolidation de la solidarité et de la coopération Sud-Sud.
De son côté, Keita Abdoulaye, chef du service ORL à l'Hôpital universitaire de Donka à Conakry (Guinée), a souligné que ces formations revêtent une grande importance, en sens qu’elles permettent le transfert des compétences des spécialistes marocains en matière d’implantation cochléaire à leurs homologues africains.
Elles contribuent aussi à "la formation de chirurgiens et d’orthophonistes ainsi que du personnel paramédical responsable de l'accompagnement parental", a-t-il expliqué, précisant que les enfants, qui seront opérés sur le sol marocain avec le soutien de la Fondation Lalla Asmaa, seront par la suite suivis par des équipes médicales dans leurs pays respectifs.
Année après année, les réalisations accomplies dans le cadre du programme "Unis, on s'entend mieux" ont permis l'élargissement de la base des enfants bénéficiaires au Maroc et dans plusieurs pays frères et amis, l’objectif ultime étant d’alléger la souffrance des enfants sourds et malentendants et de leur donner espoir de retrouver l'ouïe pour une vie meilleure.