Ces mets, devenus emblématiques, incarnent l’authenticité de la table safiote. Les familles de Safi, fières de leurs traditions séculaires, ne manquaient jamais de mentionner le nom de Lalla Rabiaa El Karaoui lorsqu’il s’agissait de célébrer l’art culinaire dans toute sa finesse.
La renommée de la Mhencha de Lalla Rabiaa dépassait largement les frontières de la ville, s’étendant jusqu’à conquérir une réputation internationale. Pourtant, il semble que les habitants de Safi, si attachés à leur patrimoine, éprouvent une certaine réticence à le défendre avec la même ardeur que d’autres cités, qui, elles, n’hésitent pas à mettre en avant leur héritage culturel.
Aujourd’hui, nous pleurons la disparition d’une dame aux mille recettes, une femme hors du commun, véritable symbole de la ville de Safi. Elle laisse derrière elle un héritage d’une richesse inestimable, reflet de l’authenticité et de l’histoire de cette cité ancestrale.
Issue d’une famille illustre, alliant culture et noblesse, la défunte incarnait, par son éthique irréprochable et son savoir-faire exceptionnel, les valeurs du patrimoine marocain dans ce qu’il a de plus pur.
La renommée de la Mhencha de Lalla Rabiaa dépassait largement les frontières de la ville, s’étendant jusqu’à conquérir une réputation internationale. Pourtant, il semble que les habitants de Safi, si attachés à leur patrimoine, éprouvent une certaine réticence à le défendre avec la même ardeur que d’autres cités, qui, elles, n’hésitent pas à mettre en avant leur héritage culturel.
Aujourd’hui, nous pleurons la disparition d’une dame aux mille recettes, une femme hors du commun, véritable symbole de la ville de Safi. Elle laisse derrière elle un héritage d’une richesse inestimable, reflet de l’authenticité et de l’histoire de cette cité ancestrale.
Issue d’une famille illustre, alliant culture et noblesse, la défunte incarnait, par son éthique irréprochable et son savoir-faire exceptionnel, les valeurs du patrimoine marocain dans ce qu’il a de plus pur.
Ahmed Ghaïbi, opérateur économique à Safi rapporte: << parmi les récits qui hantent encore la mémoire des Safiots, une anecdote racontée par son père – que Dieu ait son âme : lors d’une traversée maritime à l’époque du protectorat, les passagers français affichaient un mépris condescendant envers les Marocains, comme cela était hélas fréquent à l’époque. Mais tout bascula lorsque Si El Karaoui – que Dieu le bénisse – s’approcha du piano et se mit à interpréter des œuvres de grands maîtres tels que Chopin et Mozart. En un instant, les regards dédaigneux se muèrent en admiration et en respect. Cette scène, à jamais gravée dans les mémoires, illustre avec éloquence comment l’art et la culture peuvent transcender les barrières et bouleverser les préjugés>>
Et d'ajouter pour conclure: <<Que Dieu accueille Lalla Rabiaa El Karaoui en Sa miséricorde. Elle qui, avec amour et générosité, a su préserver et transmettre cet héritage ancestral aux générations futures, faisant ainsi de lui une part immuable de la mémoire collective de Safi, conclut Ahmed Ghaïbi>>
Et d'ajouter pour conclure: <<Que Dieu accueille Lalla Rabiaa El Karaoui en Sa miséricorde. Elle qui, avec amour et générosité, a su préserver et transmettre cet héritage ancestral aux générations futures, faisant ainsi de lui une part immuable de la mémoire collective de Safi, conclut Ahmed Ghaïbi>>
Mohamed LOKHNATI