Récemment créé, le centre d’inclusion et d’accompagnement social des femmes et enfants en situation difficile à Safi est secouée par une affaire de viol, impliquant deux filles dont une mineure. Le principal suspect est le président de l’association chargée de la gestion dudit centre.
Après le dépôt d’une plainte collective par les résidentes, le mis en cause a été arrêté, puis placé en garde à vue à la disposition de l’enquête préliminaire menée sous la supervision du parquet compétent en vue de déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire.
Selon une source proche du dossier, l’affaire a éclaté lorsque la responsable représentant l’Entraide nationale au sein du centre a été alertée par les résidentes sur les actes criminels reprochés au responsable du centre.
Les femmes concernées ont, par ailleurs, déposé une plainte auprès du Procureur du Roi, lequel a ordonné l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de cette affaire.
En attendant le déferrement de l’accusé, jeudi devant le parquet de la ville de Safi, les deux résidentes ont été relogées dans un autre centre de la ville.
Suite à cette affaire, l'association nationale de défense des droits de l’Homme à Safi a appelé le gouverneur de Safi à intervenir pour mettre fin à ce qu’elle appelle des “violations graves” dans la gestion dudit centre social.
Dans une correspondance adressée au gouverneur de la province, l'association a mis en garde contre les actes criminels dont ont été victimes certaines résidentes dudit centre, dénonçant que: “ l’accusé a dépassé toutes les limites en exposant les femmes du centre à la violence et à l'exploitation sexuelle, et après que son scandale a été révélé, il les a diffamées dans les réseaux sociaux, où il les a accusées de termes abusifs et inappropriés”, selon ladite association.
